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Les auteures dressent le portrait tant des défis actuels que des possibilités qui naissent des relations interculturelles se tissant entre commissaires et cinéastes autochtones et non-autochtones dans le cadre du plus grand festival du film autochtone du Brésil, Cine Kurumin. Ce festival annuel, fondé en 2011, se déroule dans des villages ruraux autochtones, de même que dans des métropoles brésiliennes, attirant ainsi des auditoires variés. Le festival est ouvert aux cinéastes autochtones et non-autochtones qui produisent du matériel audiovisuel portant sur des sujets autochtones de partout dans le monde. Divers processus créatifs y sont encouragés grâce à l’organisation d’ateliers de scénarisation, et des partenariats établis avec des chaînes de télévision permettent une plus large diffusion des films sélectionnés. Alors que les productions audiovisuelles autochtones se développent, leurs contenus se diversifient ; elles englobent en effet de plus en plus de thèmes et de styles, de formats et de perspectives variées. En s’appuyant sur un cadre théorique postcolonial et décolonial, les auteures proposent de nouvelles perspectives sur un cinéma en pleine expansion ; les réalisateurs autochtones et leurs films circulent de plus en plus au sein de festivals non thématiques, reçoivent des prix et font rayonner leurs propres voix et points de vue auprès de publics variés, ce qui crée de nombreuses possibilités d’interactions et de dialogues interculturels. En outre, la mise sur pied de Cine Kurumin témoigne du pouvoir des productions audiovisuelles autochtones de générer des relations interculturelles entre cinéastes, commissaires et public.
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While sharing fundamental similarities with other colonial and post-colonial experiences, Latin America has a unique history of having been the proving ground for early Spanish and Portuguese imperial projects, of having experienced a relatively long duration of – but also historically early end to – these projects, and of negotiating a particular and complex trajectory of internal and external post-colonial relations. What can the study of this distinct colonial and post-colonial experience contribute to a broader program of postcolonial sociology? Conversely, what can a revitalized postcolonial sociology contribute to the study of Latin America? This article develops provisional answers to these questions by reviewing major currents in South and North American scholarship on the Latin American colonial and post-colonial experience. Some of this scholarship self-consciously identifies with broader movements in postcolonial studies; but much of it – both historical and contemporary – does not. By bringing together diverse strands of thought, this article sheds new light on what postcolonialism means in the Latin American context, while using the comparative leverage that this set of often overlooked cases provides to contribute to a new program of postcolonial sociology.
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Rapport commandé par le Conseil des arts de Montréal
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L’exposition Öndia’tahterendih, oubliées ou disparues : Akonessen, Zitya, Marie et les autres, créée par la Boite Rouge Vif, une OBNL autochtone du Québec, et la commissaire wendate Sylvie Paré, présente 10 artistes rendant hommage aux femmes et aux filles autochtones touchées par le féminicide autochtone, tout en cherchant à mobiliser le public. Je souhaite dans le cadre de cet article explorer les stratégies mises en place au sein de l’exposition, telle qu’elle a été présentée au musée de la Civilisation du Québec en 2018. Je conclurai en explorant l’inscription de l’exposition dans le développement d’un commissariat engagé autochtone au Canada.
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Anthropologists of the senses have long argued that cultures differ in their sensory registers. This groundbreaking volume applies this idea to material culture and the social practices that endow objects with meanings in both colonial and postcolonial relationships. It challenges the privileged position of the sense of vision in the analysis of material culture. Contributors argue that vision can only be understood in relation to the other senses. In this they present another challenge to the assumed western five-sense model, and show how our understanding of material culture in both historical and contemporary contexts might be reconfigured if we consider the role of smell, taste, touch and sound, as well as sight, in making meanings about objects.
