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Quand les conditions requises pour le dialogue ne sont pas réunies, il est difficile d’expliquer à une femme blanche : " écoute, nous ne voulons pas qu’on nous impose des de critères féministes hégémoniques " . Cela étant, je reconnais et j’apprécie tout ce que j’ai appris sur les différents courants féministes. Car grâce à eux, je me reconnais comme sujette épistémique et je peux me penser à partir du corps et de l’espace où je vis. Ou encore tisser des idées féministes. C’est ainsi que la construction consciente de mon identité féministe communautaire se renforce et en même temps, nous contribuons au mouvement féministe dans le monde. Par exemple, l’une des étapes que nous devons franchir passe par la langue : nommer dans nos propres langues, qui auront été libérées, les catégories et les concepts que nous élaborons pour analyser l’oppression subie par notre peuple dans l’histoire et notre libération en tant que femmes indigènes, autochtones, paysannes, rurales, ou villageoises. Francesca Gargallo est une écrivaine et féministe autonome italo-mexicaine. Licenciée en philosophie de la Sapienza de Rome et docteure en Études Latinoaméricaines de l’UNAM mexicaine, cette spécialiste de l’histoire des idées féministes, prenant acte de l’échec de l’utopie socialiste, propose de chercher des alternatives à partir d’un féminisme clairement antiraciste, qui fasse la critique de l’ eurocentrisme. Elle s’intéresse au concept de colonialisme interne de Pablo González Casanova, ou de Silvia Rivera Cusicanqui. Le livre dont nous traduisons deux extraits, Feminismos desde Abya Yala. Ideas y proposiciones de las mujeres de 607 pueblos en NuestraAmérica, a été publié en 2012 aux éditions Desde abajo.
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Ce texte est la traduction de l’introduction au livre de Santiago Castro-Gómez, La hybris del punto cero: ciencia, raza e ilustración en Nueva Granada (1750-1816), Bogota: Ed. Pontificia Universidad Javeriana, 2005.
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En France, depuis quelques années, le terme « décolonial » fait couler beaucoup d'encre. Employé d'abord dans les milieux militants antiracistes, il a fait plus récemment l'objet de manifestations scientifiques et de travaux académiques, ainsi que d'une réappropriation médiatique qui, en en dévoyant bien souvent le sens, jette sur lui une forme d'anathème, lui conférant une coloration largement polémique. Les théories et les mouvements décoloniaux restent ainsi fondamentalement mal compris, et leurs concepts fondateurs, comme la notion de colonialité, ne sont presque jamais rapportés à leur contexte d'origine ni aux penseurs et penseuses qui les ont forgés. L'histoire de la pensée et de la pratique décoloniales, malgré des travaux universitaires ou des revues dédiées de plus en plus nombreux, reste finalement mal aimée, parce que mal connue, du grand public. Pour dissiper les amalgames ordinaires qu'occasionne en France la réception souvent trop superficielle de ces courants, des universitaires et / ou militant·e·s tentent de diffuser la richesse conceptuelle et politique du mouvement. Leurs travaux soulignent la nécessité de faire connaître la voix d'intellectuel·le·s et d'activistes latino-américain·e·s en diffusant leurs textes en langue française, en les soumettant au débat ou en en proposant des approches critiques. On peut dire qu'un champ d'études décoloniales, encore jeune, mais pluriel et foisonnant, est en cours de consolidation. Retour aux origines Si les termes « décolonial » et « décolonialité » se chargent souvent dans les médias français de connotations hostiles, du fait notamment de la critique radicale de la modernité qu'ils induisent ou du soupçon de communautarisme qu'ils soulèvent, il importe de revenir à l'origine du mouvement décolonial, des théories et concepts qui le fondent, aux luttes, aux résistances concrètes et aux propositions de mondes qu'il recouvre. Pour tenter de mettre en lumière ses apports-philosophiques, mais aussi épistémologiques, politiques, ontologiques ou esthétiques-, un tour d'horizon s'impose des différent·e·s auteur·e·s et notions qui caractérisent le mouvement décolonial, au demeurant éminemment pluriel, d'Amérique latine.
