Votre recherche
Résultats 35 ressources
-
Animation allows for the creation of mediatic spaces that strengthen prevailing ideologies of masculinity and femininity. Manhood seems to operate as a key point of reference in the creation of televised animation across Latin America, especially by elevating certain heroic cultural narratives. Through a review of 21 television series, produced between 2008 and 2018, this chapter examines the portrayals of femininity and masculinity in some of the most widely broadcast animated series from the region. As a norm, Latin American illustrators adhere to the tradition of depicting female figures as secondary characters, as leading characters with a certain degree of autonomy, or as subaltern, considerate, and supportive figures. By contrast, male figures are portrayed as strong, daring, independent, and primary characters, often destined to lead their families and communities, and save their weaker friends that are typically female characters.
-
Ce travail s’intéresse à la population trans MtF latino-américaine issue des secteurs populaires. Le travail a pour objectifs de (1) connaître les normes de genre du milieu d’origine de cette population (2) comprendre le lien du milieu d’origine avec leur parcours dans l’identité trans (3) examiner les parcours migratoires et comprendre leur très forte inscription dans la prostitution. L’enquête de terrain a été réalisée principalement en France et en Espagne. Concernant le cheminement identitaire, la recherche montre le poids de la formation sociale du milieu d’origine, et particulièrement le poids des normes relatives au genre dans les milieux populaires (hétéronormativité, homophobie, sanction des masculinités déviantes). Cette imbrication classe/sexe situe les personnes dans la position sociale marginale et stigmatisée de la prostitution. L’article apporte un éclairage sur cet environnement, où l’imaginaire festif côtoie l’ordinaire des violences. L’expérience migratoire, très valorisée dans le pays d’origine, est examinée. Le type de liens tissés avec la famille, et les difficultés liées à l’isolement linguistique et à la solitude sont abordés.
-
This book explores crucial moments in the emergence of feminine culture in Colombia hitherto unexamined in English-language criticism through an examination of the work of ground-breaking artist Débora Arango, best-selling novelist Laura Restrepo, and three generations of documentary filmmakers.
-
"Si tous les groupes humains sont touchés par la violence à grande échelle, les femmes la subissent sous des formes spécifiques, comme en témoignent les assassinats systémiques des femmes et des filles autochtones en Amérique du Nord et en Amérique latine, ou encore les nombreux conflits armés (Syrie, Lybie, Birmanie, entre autres) dans lesquels le viol est érigé en arme de guerre. Les deux phénomènes peuvent d'ailleurs se recouper puisque l'un des tout premiers féminicides à avoir été qualifié et documenté comme tel en Amérique est celui ayant été perpétré contre les femmes mayas durant la guerre civile guatémaltèque au début des années 1980. Cependant, les femmes ne sont pas seulement les victimes de la violence de masse, puisqu'elles sont aussi les premières à témoigner et dénoncer pour faire barrage à cette violence. Ce numéro hors-série regroupe des articles et des projets visuels qui décrivent et analysent la violence de masse liée au genre. Il s'agit de réfléchir sur la manière de représenter cette violence et d'en témoigner, d'autant plus qu'elle est bien souvent rendue invisible et inaudible par le patriarcat, le colonialisme, les intérêts politiques en présence ou l'impéritie de l'État."