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Indians in northeastern North America produced a variety of art objects for sale to travelers and tourists during the 18th and 19th centuries. This art is of high quality and great aesthetic interest, but has been largely ignored by scholars. This study combines fieldwork, art historical analysis
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Chronicles the global critical reception of Aboriginal art since the early 1980s and argues for a re-evaluation of Aboriginal art's critical intervention into contemporary art.
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Le colloque « L’appropriation culturelle et les peuples autochtones : entre protection du patrimoine et liberté de création », organisé à l’UQAM en avril 2018, a suscité un dialogue fructueux à propos des multiples dimensions de l’appropriation culturelle. Réunissant des acteurs des milieux des arts et de la culture, du droit, de la politique, du tourisme et de la santé, ce colloque a permis de susciter des avenues de réflexion ainsi que différentes pistes d’action. Ce colloque, organisé par le Groupe de recherche interuniversitaire sur les affirmations autochtones contemporaines (GRIAAC-UQAM) en collaboration avec la Faculté des sciences humaines (FSH), la Société Recherches amérindiennes au Québec (SRAQ) et l’organisme Terres en vues, visait à réunir des experts et des praticiens des cultures et des sociétés autochtones (Premières Nations, Inuits et Métis), mais aussi des spécialistes des questions juridiques liées à la propriété intellectuelle, au droit d’auteur et aux droits collectifs, autour d’une question commune : comment respecter et protéger les traditions, les conceptions, les symboles, les savoirs, les patrimoines culturels matériels et immatériels autochtones, tout en continuant à favoriser la créativité et les échanges entre les cultures? À travers des présentations générales et des tables rondes réalisées sous forme d’ateliers, ce colloque visait non seulement à poser les termes de ces questions complexes, mais également à identifier des pistes concrètes d’actions pour que soient reconnues et respectées l’histoire, les lois et l’épanouissement tant des cultures autochtones que des autres cultures, et en particulier de la culture québécoise.
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"D'horizons et d'estuaires. Entre mémoires et créations autochtones est une collection d'essais réunissant les voix de 16 artistes, commissaires, historien·ne·s de l'art et travailleur·se·s culturel·le·s autochtones, tant francophones qu'anglophones, œuvrant dans les territoires que l'on nomme Québec. Faisant suite à des expositions, des performances, des résidences d'artistes et des discussions mises en place lors du Projet Tiohtià:ke (2017-2019) du Collectif des commissaires autochtones, ces textes honorent les relations et les affinités qui sont au cœur de ces pratiques en arts visuels. Quelle place occupe actuellement les créations visuelles autochtones dans la société québécoise? Comment les créateur·trice·s imaginent-iels le futur de leurs expressions culturelles? Par la diversité des points de vue et les enjeux soulevés par ces écrits, ce livre pose des questions cruciales sur l'avenir des arts autochtones et ouvre la porte à des dialogues longtemps attendus au Québec qui, nous l'espérons, permettront de créer de réels changements positifs. Il est maintenant temps de plonger dans ces imaginaires collectifs éblouissants et de nager dans les eaux ondulantes de ces mémoires résilientes. Le texte est accompagné de 28 photographies d'œuvres d'artistes autochtones."-- Fourni par l'éditeur
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Le collectif d'artistes Nation to Nation crée en 1996 CyberPowWow, une galerie d'art numérique autochtone en ligne. Entre 1997 et 2004, le projet voit quatre éditions se succéder et plus d'une vingtaine d'artistes y participer. CPW développe un modèle alternatif pour une production, une diffusion et une critique autodéterminée des arts numériques autochtones au Canada, ce qui lui confère une place importante dans la structuration de cette scène. Le présent mémoire vise à étudier la position de CPW - sa plateforme muséographique et ses œuvres - au sein d'un ensemble de discours chronopolitiques qui opèrent à l'intersection des arts, des technologies numériques et des identités autochtones
