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"Y la culpa no era mia, ni donde estaba, ni como vestia", chantaient des femmes aux yeux bandés dans différentes villes d'Amérique latine en novembre 2019. Cette performance, créée par le collectif féministe Las Tesis, a fait le tour du monde. Elle montre la force et la vitalité de l'artivisme dans les Amériques. Ce volume porte sur la diversité des théorisations et des mobilisations féministes du continent américain, très dynamiques historiquement et de plus en plus visibles depuis la fin du XXe siècle. Le féminisme des Amériques est pluriel et possède une généalogie propre. Les auteures s'attachent à décliner ses différentes formes : chicano, décolonial, lesbien, queer, entre autres. L'originalité des actions féministes de la région provient de la mobilisation politique de genres artistiques, qu'ils soient musicaux (rap, reggaeton), picturaux ou des arts visuels. Cet artivisme joue ainsi un rôle central dans les formes d'action du continent et ce volume présente leur diversité, leur richesse et leur force créatrice et politique."--Page 4 of cover.
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Gloria Anzaldúa a délibérément écrit certains mots et certaines phrases en espagnol-chicano tout au long de cet article, choisissant pour des raisons politiques et esthétiques de produire un texte qui s’adresse à tout le monde mais peut être compris à des niveaux différents. Elle travaille ainsi aussi bien avec l’intelligibilité qu’avec la non-intelligibilité, liées au vécu et au positionnement social de chacun-e, au-delà de la langue elle-même. Pour tenter de respecter ce travail sur l’intelligibilité, nous avons procédé de la manière suivante. Dans certains cas, Anzaldúa a écrit une expression en espagno-chicano puis l’a traduite en anglais, nous avons alors procédé de la même manière. Dans les autres cas, nous avons laissé tel quel dans le corps du texte, ce qu’Anzaldúa a écrit en espagnol-chicano. Cependant, pour placer cette langue sur le même plan d’intelligibilité que l’anglais, pour le lectorat francophone, nous en proposons une traduction, en note. Enfin, nous avons ajouté un certain nombre de notes de contextualisation. Ainsi, les notes en lettres correspondent aux notes originales d’Anzaldúa, tandis que les notes en chiffres correspondent à la traduction de l’espagnol-chicano vers le français et enfin, les notes en i, ii, iii etc, correspondent aux notes des traductrices. Par ailleurs, deux termes sont particulièrement délicats à traduire : « raza » et « mestiza ». Au Mexique, le mot « raza » est polysémique. Au sens strict, il signifie « race », cependant son emploi actuel et courant n’implique aucune connotation raciale, mais plutôt populaire et affective (ma bande, mon quartier, ma famille élargie, les gens avec qui je m’identifie…), ce qui conduirait à le traduire plutôt par « peuple ». Nous avons donc choisi des traductions contextualisées, utilisant « race » pour la pensée de Vasconcelos (prise dans les courants racialistes internationaux des années vingt), et « peuple » pour la pensée d’Anzaldúa elle-même (qui l’utilise dans un sens actuel et populaire). L’ensemble de son œuvre montre amplement le caractère non-essentialiste de sa pensée, ce qui nous conforte dans ce choix. Enfin, le concept de « mestiza » (ou « mestizo ») possède au Mexique des connotations complexes et contradictoires. Il désigne une personne dominant-e par rapport à l’Indien-ne, mais aussi une personne dominé-e par rapport aux gens d’origine espagnole-européenne. Simultanément, il constitue l’archétype (positif) de la nouvelle « race » forgée dans l’ancienne colonie européenne transfigurée par l’indépendance puis la révolution. Pour Anzaldúa, le mot possède toutes ces connotations, mais signifie également la pluralité à l’intérieur de chaque être humain. Nous avons donc choisi de ne pas traduire le concept de « mestiza », qu’elle-même a décidé d’utiliser en espagnol, son article visant précisément à expliquer le sens nouveau qu’elle donne à la « nouvelle métisse ».
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Publié en 2000, le livre de Boaventura de Sousa Santos — un sociologue émérite portugais — intitulé Critique de la raison indolente a eu un grand impact au Brésil comme dans le reste de l’Amérique Latine (De Sousa Santos, 2000/2003). Il y développait ce qu’il a appelé « les Épistémologies du Sud » global en opposition aux « Épistémologies du Nord », global également. De Sousa Santos entendait par « Épistémologies du Sud » les connaissances, théories et savoirs qui réfléchissent avec créativit...
