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5. Pratiques médiatiques
  • In several cities in the Southwest and Midwest with sizable enclaves of Chicanos, there are to be found considerable numbers of images that have become leitmotifs of Chicano art. In their ubiquity, these motifs demonstrate that the Chicano phase of Mexican-American art (from 1965 to the 1980s) was nationally dispersed, shared certain common philosophies, and established a network that promoted a hitherto nonexistent cohesion. In other words, it was a movement, not just an individual assembly of Mexican-descent artists. In what follows, Chicano art is examined as statements of a conquered and oppressed people countering oppression and determining their own destiny, though not all the producers of these images necessarily saw their production in the political way they are framed below. Examples have been chosen specifically to show how, in response to exploitation, artists have taken an affirmative stance celebrating race, ethnicity, and class.

  • Michelle Browder’s “The Mothers of Gynecology” remembers Black women who endured surgeries without anesthesia, or consent.

  • This book explores crucial moments in the emergence of feminine culture in Colombia hitherto unexamined in English-language criticism through an examination of the work of ground-breaking artist Débora Arango, best-selling novelist Laura Restrepo, and three generations of documentary filmmakers.

  • What does it mean to be white? This remains the question at large in the continued effort to examine how white racial identity is constructed and how systems of white privilege operate in everyday life. White Out brings together the original work of leading scholars across the disciplines of sociology, philosophy, history, and anthropology to give readers an important and cutting-edge study of ""whiteness""

  • Comme naguère Jean-Jacques Rousseau dénonçait le scandale d'une société fondée sur l'inégalité, avec la même clarté, et un bonheur d'écriture que seule peut inspirer la passion du juste, Aimé Césaire prend ses distance par rapport au monde occidental et le juge. Ce discours est un acte d'accusation et de libération. Sont assignés quelques ténors de la civilisation blanche et de son idéologie mystifiante, l'Humanisme formel et froid. En pleine lumière sont exposées d'horribles réalités : la barbarie du colonisateur et le malheur du colonisé, le fait même de la colonisation qui n'est qu'une machine exploiteuse d'hommes et déshumanisante, une machine à détruire des civilisations qui étaient belles, dignes et fraternelles. C'est la première fois qu'avec cette force est proclamée, face à l'Occident, la valeur des cultures nègres. Mais la violence de la pureté du cri sont à la mesure d'une grande exigence, ce texte chaud, à chaque instant, témoigne du souci des hommes, d'une authentique universalité humaine. Il s'inscrit dans la lignée de ces textes majeurs qui ne cessent de réveiller en chacun de nous la générosité de la lucidité révolutionnaires. Le Discours sur le colonialisme est suivi du Discours sur la Négritude, qu'Aimé Césaire a prononcé à l'Université Internationale de Floride (Miami), en 1987.

  • Depuis quelques décennies, certains artistes colombiens cherchent à repenser ce que peut être aujourd’hui l’identité colombienne, et plus concrètement celle de l’artiste. Au-delà du stéréotype de ce qu’est le « Colombien » vu de l’extérieur, au-delà d’une histoire coloniale – et toutes ses problématiques – commune aux pays d’Amérique latine, ainsi que d’une histoire récente plus particulière connue pour son extrême violence, nous pouvons affirmer que l’identité colombienne est le résultat d’identités multiples, diverses et variées. Par ailleurs, il existe un dénominateur commun qui peut la définir car elle s’est construite durant ces deux derniers siècles à partir d’un concept : celui de « l’hybridité ».

  • "Les liens entre l'art contemporain et les questions de colonialité, postcolonialité, et décolonialité sont anciens et multiples. Des artistes occidentaux et non-occidentaux, depuis plusieurs décennies déjà, s'en sont emparés pour produire des œuvres qui témoignent de leurs engagements politiques, sociétaux et esthétiques. Des concepts que les études postcoloniales ont approfondies ou inventées – agency (agentivité), mimicry (mimétisme/simulacre), ou essentialisme stratégique –, en autant d'outils utiles à démêler la complexité des relations coloniales et, au-delà, de toutes les relations de domination, sont ainsi revisités par les artistes. D'autre part, des auteurs, relevant de ces champs d'études qui conservent aujourd'hui toute leur actualité politique et leur pertinence théorique, disent à leur tour l'intérêt qu'ils portent à la création contemporaine. Associant vingt historiens de l'art et chercheurs en littérature, philosophie, droit ou psychanalyse, Postcolonial/Décolonial. La preuve par l'art présente des travaux portant sur des démarches artistiques (Betye Saar, Fred Wilson, Sarkis, Lidwien van de Ven, Voluspa Jarpa, des artistes du collectif Mira au Mexique, Iris Kensmil, Jean Renoir, et bien d'autres), mais aussi sur des propositions institutionnelles (notamment initiées par le Centro de Arte y Comunicación de Buenos Aires, la Biennale de Venise ou le Van Abbemuseum d'Eindhoven), associées en de nouveaux réseaux de solidarités. Une place particulière est réservée aux singularités artistiques, théoriques et juridiques en Amérique latine, lieu d'émergence des théories décoloniales. Sous un angle historiographique et épistémologique, on trouvera ici des analyses des fondements historiques, théoriques et idéologiques du postcolonial dont les théorisations, loin de la saturation conceptuelle dont certains veulent les accuser, concernent particulièrement l'histoire de l'art. "

