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Résultats 35 ressources
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In the last decade or so, cinema has revealed itself to be an ideal medium for the transfer and/or remediation of the spoken word as well as stories coming from oral tradition and Indigenous culture. Indeed, cinema is a place of expression which favours cyclical creativity and contributes to the decolonization of stereotyped images propagated by external voices that do not understand the subtleties of languages (real and symbolic) that are anchored in indigenous peoples’ cultural memory. By exploring indigenous cinema as practised by women of diverse nations, this piece demonstrates how cinema can induce the compression and dilation of time, to bring to the audience the fluidity of a story that has been reconfigured according to a new time and carried by spoken words that have chosen to either emancipate themselves from the image or to materialize themselves in it. Furthermore, this article illustrates how a new generation of Indigenous women use cinema to retrace and/or rewrite their personal narrative with the help of autobiographical or collective stories that travel back in time to fill in the blanks left by a fragile memory and to express their will to make peace with a difficult colonial past. Finally, the writings of Lee Maracle (I Am Woman, 1988) and Natasha Kanapé Fontaine (Manifeste Assi, 2014) are being brought forth to show how films such as Suckerfish (Lisa Jackson, 2004) Bithos (Elle-Máijá Tailfeathers, 2015) and Four Faces of the Moon (Amanda Strong, 2016) contribute to the individual and community healing of Indigenous peoples of Canada, through an aesthetic of reconciliation. The exploration of these works, therefore allows us to shed light on and better understand the roles/internal mechanisms of visual autobiographies in the larger context of reconciliation with individual and collective stories/memories.
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Résumé livre : "L’intersectionnalité, telle qu’élaborée par les féministes noires dans les années 1980, permet de réfléchir aux rapports de pouvoir dans leur complexe enchevêtrement. Au-delà d’un certain effet de mode, cette éthique est plus que jamais nécessaire pour comprendre le monde, à l’aube d’une décennie marquée par un virus ayant partout exacerbé la violence et les inégalités, et mis en évidence les systèmes de privilèges. Et qu’arrive-t-il lorsque l’on porte ce regard attentif sur les médias ? Les textes rassemblés dans cet ouvrage explorent avec aplomb les questions de l’inclusion et de l’exclusion médiatiques. Que décoder du traitement média réservé au port du hijab dans le sport, aux agressions sexuelles à l’endroit des femmes noires et autochtones, ou encore, de la place de la sourditude et des transidentités dans l’espace public? Un recueil qui amène son lot de réponses éclairantes et douloureuses, une rareté dans le paysage des études culturelles et médiatiques francophones."--Page 4 de la couverture
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Author Bagele Chilisa updates her groundbreaking textbook to give a new generation of scholars a crucial foundation in indigenous methods, methodologies, and epistemologies. Addressing the increasing emphasis in the classroom and in the field to sensitize researchers and students to diverse perspectives - especially those of women, minority groups, former colonized societies, indigenous people, historically oppressed communities, and people with disabilities, the second edition of Indigenous Research Methodologies situates research in a larger, historical, cultural, and global context to make visible the specific methodologies that are commensurate with thetransformative paradigm of social science research"
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L’exposition Öndia’tahterendih, oubliées ou disparues : Akonessen, Zitya, Marie et les autres, créée par la Boite Rouge Vif, une OBNL autochtone du Québec, et la commissaire wendate Sylvie Paré, présente 10 artistes rendant hommage aux femmes et aux filles autochtones touchées par le féminicide autochtone, tout en cherchant à mobiliser le public. Je souhaite dans le cadre de cet article explorer les stratégies mises en place au sein de l’exposition, telle qu’elle a été présentée au musée de la Civilisation du Québec en 2018. Je conclurai en explorant l’inscription de l’exposition dans le développement d’un commissariat engagé autochtone au Canada.