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El feminismo hegemónico latinoamericano entró en crisis en los años noventa por su creciente contubernio con el Estado liberal, así como por su práctica política carente de teoría. No supo cómo responder a los desaires de la izquierda masculinista y quedó intacto por los nuevos teóricos de la descolonialidad. Su acción y pensamiento no sólo se manifestaron profundamente colonizados por Occidente, sino que no encontraron una voz clara para entrar en diálogo con ciertas corrientes del feminimo latinoamericano que cuestionaron sus postulados de género, raza y heteronormatividad.
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Au sein du tournant décolonial que la théorie féministe latino-américaine a commencé à prendre, un nouveau concept a émergé, qui pourrait constituer un changement de paradigme dans notre compréhension du genre. Il s'agit du concept colonialité du genre, forgé par la philosophe argentine Maria Lugones dans ses deux derniers articles : « Heterosexualism and the Colonial/ Modern Gender System » (2007) et, plus récemment, « Toward a Decolonial Feminism » (2010), article qui n'a pas encore été tra...
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La crise d'Oka marque un véritable moment de rupture dans lesrelatlons entre les premiers peuples et les colonies de peuplement. Dans les suites immédiates de l’échec de l’accord du lac Meech, ce long siège armé de 78 jours rend visible une présence autochtone que les sociétés québécoise et canadienne avaient imaginée évanouie. Àl’inverse, l’opposition à l’empiétement mis en œuvre à Kanehsatàke età Kahnawàke réactive une longue histolre de résistance au projet colonial d'appropriation des terres et d'effacement des peuples autochtones. Ce livre envisage la crise d'Oka, ou la résistance à Kanehsatàke, comme un espace de focalisatlon où se donne à voir larelation globale entre les peuples. Qu'est-ce que l'événement fait surgir, transforme et crée, dans la scénographie du siège, mais aussi dans les films documentaires et les récits littéraires, autochtones et allochtones? À l'heure où une nouvelle génération revient sur cette crise politique aux enjeux non résolus, ce livre ouvre un espace où entrent en relation et s'affrontent différents intérêts, connaissances et expressions relatifs à ce conflit territorial. Il engage une réflexion épistémologique essentielle à un processus de décolonisation aussi impératif qu'exigeant.
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Nadia Myre is a multidisciplinary artist whose work explores themes of language, culture, and memory, and who sources the culture of her Algonquin ancestors as a way of confronting contemporary realities. This monograph provides a comprehensive first look at this Montreal-based artist's remarkable career
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Ce mémoire est globalement axé sur la légitimité de la notion d'identité dans les contextes postcolonial et postmoderne. Plus précisément, il porte sur le concept de métissage dans l'art actuel à l'heure de la mondialisation culturelle, lieu propice à un renouvellement de l'identité et de l'imaginaire pour les communautés des Premières Nations d'Amérique du Nord. Il est divisé en deux parties. Les deux premiers chapitres énoncent une perspective socio-ethnohistorique autour des notions d'identité et de métissage, alors que le troisième chapitre expose un point de vue analytique à partir d'un corpus d'oeuvres de trois femmes artistes autochtones du Québec et de l'Ontario s'exécutant sur la scène artistique contemporaine, soit Sonia Robertson, Sylvie Paré et Rebecca Belmore. Plus spécifiquement, le premier chapitre fait état des connaissances et des discours sur les définitions même d'identité et de métissage dans les contextes colonial / postcolonial et moderne / postmoderne. Par extension, je pose cette question concernant l'hybridité culturelle: s'agit-il d'un principe d'homogénéisation et d'essentialisation des cultures ou d'un facteur garant d'hétérogénéité, favorable au mélange et aux échanges interculturels ? Le deuxième chapitre, quant à lui, énonce les contextes de dépossession territoriale et d'exiguïté culturelle dans lesquels ont été contraints les peuples des Premières Nations depuis l'époque coloniale. Il fait aussi mention des métissages artistiques (post)postmodernes, qui contribuent à un renouveau de l'imaginaire amérindien. Dans un esprit à la fois de contestation face à l'image folklorisée de l'« Indien » et de transmission des valeurs traditionnelles, les artistes autochtones font place à la réappropriation culturelle. Enfin, le troisième chapitre souligne les parcours identitaires de Sonia Robertson (Ilnue), Sylvie Paré (métisse huronne-wendat) et Rebecca Belmore (Anishinabekwe). À titre de comparaison, j'analyse un corpus d'installations et de performances sous le thème de la mémoire et de l'identité en lien avec les concepts élaborés dans les chapitres précédents. Le choix d'examiner le travail de trois femmes artistes provenant de communautés différentes permet de rendre compte de réflexions personnelles de la part de femmes autochtones face à la culture dominante et par rapport à leur culture d'origine. Ce choix vise par ailleurs à circonscrire, au sein même de leur production, l'importance de la tradition en fonction de leur affirmation identitaire. Je souhaite ainsi étudier comment ces propositions se positionnent dans un contexte de déterritorialisation culturelle en fonction d'une réalité post(néo)colonialiste, corrélative d'un entre-deux mondes. Pour conclure, je reviens sur les questions d'identité, de mémoire et de territoire en soulignant l'importance idéologique du combat identitaire des communautés autochtones, qui vise la mise en échec des préjugés et des constructions mythiques persistantes entre le « Blanc » et l' « Indien ». Je mesure en ce sens l'impact que pourrait avoir la pensée universelle amérindienne sur nos sociétés hypermodernes en crise et en quête de valeurs.
