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  • Le lieu de la rupture, ici, se voit déplacé : s'il faut rompre, en cinéma autochtone, ce n'est pas avec ses propres prédécesseurs, comme l'ont fait Jean-Luc Godard, François Truffaut et Agnes Varda. Des cinéastes tels Barnaby, Freeland et Grace peuvent ainsi s'appuyer sur le travail d'ouvreurs de sentiers tels le réalisateur māori Lee Tamahori (Once Were Warriors, en traduction française, Nous étions guerriers, 1994), le réalisateur cheyenne et arapaho Chris Eyre (Smoke Signals, 1998) , ainsi que des précurseurs incontournables tels Barclay, en Aotearoa, Nouvelle-Zélande, et la documentariste abénaquise Alanis Obomsawin, figure de proue du cinéma autochtone au Canada. Dans un récent document interne sur le cinéma autochtone en son sein, l'Office national du film (ONF), cet important producteur et diffuseur public d'œuvres audiovisuelles au Canada, explique que pour « comprendre la situation actuelle des cinéastes autochtones a l'ONF », il faut l'envisager a partir des « anciennes politiques gouvernementales visant explicitement a éliminer toute culture autochtone de la société canadienne ». Elle est également sous-tendue par le désir de proposer un storytelling, un art de raconter, issu des peuples autochtones, déterminé par ces derniers tant au niveau de la forme et du contenu cinématographique que dans le processus de production, de réalisation et de diffusion de ces œuvres.

Dernière mise à jour depuis la base de données : 19/07/2025 05:00 (EDT)

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