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This article examines how “colonial time” is called into question in two short films of the National Film Board of Canada’s series Souvenir, from 2015. The question of time lies at the heart of this series, for which the NFB commissioned contemporary Indigenous filmmakers to take up their archives of visual material on Indigenous peoples. The colonial temporal framework is at work in the vast archives of ethnographic and documentary film and photography on Indigenous peoples dating back to the early twentieth century, in which Indigenous people are often represented as part of “vanishing” cultures. Thus, in this article, I underscore the temporal interruptions that occur when ethnographic visual material of Indigenous peoples is put into the hands of contemporary Indigenous artists. I focus first on what it means to repurpose dehumanizing colonial archives and ask whether visual sovereignty is in fact possible within the archives. By analyzing the reappropriation of archival footage in the short films Mobilize by Caroline Monnet and Etlinisigu’niet (Bleed Down) by Jeff Barnaby, I elucidate how the filmmakers break with modes of colonial time through what I propose to call “reframings” that offer alternative ways of conceiving of time. By rehabilitating ethnographic images, these filmmakers refuse to project the material into the distant past and complicate the readability of Indigenous images in the archives, revealing how the reappropriation of old images can be just as powerful as the production of new ones.
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Fin des années 1960 aux Etats-Unis, les Indians of All Tribes impulsent un mouvement de contestations sociales qui a pour but la reconnaissance des droits inhérents aux peuples autochtones à la souveraineté et à l'auto-détermination. L'American Indian Movement et sa branche féminine Women of All Red Nations s'emparent de ces questions sociales, politiques et culturelles. Femmes et hommes entament de concert un processus d'émancipation dont l'accomplissement ne cesse d'être repoussé par les politiques assimilatrices successives du gouvernement états-unien. Au Canada aussi, des mobilisations collectives éclatent dans les années 1980 et 1990, et culminent avec les événements de Restigouche (1984) et la Crise d'Oka (1990). Ces évènements majeurs inspirent toute une jeune génération d'artistes autochtones et de femmes en particulier, formées notamment à l'Institute of American Indian Arts à Santa Fe (Nouveau-Mexique). De formations universitaires approfondies, elles développent des démarches artistiques transdisciplinaires à mi-chemin entre l'histoire de l'art et l'ethnographie. Elles mettent en évidence la porosité et la friabilité des frontières instaurées dans tous les secteurs par la société dominante contre les groupes considérés comme minoritaires. A cette fin, le photographique - par lequel nous désignons la pratique, la technique et l'image photographiques - devient un outil stratégique majeur de réappropriation et de réaffirmation de ce qu'elles sont et tendent à incarner. Ces artistes femmes interrogent grâce à ce médium les façons dont elles ont été représentées et se représentent elles-mêmes dans le cadre de démarches critiques des stéréotypes dont elles font l'objet depuis plusieurs siècles d'appropriation culturelle. Elles repensent par ce biais leurs identités, les rapports qu'elles entretiennent à leurs corps, à leurs sexualités et à leurs genres, à l'aune de leurs propres spiritualités. Grâce à leurs images artistiques et politiques, fruits de pratiques fondées sur une analogie entre la violation de leurs droits, l'exploitation de leurs terres et territoires, et les violences sexuelles dont elles font l'objet, elles continuent à prendre part aux mouvements de résistance actuels qui s'opposent aux projets extractivistes face auxquels elles s'affirment, une nouvelle fois, en première ligne. A partir d'un corpus iconographique de près de 400 œuvres réalisées entre 1969 et 2019, et d'entretiens individuels avec des artistes et des militantes femmes et queer autochtones des Etats-Unis et du Canada, cette thèse a pour objectif de montrer en quoi ces images - en particulier photographiques configurent des épistémologies nouvelles dans une perspective intersectionnelle, décoloniale et anticapitaliste, et s'inscrivent dans la continuité d'un processus de réaffirmation des droits inhérents des peuples autochtones, garantis par la Déclaration des Nations Unies sur les Droits des Peuples Autochtones (2007)
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In this interview, multidisciplinary artist Caroline Monnet discusses how acts of critical self-representation open up new spaces for territorial, linguistic, and identity negotiations and affirmations for Indigenous creators. In this sense, Monnet expresses her desire to put forward exuberant, strong, and diverse representations of Indigenous women in order to counter pervasive rhetorical dynamics of victimhood conveyed by mass media and cinema. As she presents some of the visual and discursive techniques she develops through her films, installations, and photographic works, Monnet reflects on the constructive dialogues – as well as the moments of incommunicability – that emerge and fade within various spaces and contexts of creation and reception. She considers that her individual and collective creative projects fall within a pivotal period of self-determination for Indigenous artists; she thus provides a critical overview of current discourses of (re)concililation.
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Avec Alex Wilson, Jeffrey McNeil, Teddy Syrette, May Ela and Ahmed Maswadeh.