  • Réfléchissant comme l’a fait Fanon, à partir de « la condition ontologique-existentielle racialisée du sujet colonisé », cet article se propose d’analyser des pratiques artistiques contemporaines qui cherchent à réactualiser le statut de l’archive. En faisant appel à la pensée décoloniale latino-américaine, nous allons voir comment des artistes affectés par des processus de « sélection et de répression » - enracinés dans les expériences subjectives et culturelles des populations regroupées sous le terme Sud global - ont ré-apprivoisé les archives, donnant lieu à des pratiques artistiques décoloniales ou pratiques artistiques de « ré-invention » de soi.

  • While sharing fundamental similarities with other colonial and post-colonial experiences, Latin America has a unique history of having been the proving ground for early Spanish and Portuguese imperial projects, of having experienced a relatively long duration of – but also historically early end to – these projects, and of negotiating a particular and complex trajectory of internal and external post-colonial relations. What can the study of this distinct colonial and post-colonial experience contribute to a broader program of postcolonial sociology? Conversely, what can a revitalized postcolonial sociology contribute to the study of Latin America? This article develops provisional answers to these questions by reviewing major currents in South and North American scholarship on the Latin American colonial and post-colonial experience. Some of this scholarship self-consciously identifies with broader movements in postcolonial studies; but much of it – both historical and contemporary – does not. By bringing together diverse strands of thought, this article sheds new light on what postcolonialism means in the Latin American context, while using the comparative leverage that this set of often overlooked cases provides to contribute to a new program of postcolonial sociology.

  • Quand les conditions requises pour le dialogue ne sont pas réunies, il est difficile d’expliquer à une femme blanche : " écoute, nous ne voulons pas qu’on nous impose des de critères féministes hégémoniques " . Cela étant, je reconnais et j’apprécie tout ce que j’ai appris sur les différents courants féministes. Car grâce à eux, je me reconnais comme sujette épistémique et je peux me penser à partir du corps et de l’espace où je vis. Ou encore tisser des idées féministes. C’est ainsi que la construction consciente de mon identité féministe communautaire se renforce et en même temps, nous contribuons au mouvement féministe dans le monde. Par exemple, l’une des étapes que nous devons franchir passe par la langue : nommer dans nos propres langues, qui auront été libérées, les catégories et les concepts que nous élaborons pour analyser l’oppression subie par notre peuple dans l’histoire et notre libération en tant que femmes indigènes, autochtones, paysannes, rurales, ou villageoises. Francesca Gargallo est une écrivaine et féministe autonome italo-mexicaine. Licenciée en philosophie de la Sapienza de Rome et docteure en Études Latinoaméricaines de l’UNAM mexicaine, cette spécialiste de l’histoire des idées féministes, prenant acte de l’échec de l’utopie socialiste, propose de chercher des alternatives à partir d’un féminisme clairement antiraciste, qui fasse la critique de l’ eurocentrisme. Elle s’intéresse au concept de colonialisme interne de Pablo González Casanova, ou de Silvia Rivera Cusicanqui. Le livre dont nous traduisons deux extraits, Feminismos desde Abya Yala. Ideas y proposiciones de las mujeres de 607 pueblos en NuestraAmérica, a été publié en 2012 aux éditions Desde abajo.

  • Ce texte est la traduction de l’introduction au livre de Santiago Castro-Gómez, La hybris del punto cero: ciencia, raza e ilustración en Nueva Granada (1750-1816), Bogota: Ed. Pontificia Universidad Javeriana, 2005.