-
Quand les conditions requises pour le dialogue ne sont pas réunies, il est difficile d’expliquer à une femme blanche : " écoute, nous ne voulons pas qu’on nous impose des de critères féministes hégémoniques " . Cela étant, je reconnais et j’apprécie tout ce que j’ai appris sur les différents courants féministes. Car grâce à eux, je me reconnais comme sujette épistémique et je peux me penser à partir du corps et de l’espace où je vis. Ou encore tisser des idées féministes. C’est ainsi que la construction consciente de mon identité féministe communautaire se renforce et en même temps, nous contribuons au mouvement féministe dans le monde. Par exemple, l’une des étapes que nous devons franchir passe par la langue : nommer dans nos propres langues, qui auront été libérées, les catégories et les concepts que nous élaborons pour analyser l’oppression subie par notre peuple dans l’histoire et notre libération en tant que femmes indigènes, autochtones, paysannes, rurales, ou villageoises. Francesca Gargallo est une écrivaine et féministe autonome italo-mexicaine. Licenciée en philosophie de la Sapienza de Rome et docteure en Études Latinoaméricaines de l’UNAM mexicaine, cette spécialiste de l’histoire des idées féministes, prenant acte de l’échec de l’utopie socialiste, propose de chercher des alternatives à partir d’un féminisme clairement antiraciste, qui fasse la critique de l’ eurocentrisme. Elle s’intéresse au concept de colonialisme interne de Pablo González Casanova, ou de Silvia Rivera Cusicanqui. Le livre dont nous traduisons deux extraits, Feminismos desde Abya Yala. Ideas y proposiciones de las mujeres de 607 pueblos en NuestraAmérica, a été publié en 2012 aux éditions Desde abajo.
-
"Y la culpa no era mia, ni donde estaba, ni como vestia", chantaient des femmes aux yeux bandés dans différentes villes d'Amérique latine en novembre 2019. Cette performance, créée par le collectif féministe Las Tesis, a fait le tour du monde. Elle montre la force et la vitalité de l'artivisme dans les Amériques. Ce volume porte sur la diversité des théorisations et des mobilisations féministes du continent américain, très dynamiques historiquement et de plus en plus visibles depuis la fin du XXe siècle. Le féminisme des Amériques est pluriel et possède une généalogie propre. Les auteures s'attachent à décliner ses différentes formes : chicano, décolonial, lesbien, queer, entre autres. L'originalité des actions féministes de la région provient de la mobilisation politique de genres artistiques, qu'ils soient musicaux (rap, reggaeton), picturaux ou des arts visuels. Cet artivisme joue ainsi un rôle central dans les formes d'action du continent et ce volume présente leur diversité, leur richesse et leur force créatrice et politique."--Page 4 of cover.
-
Gloria Anzaldúa a délibérément écrit certains mots et certaines phrases en espagnol-chicano tout au long de cet article, choisissant pour des raisons politiques et esthétiques de produire un texte qui s’adresse à tout le monde mais peut être compris à des niveaux différents. Elle travaille ainsi aussi bien avec l’intelligibilité qu’avec la non-intelligibilité, liées au vécu et au positionnement social de chacun-e, au-delà de la langue elle-même. Pour tenter de respecter ce travail sur l’intelligibilité, nous avons procédé de la manière suivante. Dans certains cas, Anzaldúa a écrit une expression en espagno-chicano puis l’a traduite en anglais, nous avons alors procédé de la même manière. Dans les autres cas, nous avons laissé tel quel dans le corps du texte, ce qu’Anzaldúa a écrit en espagnol-chicano. Cependant, pour placer cette langue sur le même plan d’intelligibilité que l’anglais, pour le lectorat francophone, nous en proposons une traduction, en note. Enfin, nous avons ajouté un certain nombre de notes de contextualisation. Ainsi, les notes en lettres correspondent aux notes originales d’Anzaldúa, tandis que les notes en chiffres correspondent à la traduction de l’espagnol-chicano vers le français et enfin, les notes en i, ii, iii etc, correspondent aux notes des traductrices. Par ailleurs, deux termes sont particulièrement délicats à traduire : « raza » et « mestiza ». Au Mexique, le mot « raza » est polysémique. Au sens strict, il signifie « race », cependant son emploi actuel et courant n’implique aucune connotation raciale, mais plutôt populaire et affective (ma bande, mon quartier, ma famille élargie, les gens avec qui je m’identifie…), ce qui conduirait à le traduire plutôt par « peuple ». Nous avons donc choisi des traductions contextualisées, utilisant « race » pour la pensée de Vasconcelos (prise dans les courants racialistes internationaux des années vingt), et « peuple » pour la pensée d’Anzaldúa elle-même (qui l’utilise dans un sens actuel et populaire). L’ensemble de son œuvre montre amplement le caractère non-essentialiste de sa pensée, ce qui nous conforte dans ce choix. Enfin, le concept de « mestiza » (ou « mestizo ») possède au Mexique des connotations complexes et contradictoires. Il désigne une personne dominant-e par rapport à l’Indien-ne, mais aussi une personne dominé-e par rapport aux gens d’origine espagnole-européenne. Simultanément, il constitue l’archétype (positif) de la nouvelle « race » forgée dans l’ancienne colonie européenne transfigurée par l’indépendance puis la révolution. Pour Anzaldúa, le mot possède toutes ces connotations, mais signifie également la pluralité à l’intérieur de chaque être humain. Nous avons donc choisi de ne pas traduire le concept de « mestiza », qu’elle-même a décidé d’utiliser en espagnol, son article visant précisément à expliquer le sens nouveau qu’elle donne à la « nouvelle métisse ».