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"Women have long been the creative force behind Native American art, yet their individual contributions have been largely unrecognized, instead treated as anonymous representations of entire cultures. 'Hearts of Our People: Native Women Artists' explores the artistic achievements of Native women and establishes their rightful place in the art world. This lavishly illustrated book, a companion to the landmark exhibition, includes works of art from antiquity to the present, made in a variety of media from textiles and beadwork to video and digital arts. It showcases more than 115 artists from the United States and Canada, spanning over one thousand years, to reveal the ingenuity and innovation fthat have always been foundational to the art of Native women."--Page 4 de la couverture.
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Cet article se penche sur les relations et collaborations récentes entre les cinéastes autochtones et québécois. Une brève exploration des représentations autochtones antérieures et du contexte contemporain de co-réalisation Québec/Autochtonie nous permet d’esquisser un portrait plus nuancé des nouvelles configurations transnationales du paysage cinématographique québécois. De même, les notions d’autochtonisation du médium, de souveraineté visuelle et de survivance nous aideront à mieux cerner les œuvres de fiction réalisées par des cinéastes autochtones, qui contribuent à l’enrichissement d’un cinéma qui propose de nouvelles façons d’habiter les territoires québécois/autochtones.
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Dans le contexte de l’héritage canadien de colonialisme et de profond racisme, les musées ont contribué à l’oppression des Noir.e.s, des communautés de couleur et des peuples autochtones en gardant le silence ou en supprimant certaines histoires sous prétexte d’« objectivité ». Cet article examine les pratiques commissariales de deux femmes noires canadiennes, Gaëtane Verna, directrice et conservatrice en chef de la galerie d’art contemporain The Power Plant, et Andrea Fatona, commissaire indépendante, afin de situer le commissariat critique à l’intérieur de perspectives afroféministes intersectionnelles. En conformité avec une base conceptuelle fondamentale de ce féminisme, je soutiens que ce qui rend l’acte commissarial « critique » est la reconnaissance non seulement de la position qu’une personne occupe dans la société, mais aussi de celles dont elle ne fait pas toujours l’expérience. En examinant les pratiques de ces deux femmes, je mets au jour une riche histoire de l’art et du commissariat des Noir.e.s au Canada.
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"Si tous les groupes humains sont touchés par la violence à grande échelle, les femmes la subissent sous des formes spécifiques, comme en témoignent les assassinats systémiques des femmes et des filles autochtones en Amérique du Nord et en Amérique latine, ou encore les nombreux conflits armés (Syrie, Lybie, Birmanie, entre autres) dans lesquels le viol est érigé en arme de guerre. Les deux phénomènes peuvent d'ailleurs se recouper puisque l'un des tout premiers féminicides à avoir été qualifié et documenté comme tel en Amérique est celui ayant été perpétré contre les femmes mayas durant la guerre civile guatémaltèque au début des années 1980. Cependant, les femmes ne sont pas seulement les victimes de la violence de masse, puisqu'elles sont aussi les premières à témoigner et dénoncer pour faire barrage à cette violence. Ce numéro hors-série regroupe des articles et des projets visuels qui décrivent et analysent la violence de masse liée au genre. Il s'agit de réfléchir sur la manière de représenter cette violence et d'en témoigner, d'autant plus qu'elle est bien souvent rendue invisible et inaudible par le patriarcat, le colonialisme, les intérêts politiques en présence ou l'impéritie de l'État."
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Shelley Niro is widely known for her ability to explode myths, transgress boundaries and embody the ethos of her matriarchal culture in a wide variety of mediums including photography, installation, film and painting. Niro creates photographic series that emphasize the medium?s inherent capacity for narrative and representation. She pushes the limits of photography by incorporating Mohawk imagery, re-appropriating traditional stories such as Skywoman and The Peacemaker, and by focusing on contemporary subjects with wit, irony and campy humor. Niro marries portraiture, performance art and satire by having her subjects and herself perform for the camera in ways that gently invite audiences to rethink their beliefs and preconceptions about indigenous peoples and themselves. With compassion and deep insight, Niro opens up the fault lines and desires of gender, sexuality and culture to create images of freedom from the status quo in representation. Photography was a medium that helped subjugate indigenous peoples, but in Niro?s revolutionary hands it empowers
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Marie-Hélène Cousineau, qui regroupe des femmes inuits de la communauté d’Igloolik, utilise la vidéo pour démontrer l’importance de la femme inuit dans le développement et la cohésion de l’unité sociale et familiale de l’Arctique (passé, présent et futur). Soulignant la spécificité culturelle des femmes d’Igloolik, ainsi que la portée universelle de questions reliées par exemple à la maternité, au pouvoir et au potentiel des femmes qui sont considérées comme des agents de changement sociétal participant à la transmission et au renouvellement de la connaissance traditionnelle, les cinéastes d’Arnait ont participé à des projets novateurs (telle que l’initiative Live from the Toundra) où les outils technologiques (Internet, blogues, capsules vidéos, radio, satellite) ont servis à établir des ponts entre les di érentes communautés du Nord."