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Avec Alex Wilson, Jeffrey McNeil, Teddy Syrette, May Ela and Ahmed Maswadeh.
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The publication of Whose Land Is It Anyway? A Manual for Decolonization is inspired by a 2016 speaking tour by Arthur Manuel, less than a year before his untimely passing in January 2017. The handbook provides a variety of Indigenous perspectives on the history of colonialism, current Indigenous activism and resistance, and outlines the path forward to reconciliation
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Trois essais de Richard W. Hill, Jonathan D Katz et Todd B Porterfield.
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Éros et tabou analyse les pratiques érotiques et les relations de genre au sein de diverses populations autochtones d'Amérique du Nord. Ces sociétés sont-elles plus ouvertes au principe de plaisir et aux pulsions sexuelles que les sociétés occidentales? L'ouvrage se penche particulièrement sur la tension existant parmi les Amérindiens et les Inuit entre, d'un côté, une sexualité d'apparence permissive qui peut acquérir un caractère public et décomplexé et, de l'autre, des pratiques strictement codifiées, souvent associées à des interdits. Le sexe apparaît donc comme un élément révélateur du social. Plusieurs thématiques sont examinées dans cette perspective, dont la différenciation des sexes et le travestissement, la contrainte et le consentement dans les unions et les mariages, la place du sexe dans la langue et la pensée symbolique, les relations sexuelles entre femmes autochtones et hommes d'origine européenne depuis le XVIe siècle ou encore la part jouée par les missionnaires dans la confrontation des Européens avec les moeurs autochtones. L'ouvrage est publié en hommage à Denys Delâge. Avec la collaboration de Marie-Pierre Bousquet, Denys Delâge, Raymond J. DeMallie, Louis-Jacques Dorais, Claude Gélinas, Anny Morissette, Murielle Nagy, Douglas R. Parks, Bernard Saladin d'Anglure et Olivier Servais.
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La idea de elaborar un número sobre las luchas de las mujeres y las feministas en América Latina y el Caribe surgió de un encuentro entre Sabine Masson (Suiza), Jules Falquet (Francia) y Ochy Curiel (República Dominicana), cuyos caminos se cruzaron en el continente latinoamericano por razones personales y políticas. Debatimos y reflexionamos juntas sobre la cuestión de las barreras de "raza" y de clase que nos atraviesan a las feministas de diferentes partes del mundo, y que son en particular el reflejo de las relaciones de dominación entre el Sur y el Norte. Precisamente por estas barreras, las experiencias políticas y el trabajo de construcción colectiva de muchas feministas y mujeres, especialmente de América Latina y el Caribe, siguen siendo desconocidas para la mayoría de las feministas de otras latitudes, y de poco interés para las revistas académicas feministas de los países ricos. Oponerse a esta invisibilización y contribuir, aunque sea a nivel experimental y muy modesto, a la deconstrucción de estas barreras, fue nuestra principal motivación para organizar este número en una revista francófona como Nouvelles Questions Féministes. Sin embargo, el trabajo de coordinación presentó importantes contradicciones: primero, entre nosotros mismos. En primer lugar, tuvimos que reconocer e integrar las diferencias y similitudes de nuestras respectivas posiciones, para llegar a un consenso que nos permitiera desarrollar esta cuestión juntos. En segundo lugar, nos enfrentamos al riesgo de reproducir una vez más el saqueo de los conocimientos de las mujeres indias, afrodescendientes y mestizas latinoamericanas y caribeñas por parte de los "expertos del Norte". Los textos se traducirían al francés, lo que significaría que una ínfima minoría de mujeres latinoamericanas y caribeñas tendría acceso a ellos, mientras circulaban por Europa, enriqueciendo una vez más el conocimiento de las mujeres de los países ricos con el trabajo, las luchas, las historias y los escritos de las mujeres de los países pobres. Ante este problema, decidimos que la publicación de este número fuera acompañada de una versión en español, con el objetivo de hacer circular y compartir esta producción intelectual en América Latina y el Caribe L’idée de faire un numéro sur les luttes de femmes et les luttes féministes en Amérique latine et aux Caraïbes a surgi de la rencontre entre Sabine Masson (Suisse), Jules Falquet (France) et Ochy Curiel (République Dominicaine), dont les chemins se sont croisés sur le continent latino-américain pour des raisons personnelles autant que politiques. Nous avons débattu et réfléchi ensemble sur la question des barrières de « race » et de classe qui nous traversent, nous les féministes de différentes parties du monde, et qui sont notamment le reflet des rapports de