-
Publié en 2000, le livre de Boaventura de Sousa Santos — un sociologue émérite portugais — intitulé Critique de la raison indolente a eu un grand impact au Brésil comme dans le reste de l’Amérique Latine (De Sousa Santos, 2000/2003). Il y développait ce qu’il a appelé « les Épistémologies du Sud » global en opposition aux « Épistémologies du Nord », global également. De Sousa Santos entendait par « Épistémologies du Sud » les connaissances, théories et savoirs qui réfléchissent avec créativit...
-
El feminismo hegemónico latinoamericano entró en crisis en los años noventa por su creciente contubernio con el Estado liberal, así como por su práctica política carente de teoría. No supo cómo responder a los desaires de la izquierda masculinista y quedó intacto por los nuevos teóricos de la descolonialidad. Su acción y pensamiento no sólo se manifestaron profundamente colonizados por Occidente, sino que no encontraron una voz clara para entrar en diálogo con ciertas corrientes del feminimo latinoamericano que cuestionaron sus postulados de género, raza y heteronormatividad.
-
Au sein du tournant décolonial que la théorie féministe latino-américaine a commencé à prendre, un nouveau concept a émergé, qui pourrait constituer un changement de paradigme dans notre compréhension du genre. Il s'agit du concept colonialité du genre, forgé par la philosophe argentine Maria Lugones dans ses deux derniers articles : « Heterosexualism and the Colonial/ Modern Gender System » (2007) et, plus récemment, « Toward a Decolonial Feminism » (2010), article qui n'a pas encore été tra...
-
La idea de elaborar un número sobre las luchas de las mujeres y las feministas en América Latina y el Caribe surgió de un encuentro entre Sabine Masson (Suiza), Jules Falquet (Francia) y Ochy Curiel (República Dominicana), cuyos caminos se cruzaron en el continente latinoamericano por razones personales y políticas. Debatimos y reflexionamos juntas sobre la cuestión de las barreras de "raza" y de clase que nos atraviesan a las feministas de diferentes partes del mundo, y que son en particular el reflejo de las relaciones de dominación entre el Sur y el Norte. Precisamente por estas barreras, las experiencias políticas y el trabajo de construcción colectiva de muchas feministas y mujeres, especialmente de América Latina y el Caribe, siguen siendo desconocidas para la mayoría de las feministas de otras latitudes, y de poco interés para las revistas académicas feministas de los países ricos. Oponerse a esta invisibilización y contribuir, aunque sea a nivel experimental y muy modesto, a la deconstrucción de estas barreras, fue nuestra principal motivación para organizar este número en una revista francófona como Nouvelles Questions Féministes. Sin embargo, el trabajo de coordinación presentó importantes contradicciones: primero, entre nosotros mismos. En primer lugar, tuvimos que reconocer e integrar las diferencias y similitudes de nuestras respectivas posiciones, para llegar a un consenso que nos permitiera desarrollar esta cuestión juntos. En segundo lugar, nos enfrentamos al riesgo de reproducir una vez más el saqueo de los conocimientos de las mujeres indias, afrodescendientes y mestizas latinoamericanas y caribeñas por parte de los "expertos del Norte". Los textos se traducirían al francés, lo que significaría que una ínfima minoría de mujeres latinoamericanas y caribeñas tendría acceso a ellos, mientras circulaban por Europa, enriqueciendo una vez más el conocimiento de las mujeres de los países ricos con el trabajo, las luchas, las historias y los escritos de las mujeres de los países pobres. Ante este problema, decidimos que la publicación de