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En réaction au féminicide autochtone au Canada et à l’inertie du gouvernement canadien, des groupes militants, des associations de familles et de proches des disparues ainsi que des groupes de femmes autochtones lancent régulièrement des actions commémoratives diverses. L’auteure a mené une enquête ethnographique lors de l’installation artistique commémorative Walking With Our Sisters présentée à Ottawa en 2015, projet réalisé par l’artiste métisse Christi Belcourt. Ainsi, l’auteure s’est interrogée sur la valorisation des femmes autochtones et leur prise de pouvoir au travers de ce processus. Elle remet en question la définition du féminisme occidental en prenant en considération les critiques formulées par les féministes autochtones
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Violence and the dead are major thematics in the sociopolitical art of Teresa Margolles. Born in Culiacan, Mexico, Margolles unfalteringly exposes the social causes and consequences of the endemic violence that ravages her country: violent deaths from the drug trade, exclusions, feminicides, and social injustice. Many of her works consist of substances or objects that have been in close contact to violent crimes and dead bodies, such as water with which corpses have been cleaned, blood-soaked earth, or fabric drenched in body fluids. This monograph brings together works from the past decade, along with pieces that have never been shown before, including sculptural and photographic installations, performative interventions and videos. Spare, yet powerfully moving, Margolles's work reaches out and brings the viewer into the world of those whose lives have been made invisible.
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The publication of Whose Land Is It Anyway? A Manual for Decolonization is inspired by a 2016 speaking tour by Arthur Manuel, less than a year before his untimely passing in January 2017. The handbook provides a variety of Indigenous perspectives on the history of colonialism, current Indigenous activism and resistance, and outlines the path forward to reconciliation
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Le territoire constitue une force déterminante dans la création artistique. Les prairies austères, notamment, exigent des artistes actuels comme de ceux qui les ont précédés une adaptation constante, déterminée par l'accès aux ressources et la nécessité de mobilité. Cet article s'intéresse à l'impact du territoire sur la pratique du perlage telle qu'exercée par les femmes autochtones. Il met en relation des exemples de perlage traditionnel conservés dans les collections muséales de la Saskatchewan avec les œuvres de trois artistes contemporaines autochtones des plaines, soit Ruth Cuthand, Judy Anderson et Katherine Boyer. La comparaison vise à mieux comprendre le processus intergénérationnel de transmission des pratiques ancestrales et ainsi révéler comment s'exprime le territoire dans les objets et œuvres ornés de perles, qui contribuent à façonner le récit des plaines.
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1. Approches
- Genre et sexualité
- Approches sociologiques (3)
- Épistémologies autochtones (30)
- Étude des représentations (2)
- Histoire/historiographie critique (4)
- Méthodologie de recherche décoloniale (1)
- Muséologie critique (5)
- Théorie(s) et épistémologies des médias (1)
- Théories postcoloniales et décoloniales (31)
2. Auteur.rice.s et créateur.rice.s
- Auteur.rice (15)
- Auteur.rice autochtone (12)
- Auteur.rice LGBTQ+ (1)
- Auteur.rice noir.e (2)
- Auteur.rice PANDC (1)
- Autrice (17)
- Créateur.rice autochtone (29)
- Créateur.rice LGBTQ+ (4)
- Créateur.rice noir.e (1)
- Créateur.rice PANDC (4)
- Créatrice (28)
- Identités diasporiques (1)
4. Corpus analysé
- Afrique (2)
- Amérique centrale (3)
- Amérique du Nord (32)
- Amérique du Sud (1)
- Asie (2)
- Océanie (1)
4. Lieu de production du savoir
- Afrique (1)
- Amérique centrale (1)
- Amérique du Nord (33)
- Europe (1)
- Océanie (1)