domination entre le Sud et le Nord. Justement à cause de ces barrières, les expériences politiques et le travail de construction collective de beaucoup de féministes et de femmes, notamment latino-américaines et des Caraïbes, demeurent inconnus de la plupart des féministes d’autres latitudes, et intéressent peu les revues féministes académiques des pays riches. S’opposer à cette invisibilisation et contribuer, même si ce n’est qu’à un niveau expérimental et très modeste, à déconstruire ces barrières, a constitué notre principale motivation pour organiser ce numéro dans une revue francophone comme Nouvelles Questions Féministes . Néanmoins, le travail de coordination présentait d’importantes contradictions : d’abord, entre nous. Pour commencer, nous avons dû reconnaître et intégrer les différences et les similitudes de nos positions respectives, afin de parvenir à un consensus qui nous permette d’élaborer ce numéro ensemble. Ensuite, nous nous confrontions au risque de reproduire encore une fois le pillage des connaissances des femmes indiennes, afro-descendantes et métisses latino-américaines et des Caraïbes par les « expertes du Nord ». Les textes allaient être traduits en français, c’est-à-dire qu’une infime minorité de femmes latino-américaines et des Caraïbes pourrait y avoir accès, pendant qu’ils circuleraient en Europe, enrichissant une fois de plus le savoir des femmes des pays riches à partir du travail, des luttes, des histoires et des écrits des femmes des pays pauvres. Face à ce problème, nous avons décidé que la publication de ce numéro allait s’accompagner d’une version en espagnol, dans le but de faire circuler et de partager cette production intellectuelle en Amérique latine et aux Caraïbes
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En esta charla conversaremos sobre las luchas históricas por la reivindicación de los derechos del pueblo afro que están detrás de su estética, específicamente en dos de sus expresiones femeninas: el turbante afro y el pelo natural, los cuales han servido como elementos de resistencia para la pervivencia de las prácticas y costumbres ancestrales. Como parte de la exposición temporal del Museo del Oro 'A bordo de un navío esclavista, La Marie-Séraphique' (que se presentó en Bogotá del 7 de octubre de 2018 al 7 de abril de 2019) hablamos en el museo sobre algunos peinados ancestrales, como la espina de pescado, las tropas, el hundidito, el ciempiés y la vicha, y sobre los usos, significados y modelos de los turbantes afro, como la cadena del esclavo, la autoridad, el kitambala, el enkeycha y el doek. El termino mata ‘e pelo surge de las expresiones propias de nuestras ancestras, que se referían al pelo afro cómo una gran mata (árbol), frondosa, incontrolable y rizada, que requería unos cuidados particulares por su condición crespa, abundante y diversa. El cuerpo de la mujer negra, raizal y palenquera ha estado históricamente ligado a las luchas por la reivindicación de los derechos del pueblo afro, siendo la mata ‘e pelo el elemento estético que más las ha transmitido. Entre las personas de ancestros africanos, la estética del pelo afro se remonta a un pasado cargado de lucha y resistencia, pues las trenzas fueron usadas para la elaboración de mapas que marcaban el camino a la libertad de los cimarrones. Las mujeres se reunían en el patio para peinar a las más pequeñas. Diseñaban en su cabeza un mapa lleno de caminitos y salidas de escape, en el que ubicaban los montes, ríos y árboles más altos. Así, al verlas, los hombres sabían cuáles rutas tomar. Su código, desconocido para los amos, les permitía a los esclavizados huir. El balance humano de la trata de cautivos africanos a través del Atlántico es dramático: con una inmensa brutalidad, desplazó a 13 millones de hombres, mujeres y niños entre la segunda mitad del siglo XVI y finales del siglo XIX. #ElMuseoDelOroTambiénEsAfro Producción Banco de la República Realización Santiago Martínez
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Pairing Dominican-born artist Firelei Báez with Kenyan-born artist Wangechi Mutu, this article meditates on relational black and brown aesthetic strategies by reading femme gestures performatively across individual works, as well as the exhibition spaces within which the artists draft practices of informed and resistant engagement. Working with both theories of brownness that emerge from Latinx studies as well as scholarship of the black radical tradition, the author follows a sense of shared aesthetic gestures in Báez and Mutu’s work toward an indictment of pervasive Global North racial epistemologies. Focusing on the performative gesture as the basis for relation, this article ultimately hones in on the chimeric figures—amalgamations of flora and fauna—that both artists deploy, arguing that these present a model for imagining an otherwise arrangement of the social.R Poniendo en diálogo a