este número fuera acompañada de una versión en español, con el objetivo de hacer circular y compartir esta producción intelectual en América Latina y el Caribe L’idée de faire un numéro sur les luttes de femmes et les luttes féministes en Amérique latine et aux Caraïbes a surgi de la rencontre entre Sabine Masson (Suisse), Jules Falquet (France) et Ochy Curiel (République Dominicaine), dont les chemins se sont croisés sur le continent latino-américain pour des raisons personnelles autant que politiques. Nous avons débattu et réfléchi ensemble sur la question des barrières de « race » et de classe qui nous traversent, nous les féministes de différentes parties du monde, et qui sont notamment le reflet des rapports de domination entre le Sud et le Nord. Justement à cause de ces barrières, les expériences politiques et le travail de construction collective de beaucoup de féministes et de femmes, notamment latino-américaines et des Caraïbes, demeurent inconnus de la plupart des féministes d’autres latitudes, et intéressent peu les revues féministes académiques des pays riches. S’opposer à cette invisibilisation et contribuer, même si ce n’est qu’à un niveau expérimental et très modeste, à déconstruire ces barrières, a constitué notre principale motivation pour organiser ce numéro dans une revue francophone comme Nouvelles Questions Féministes . Néanmoins, le travail de coordination présentait d’importantes contradictions : d’abord, entre nous. Pour commencer, nous avons dû reconnaître et intégrer les différences et les similitudes de nos positions respectives, afin de parvenir à un consensus qui nous permette d’élaborer ce numéro ensemble. Ensuite, nous nous confrontions au risque de reproduire encore une fois le pillage des connaissances des femmes indiennes, afro-descendantes et métisses latino-américaines et des Caraïbes par les « expertes du Nord ». Les textes allaient être traduits en français, c’est-à-dire qu’une infime minorité de femmes latino-américaines et des Caraïbes pourrait y avoir accès, pendant qu’ils circuleraient en Europe, enrichissant une fois de plus le savoir des femmes des pays riches à partir du travail, des luttes, des histoires et des écrits des femmes des pays pauvres. Face à ce problème, nous avons décidé que la publication de ce numéro allait s’accompagner d’une version en espagnol, dans le but de faire circuler et de partager cette production intellectuelle en Amérique latine et aux Caraïbes
-
En esta charla conversaremos sobre las luchas históricas por la reivindicación de los derechos del pueblo afro que están detrás de su estética, específicamente en dos de sus expresiones femeninas: el turbante afro y el pelo natural, los cuales han servido como elementos de resistencia para la pervivencia de las prácticas y costumbres ancestrales. Como parte de la exposición temporal del Museo del Oro 'A bordo de un navío esclavista, La Marie-Séraphique' (que se presentó en Bogotá del 7 de octubre de 2018 al 7 de abril de 2019) hablamos en el museo sobre algunos peinados ancestrales, como la espina de pescado, las tropas, el hundidito, el ciempiés y la vicha, y sobre los usos, significados y modelos de los turbantes afro, como la cadena del esclavo, la autoridad, el kitambala, el enkeycha y el doek. El termino mata ‘e pelo surge de las expresiones propias de nuestras ancestras, que se referían al pelo afro cómo una gran mata (árbol), frondosa, incontrolable y rizada, que requería unos cuidados particulares por su condición crespa, abundante y diversa. El cuerpo de la mujer negra, raizal y palenquera ha estado históricamente ligado a las luchas por la reivindicación de los derechos del pueblo afro, siendo