  • "En Amérique latine comme ailleurs, la critique postcoloniale apparaît comme une condition pour le renouvellement des dialogues interculturels orientés vers la construction d'une modernité alternative, ou d'une vraie postmodernité, fondée sur une autre manière d'habiter la terre, moins dévastatrice pour la nature comme pour les humains. Reprenant d'une manière inédite la perspective ouverte au XXe siècle par des auteurs comme José Carlos Mariátegui, Alberto Flores Galindo, Pablo González Casanova ou René Zavaleta, les études postcoloniales latino-américaines contribuent à la critique d'un modèle culturel, social et politique fondé sur le clivage traditionnel entre la " civilisation " et la "barbarie". Articulée initialement par un versant de la modernité européenne qui trouvera au XVIIIe siècle une forme systématique dans l'anthropologie des Lumières (M. Duchet), cette dichotomie a été au départ la matrice idéologique de la domination coloniale européenne, et, plus tard, de celle des nouvelles élites " républicaines " attelées à la tâche de construire l'unité sociale et politique sur la base du modèle européen de l'État-nation. Au XIXe siècle et durant une bonne partie du XXe, l'unité de la "Nation" est imaginée de telle manière qu'elle implique l'exclusion de la différence culturelle dans l'espace public. Or, depuis les quatre dernières décennies, les nouvelles formes de la mobilisation indienne et la renaissance des identités afro-américaines participent à la crise des modèles identitaires établis et au surgissement, dans divers domaines du culturel et du politique, de manières inédites d'imaginer l'identité (subjective, sociale, culturelle, nationale) et d'assumer la diversité culturelle (inter-culturalité, multiculturalismes, indianisation) dans la sphère publique. Le présent ouvrage propose un aperçu des problématiques, recherches et discussions actuelles sur le postcolonial en Amérique latine, en prenant comme fil conducteur les processus de reconfiguration identitaire liés à l' " émergence indienne " et au renouveau actuel des identités afro-américaines."--Page 4 de la couverture.

  • El feminismo hegemónico latinoamericano entró en crisis en los años noventa por su creciente contubernio con el Estado liberal, así como por su práctica política carente de teoría. No supo cómo responder a los desaires de la izquierda masculinista y quedó intacto por los nuevos teóricos de la descolonialidad. Su acción y pensamiento no sólo se manifestaron profundamente colonizados por Occidente, sino que no encontraron una voz clara para entrar en diálogo con ciertas corrientes del feminimo latinoamericano que cuestionaron sus postulados de género, raza y heteronormatividad.

  • Cet article est une introduction à la pensée critique latino-américaine, de la philosophie de la libération au tournant décolonial proposé par le groupe de recherche pluridisciplinaire Modernité/Colonialité. Dans un premier temps sont présentées les principales contributions de la philosophie de la libération en tant que pensée critique latino-américaine. Est abordée ensuite la question de la pertinence actuelle des motivations et des inquiétudes initiales de la philosophie de la libération, ainsi que la pertinence de ses thèses et de ses principales catégories. Puis sont présentées les principales critiques adressées à ce courant de pensée en quarante ans d’existence. Enfin est introduit le tournant décolonial du groupe Modernité/Colonialité. L’accent est mis sur la notion de pluriversalité que proposent les penseurs critiques latino-américains présentés dans cet article.