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"En Amérique latine comme ailleurs, la critique postcoloniale apparaît comme une condition pour le renouvellement des dialogues interculturels orientés vers la construction d'une modernité alternative, ou d'une vraie postmodernité, fondée sur une autre manière d'habiter la terre, moins dévastatrice pour la nature comme pour les humains. Reprenant d'une manière inédite la perspective ouverte au XXe siècle par des auteurs comme José Carlos Mariátegui, Alberto Flores Galindo, Pablo González Casanova ou René Zavaleta, les études postcoloniales latino-américaines contribuent à la critique d'un modèle culturel, social et politique fondé sur le clivage traditionnel entre la " civilisation " et la "barbarie". Articulée initialement par un versant de la modernité européenne qui trouvera au XVIIIe siècle une forme systématique dans l'anthropologie des Lumières (M. Duchet), cette dichotomie a été au départ la matrice idéologique de la domination coloniale européenne, et, plus tard, de celle des nouvelles élites " républicaines " attelées à la tâche de construire l'unité sociale et politique sur la base du modèle européen de l'État-nation. Au XIXe siècle et durant une bonne partie du XXe, l'unité de la "Nation" est imaginée de telle manière qu'elle implique l'exclusion de la différence culturelle dans l'espace public. Or, depuis les quatre dernières décennies, les nouvelles formes de la mobilisation indienne et la renaissance des identités afro-américaines participent à la crise des modèles identitaires établis et au surgissement, dans divers domaines du culturel et du politique, de manières inédites d'imaginer l'identité (subjective, sociale, culturelle, nationale) et d'assumer la diversité culturelle (inter-culturalité, multiculturalismes, indianisation) dans la sphère publique. Le présent ouvrage propose un aperçu des problématiques, recherches et discussions actuelles sur le postcolonial en Amérique latine, en prenant comme fil conducteur les processus de reconfiguration identitaire liés à l' " émergence indienne " et au renouveau actuel des identités afro-américaines."--Page 4 de la couverture.
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The goal of this research is to examine Aboriginal feature film production in Canada, specifically within the genre of drama. This report documents the rise of Indigenous cinema worldwide and examines Canada's public funding landscape including funding allocations to Aboriginal feature film production from Canada's public funders of film over a five-year period from 2007 to 2012. This report also examines the barriers to feature film production for Aboriginal content creators in Canada, and suggests areas of opportunity that can be targeted in order to boost production in this sector. Aboriginal film production is a relatively young sector, with scarce research existing on the industry. To address this gap in the available information on the sector, the researchers expanded the scope of the study beyond public funding agencies in Canada to include data from public funding agencies in Australia and New Zealand. Aboriginal feature film production in Canada is situated within a global Indigenous cinema context. Australia and New Zealand, in particular, are two pillars of global Indigenous film that offer a realistic point from which to compare Canada's progress. As a result, data from Australia and New Zealand are included in the study, as well as one model in the United States.
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"Art for a New Understanding, an exhibition from Crystal Bridges Museum of American Art that opened in October 2018, seeks to radically expand and reposition the narrative of American art since 1950 by charting a history of the development of contemporary Indigenous art from the United States and Canada, beginning when artists moved from more regionally-based conversations and practices to national and international contemporary art contexts. This accompanying book documents and expands on the histories and themes of this exciting exhibition. This fully illustrated volume includes essays by art historians and historians and reflections by the artists included in the collection. Also included are key contemporary writings--from the 1950s onward--by artists, scholars, and critics, investigating the themes of transculturalism and pan-Indian identity, traditional practices conducted in radically new ways, displacement, forced migration, shadow histories, the role of personal mythologies as a means to reimagine the future, and much more. As both a survey of the development of Indigenous art from the 1950s to the present and a consideration of Native artists within contemporary art more broadly, Art for a New Understanding expands the definition of American art and sets the tone for future considerations of the subject. It is an essential publication for any institution or individual with an interest in contemporary Native American art, and an invaluable resource in ongoing scholarly considerations of the American contemporary art landscape at large."