la mata ‘e pelo el elemento estético que más las ha transmitido. Entre las personas de ancestros africanos, la estética del pelo afro se remonta a un pasado cargado de lucha y resistencia, pues las trenzas fueron usadas para la elaboración de mapas que marcaban el camino a la libertad de los cimarrones. Las mujeres se reunían en el patio para peinar a las más pequeñas. Diseñaban en su cabeza un mapa lleno de caminitos y salidas de escape, en el que ubicaban los montes, ríos y árboles más altos. Así, al verlas, los hombres sabían cuáles rutas tomar. Su código, desconocido para los amos, les permitía a los esclavizados huir. El balance humano de la trata de cautivos africanos a través del Atlántico es dramático: con una inmensa brutalidad, desplazó a 13 millones de hombres, mujeres y niños entre la segunda mitad del siglo XVI y finales del siglo XIX. #ElMuseoDelOroTambiénEsAfro Producción Banco de la República Realización Santiago Martínez
-
In this paper I offer a brief overview of the academic debates about post-colonial theories and the concept of coloniality, seeking to map out their Latin American translations, especially from the perspective of feminist theories in relation to the coloniality of gender. By emphasizing an intersectional approach to understand the gendered character of coloniality, decolonial feminists are seeking innovative ways of articulating new epistemologies or “saberes propios”. However, in these debates little attention has been given to the issue of the travels and translations of decolonial feminisms in Latin America. In focusing on the vexed issue of translation, I want to explore some of the challenges Latin American decolonial feminists are facing today.
-
La perspectiva de género en el arte del Caribe colombiano se puede contextualizar con el movimiento feminista planetario. La comparación se establece en las creaciones de mujeres artistas de esta región, ya que subvierten, manifiestan y revelan con denotada libertad expresiva, no solamente sus inquietudes intimistas, sino toda una serie de cuestionamientos a las condiciones que culturalmente se le han impuesto a la mujer en el Caribe. Son dos generaciones diferentes; las primeras, analizadas en esta entrega, pueden ser catalogadas como pioneras de la perspectiva de género en el arte colombiano. Las segundas, consolidan problemáticas en apuestas individuales, de manera diaspórica y cada vez más comprometidas con el movimiento social de mujeres. En ambos casos lo hacen a través de las artes visuales, audiovisuales, performáticas e híbridas. Estamos ante artistas vanguardistas, de las artes visuales y performáticas en el Caribe colombiano; preferimos llamarlas, en ambos casos, visionarias. Gender perspective in the Colombian Caribbean art can be contextualized within the worldwide feminist movement. The comparison is established in the artwork of female artists from this region, as they subvert, demonstrate, and reveal with poignant expressive freedom, not only their intimate concerns, but a whole series of questions to the conditions that have been culturally imposed on women in the Caribbean. They come from two different generations. The first generation, analyzed in this installment, can be defined as the pioneers of gender perspective in Colombian art. The second generation consolidates issues through individual pledges in a diasporic way and increasingly committed to the social women’s movement. Both generations do this through performative, hybrid, visual and audiovisual art. These are avant-garde artists of the visual and performative art in the Colombian Caribbean. We prefer to call them, in both cases, visionaries.