  • La idea de elaborar un número sobre las luchas de las mujeres y las feministas en América Latina y el Caribe surgió de un encuentro entre Sabine Masson (Suiza), Jules Falquet (Francia) y Ochy Curiel (República Dominicana), cuyos caminos se cruzaron en el continente latinoamericano por razones personales y políticas. Debatimos y reflexionamos juntas sobre la cuestión de las barreras de "raza" y de clase que nos atraviesan a las feministas de diferentes partes del mundo, y que son en particular el reflejo de las relaciones de dominación entre el Sur y el Norte. Precisamente por estas barreras, las experiencias políticas y el trabajo de construcción colectiva de muchas feministas y mujeres, especialmente de América Latina y el Caribe, siguen siendo desconocidas para la mayoría de las feministas de otras latitudes, y de poco interés para las revistas académicas feministas de los países ricos. Oponerse a esta invisibilización y contribuir, aunque sea a nivel experimental y muy modesto, a la deconstrucción de estas barreras, fue nuestra principal motivación para organizar este número en una revista francófona como Nouvelles Questions Féministes. Sin embargo, el trabajo de coordinación presentó importantes contradicciones: primero, entre nosotros mismos. En primer lugar, tuvimos que reconocer e integrar las diferencias y similitudes de nuestras respectivas posiciones, para llegar a un consenso que nos permitiera desarrollar esta cuestión juntos. En segundo lugar, nos enfrentamos al riesgo de reproducir una vez más el saqueo de los conocimientos de las mujeres indias, afrodescendientes y mestizas latinoamericanas y caribeñas por parte de los "expertos del Norte". Los textos se traducirían al francés, lo que significaría que una ínfima minoría de mujeres latinoamericanas y caribeñas tendría acceso a ellos, mientras circulaban por Europa, enriqueciendo una vez más el conocimiento de las mujeres de los países ricos con el trabajo, las luchas, las historias y los escritos de las mujeres de los países pobres. Ante este problema, decidimos que la publicación de este número fuera acompañada de una versión en español, con el objetivo de hacer circular y compartir esta producción intelectual en América Latina y el Caribe   L’idée de faire un numéro sur les luttes de femmes et les luttes féministes en Amérique latine et aux Caraïbes a surgi de la rencontre entre Sabine Masson (Suisse), Jules Falquet (France) et Ochy Curiel (République Dominicaine), dont les chemins se sont croisés sur le continent latino-américain pour des raisons personnelles autant que politiques. Nous avons débattu et réfléchi ensemble sur la question des barrières de « race » et de classe qui nous traversent, nous les féministes de différentes parties du monde, et qui sont notamment le reflet des rapports de domination entre le Sud et le Nord. Justement à cause de ces barrières, les expériences politiques et le travail de construction collective de beaucoup de féministes et de femmes, notamment latino-américaines et des Caraïbes, demeurent inconnus de la plupart des féministes d’autres latitudes, et intéressent peu les revues féministes académiques des pays riches. S’opposer à cette invisibilisation et contribuer, même si ce n’est qu’à un niveau expérimental et très modeste, à déconstruire ces barrières, a constitué notre principale motivation pour organiser ce numéro dans une revue francophone comme Nouvelles Questions Féministes . Néanmoins, le travail de coordination présentait d’importantes contradictions : d’abord, entre nous. Pour commencer, nous avons dû reconnaître et intégrer les différences et les similitudes de nos positions respectives, afin de parvenir à un consensus qui nous permette d’élaborer ce numéro ensemble. Ensuite, nous nous confrontions au risque de reproduire encore une fois le pillage des connaissances des femmes indiennes, afro-descendantes et métisses latino-américaines et des Caraïbes par les « expertes du Nord ». Les textes allaient être traduits en français, c’est-à-dire qu’une infime minorité de femmes latino-américaines et des Caraïbes pourrait y avoir accès, pendant qu’ils circuleraient en Europe, enrichissant une fois de plus le savoir des femmes des pays riches à partir du travail, des luttes, des histoires et des écrits des femmes des pays pauvres. Face à ce problème, nous avons décidé que la publication de ce numéro allait s’accompagner d’une version en espagnol, dans le but de faire circuler et de partager cette production intellectuelle en Amérique latine et aux Caraïbes

  • En esta charla conversaremos sobre las luchas históricas por la reivindicación de los derechos del pueblo afro que están detrás de su estética, específicamente en dos de sus expresiones femeninas: el turbante afro y el pelo natural, los cuales han servido como elementos de resistencia para la pervivencia de las prácticas y costumbres ancestrales. Como parte de la exposición temporal del Museo del Oro 'A bordo de un navío esclavista, La Marie-Séraphique' (que se presentó en Bogotá del 7 de octubre de 2018 al 7 de abril de 2019) hablamos en el museo sobre algunos peinados ancestrales, como la espina de pescado, las tropas, el hundidito, el ciempiés y la vicha, y sobre los usos, significados y modelos de los turbantes afro, como la cadena del esclavo, la autoridad, el kitambala, el enkeycha y el doek. El termino mata ‘e pelo surge de las expresiones propias de nuestras ancestras, que se referían al pelo afro cómo una gran mata (árbol), frondosa, incontrolable y rizada, que requería unos cuidados particulares por su condición crespa, abundante y diversa. El cuerpo de la mujer negra, raizal y palenquera ha estado históricamente ligado a las luchas por la reivindicación de los derechos del pueblo afro, siendo la mata ‘e pelo el elemento estético que más las ha transmitido. Entre las personas de ancestros africanos, la estética del pelo afro se remonta a un pasado cargado de lucha y resistencia, pues las trenzas fueron usadas para la elaboración de mapas que marcaban el camino a la libertad de los cimarrones. Las mujeres se reunían en el patio para peinar a las más pequeñas. Diseñaban en su cabeza un mapa lleno de caminitos y salidas de escape, en el que ubicaban los montes, ríos y árboles más altos. Así, al verlas, los hombres sabían cuáles rutas tomar. Su código, desconocido para los amos, les permitía a los esclavizados huir. El balance humano de la trata de cautivos africanos a través del Atlántico es dramático: con una inmensa brutalidad, desplazó a 13 millones de hombres, mujeres y niños entre la segunda mitad del siglo XVI y finales del siglo XIX. #ElMuseoDelOroTambiénEsAfro Producción Banco de la República Realización Santiago Martínez

Dernière mise à jour depuis la base de données : 31/10/2025 05:00 (EDT)