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Mapping Modernisms" brings together scholars working around the world to address the modern arts produced by indigenous and colonized artists. Expanding the contours of modernity and its visual products, the contributors illustrate how these artists engaged with ideas of Primitivism through visual forms and philosophical ideas. Although often overlooked in the literature on global modernisms, artists, artworks, and art patrons moved within and across national and imperial borders, carrying, appropriating, or translating objects, images, and ideas. These itineraries made up the dense networks of modern life, contributing to the crafting of modern subjectivities and of local, transnationally-inflected modernisms. Addressing the silence on indigeneity in established narratives of modernism, the contributors decenter art history's traditional Western orientation and prompt a re-evaluation of canonical understandings of twentieth-century art history. 'Mapping Modernisms' is the first book in Modernist Exchanges, a multivolume project dedicated to rewriting the history of modernism and modernist art to include artists, theorists, art forms, and movements from around the world."
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Anthropologists of the senses have long argued that cultures differ in their sensory registers. This groundbreaking volume applies this idea to material culture and the social practices that endow objects with meanings in both colonial and postcolonial relationships. It challenges the privileged position of the sense of vision in the analysis of material culture. Contributors argue that vision can only be understood in relation to the other senses. In this they present another challenge to the assumed western five-sense model, and show how our understanding of material culture in both historical and contemporary contexts might be reconfigured if we consider the role of smell, taste, touch and sound, as well as sight, in making meanings about objects.
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Ruth Phillips argues that these practices are "indigenous" not only because they originate in Aboriginal activism but because they draw on a distinctively Canadian preference for compromise and tolerance for ambiguity. Phillips dissects seminal exhibitions of Indigenous art to show how changes in display, curatorial voice, and authority stem from broad social, economic, and political forces outside the museum and moves beyond Canadian institutions and practices to discuss historically interrelated developments and exhibitions in the United States, Britain, Australia, and elsewhere. Drawing on forty years of experience as an art historian, curator, exhibition critic, and museum director, she emphasizes the complex and situated nature of the problems that face museums, introducing new perspectives on controversial exhibitions and moments of contestation. A manifesto that calls on us to re-imagine the museum as a place to embrace global interconnectedness, Museum Pieces emphasizes the transformative power of museum controversy and analyses shifting ideas about art, authenticity, and power in the modern museum.
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This collection of essays deals with the development of Native American art history as a discipline.
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1. Approches
- Théories postcoloniales et décoloniales
- Analyses formalistes (12)
- Approches sociologiques (62)
- Épistémologies autochtones (137)
- Étude de la réception (20)
- Étude des industries culturelles (39)
- Étude des représentations (101)
- Genre et sexualité (93)
- Histoire/historiographie critique (122)
- Humanités numériques (30)
2. Auteur.rice.s et créateur.rice.s
- Auteur.rice (44)
- Auteur.rice autochtone (79)
- Auteur.rice LGBTQ+ (6)
- Auteur.rice noir.e (31)
- Auteur.rice PANDC (92)
- Autrice (141)
- Créateur.rice autochtone (134)
- Créateur.rice LGBTQ+ (7)
- Créateur.rice noir.e (17)
- Créateur.rice PANDC (40)
- Créatrice (106)
- Identités diasporiques (22)
4. Corpus analysé
- Afrique (29)
- Amérique centrale (35)
- Amérique du Nord (214)
- Amérique du Sud (89)
- Asie (39)
- Europe (36)
- Océanie (20)
4. Lieu de production du savoir
- Afrique (8)
- Amérique centrale (7)
- Amérique du Nord (232)
- Amérique du Sud (56)
- Asie (20)
- Europe (65)
- Océanie (24)