Firelei Báez, una artista nacida en República Dominicana, con Wangechi Mutu, que nació en Kenia, este artículo invita a una meditación sobre las estrategias estéticas relacionales negras y morenas mediante una lectura en clave performativa de gestos femeninos en obras individuales y en aquellos espacios de exposición en que las artistas elaboran prácticas de participación política informada y de resistencia. Trabajando tanto con las teorías de lo moreno (brownness) que emergen de los estudios Latinx como con el trabajo académico de la tradición radical negra, la autora rastrea gestos estéticos presentes tanto en el trabajo de Báez como en el de Mutu para denunciar las omnipresentes epistemologías raciales del norte global. Centrándose en el gesto performativo como la base de la relación, este artículo se enfoca en última instancia en las figuras quiméricas – amalgamaciones de flora y fauna – que ambas artistas despliegan en su trabajo para sostener que estas presentan un modelo para imaginar otra manera de organizar lo social.
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According to the 2000 census, Latinos/as have become the largest ethnic minority group in the United States. Images of Latinos and Latinas in mainstream news and in popular culture suggest a Latin Explosion at center stage, yet the topic of queer identity in relation to Latino/a America remains under examined. Juana María Rodríguez attempts to rectify this dearth of scholarship in Queer Latinidad: Identity Practices, Discursive Spaces, by documenting the ways in which identities are transformed by encounters with language, the law, culture, and public policy. She identifies three key areas as the project’s case studies: activism, primarily HIV prevention; immigration law; and cyberspace. In each, Rodríguez theorizes the ways queer Latino/a identities are enabled or constrained, melding several theoretical and methodological approaches to argue that these sites are complex and dynamic social fields. As she moves the reader from one disciplinary location to the other, Rodríguez reveals the seams of her own academic engagement with queer latinidad. This deftly crafted work represents a dynamic and innovative approach to the study of identity formation and representation, making a vital contribution to a new reformulation of gender and sexuality studies.
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"Sexual Futures, Queer Gestures and Other Latina Longings proposes a theory of sexual politics that works in the interstices between radical queer desires and the urgency of transforming public policy, between utopian longings and everyday failures. Considering the ways in which bodily movement is assigned cultural meaning, Juana Maria Rodriguez takes the stereotypes of the hyperbolically gestural queer Latina femme body as a starting point from which to discuss how gestures and forms of embodiment inform sexual pleasures and practices in the social realm. Centered on the sexuality of racialized queer female subjects, the book's varied archive--which includes burlesque border crossings, daddy play, pornography, sodomy laws, and sovereignty claims--seeks to bring to the fore alternative sexual practices and machinations that exist outside the sightlines of mainstream cosmopolitan gay male culture. Situating articulations of sexual subjectivity between the interpretive poles of law and performance, Rodriguez argues that forms of agency continually mediate among these various structures of legibility--the rigid confines of the law and the imaginative possibilities of the performative. She reads the strategies of Puerto Rican activists working toward self-determination alongside sexual performances on stage, in commercial pornography, in multi-media installations, on the dance floor, and in the bedroom. Rodriguez examines not only how projections of racialized sex erupt onto various discursive mediums but also how the confluence of racial and gendered anxieties seeps into the gestures and utterances of sexual acts, kinship structures, and activist practices. Ultimately, Sexual Futures, Queer Gestures, and Other Latina Longings reveals--in lyrical style and explicit detail--how sex has been deployed in contemporary queer communities in order to radically reconceptualize sexual politics"--
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1. Approches
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- Créateur.rice noir.e (25)
- Créateur.rice PANDC (24)
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4. Corpus analysé
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- Amérique du Nord (133)
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- Océanie (1)
4. Lieu de production du savoir
- Afrique (3)
- Amérique centrale (3)
- Amérique du Nord (181)
- Amérique du Sud (23)
- Asie (27)
- Europe (36)
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