-
Este trabajo se propone comprender la incidencia de las relaciones de poder que ciertas representaciones temporales acerca de grupos indígenas pueden ejercer en nuestra comprensión pasada y actual. Diversas imágenes reprodujeron ideas de indígenas que, aunque estuvieran vivos, mostraban una cultura asimilada a un pasado de amplias dimensiones. Por lo tanto, para comprender el proceso de invisibilización de la diversidad indígena en la cultura nacional, es relevante considerar los mecanismos de montaje discursivo —visuales y textuales—, vinculados con las nociones temporales de indios viviendo en un supuesto tiempo remoto. Atendiendo a ello, se analizan los procesos de montaje, desde la producción de las fotografías hasta la edición y presentación de imágenes, tanto en la prensa como en postales, publicaciones científicas y de divulgación, para ver cómo a veces pequeños cambios de encuadre, contraste, retoque o selección pueden incidir en la construcción de diversas historias, en la comprensión y en los sentidos construidos y en pugna.
-
La memoria hace referencia a un conjunto de funciones psíquicas que permiten la actualización de imágenes de hechos pasados o que se representan como pasados. A diferencia de los estudios históricos, los de la memoria resaltan las subjetividades, amplían la discusión más allá del recuerdo y el olvido, y desplazan el debate hacia quien tiene el derecho a narrar su historia y aquellos que en ella se encuentran. Las inquietudes en torno a la memoria y sus lugares también se hacen visibles en el inquieto horizonte artístico, en el que pasados recientes y distantes se articulan en registros sobre diversas formas de traumas. Este artículo propone una reflexión sobre las relaciones entre arte y memoria a partir de la producción de dos artistas brasileñas contemporáneas: Rosana Paulino (São Paulo, 1968) y Aline Motta (Niterói, 1974). El análisis de esa producción se fundamenta en la interdisciplinaridad de los estudios de la memoria y destaca cómo la creación artística ofrece una posibilidad de resignificación individual y colectiva. Asimismo, conceptúa memorias americoafricanas como aquellas que emergen no solo en la memoria individual de las artistas presentadas en este artículo, sino también en la de muchas otras mujeres que se identifican con Americoáfrica como un sistema etnogeográfico de referencia. Son memorias americoafricanas porque se han gestado en la resistencia y creatividad contra la opresión, la humillación y la deshumanización, y que se insurgen contra la historia única proponiendo una revisión de la historiografía del país y del arte producido a partir de esos lugares. Memory refers to a set of psychic functions that allow the updating of images of past events or events that are represented as past. Unlike historical studies, memory studies highlight subjectivities, expand the discussion beyond memory and oblivion, and shift the debate towards who has the right to narrate their history and those who are in it. The concerns about memory and its places also become visible in the restless artistic horizon, in which recent and distant pasts are articulated in registers about various forms of trauma. This paper proposes a reflection on the relationship between art and memory based on the production of two contemporary Brazilian artists: Rosana Paulino (São Paulo, 1968) and Aline Motta (Niterói, 1974). The analysis of this production is based on the interdisciplinary nature of memory studies and highlights how artistic creation offers a possibility of individual and collective resignification. Likewise, it conceptualizes African-American memories as those that emerge not only in the individual memory of the artists presented in this article, but also in that of many other women who identify with Africa-America, as a reference ethnogeographic system. They are African-American memories because they have been born in resistance and creativity against oppression, humiliation and dehumanization, and because they insurrect against the unique history, proposing a review of the historiography of the country and the art produced out of those places.
Explorer
1. Approches
2. Auteur.rice.s et créateur.rice.s
- Auteur.rice (2)
- Auteur.rice noir.e (2)
- Auteur.rice PANDC (18)
- Autrice (9)
- Créateur.rice autochtone (1)
- Créateur.rice LGBTQ+ (4)
- Créateur.rice noir.e (2)
- Créateur.rice PANDC (8)
- Créatrice (5)
- Identités diasporiques (3)
4. Corpus analysé
- Amérique du Sud
- Afrique (3)
- Amérique centrale (9)
- Amérique du Nord (14)
- Asie (3)
- Europe (3)
4. Lieu de production du savoir
- Amérique centrale (1)
- Amérique du Nord (11)
- Amérique du Sud (22)
- Asie (1)
- Europe (5)