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La idea de elaborar un número sobre las luchas de las mujeres y las feministas en América Latina y el Caribe surgió de un encuentro entre Sabine Masson (Suiza), Jules Falquet (Francia) y Ochy Curiel (República Dominicana), cuyos caminos se cruzaron en el continente latinoamericano por razones personales y políticas. Debatimos y reflexionamos juntas sobre la cuestión de las barreras de "raza" y de clase que nos atraviesan a las feministas de diferentes partes del mundo, y que son en particular el reflejo de las relaciones de dominación entre el Sur y el Norte. Precisamente por estas barreras, las experiencias políticas y el trabajo de construcción colectiva de muchas feministas y mujeres, especialmente de América Latina y el Caribe, siguen siendo desconocidas para la mayoría de las feministas de otras latitudes, y de poco interés para las revistas académicas feministas de los países ricos. Oponerse a esta invisibilización y contribuir, aunque sea a nivel experimental y muy modesto, a la deconstrucción de estas barreras, fue nuestra principal motivación para organizar este número en una revista francófona como Nouvelles Questions Féministes. Sin embargo, el trabajo de coordinación presentó importantes contradicciones: primero, entre nosotros mismos. En primer lugar, tuvimos que reconocer e integrar las diferencias y similitudes de nuestras respectivas posiciones, para llegar a un consenso que nos permitiera desarrollar esta cuestión juntos. En segundo lugar, nos enfrentamos al riesgo de reproducir una vez más el saqueo de los conocimientos de las mujeres indias, afrodescendientes y mestizas latinoamericanas y caribeñas por parte de los "expertos del Norte". Los textos se traducirían al francés, lo que significaría que una ínfima minoría de mujeres latinoamericanas y caribeñas tendría acceso a ellos, mientras circulaban por Europa, enriqueciendo una vez más el conocimiento de las mujeres de los países ricos con el trabajo, las luchas, las historias y los escritos de las mujeres de los países pobres. Ante este problema, decidimos que la publicación de este número fuera acompañada de una versión en español, con el objetivo de hacer circular y compartir esta producción intelectual en América Latina y el Caribe L’idée de faire un numéro sur les luttes de femmes et les luttes féministes en Amérique latine et aux Caraïbes a surgi de la rencontre entre Sabine Masson (Suisse), Jules Falquet (France) et Ochy Curiel (République Dominicaine), dont les chemins se sont croisés sur le continent latino-américain pour des raisons personnelles autant que politiques. Nous avons débattu et réfléchi ensemble sur la question des barrières de « race » et de classe qui nous traversent, nous les féministes de différentes parties du monde, et qui sont notamment le reflet des rapports de domination entre le Sud et le Nord. Justement à cause de ces barrières, les expériences politiques et le travail de construction collective de beaucoup de féministes et de femmes, notamment latino-américaines et des Caraïbes, demeurent inconnus de la plupart des féministes d’autres latitudes, et intéressent peu les revues féministes académiques des pays riches. S’opposer à cette invisibilisation et contribuer, même si ce n’est qu’à un niveau expérimental et très modeste, à déconstruire ces barrières, a constitué notre principale motivation pour organiser ce numéro dans une revue francophone comme Nouvelles Questions Féministes . Néanmoins, le travail de coordination présentait d’importantes contradictions : d’abord, entre nous. Pour commencer, nous avons dû reconnaître et intégrer les différences et les similitudes de nos positions respectives, afin de parvenir à un consensus qui nous permette d’élaborer ce numéro ensemble. Ensuite, nous nous confrontions au risque de reproduire encore une fois le pillage des connaissances des femmes indiennes, afro-descendantes et métisses latino-américaines et des Caraïbes par les « expertes du Nord ». Les textes allaient être traduits en français, c’est-à-dire qu’une infime minorité de femmes latino-américaines et des Caraïbes pourrait y avoir accès, pendant qu’ils circuleraient en Europe, enrichissant une fois de plus le savoir des femmes des pays riches à partir du travail, des luttes, des histoires et des écrits des femmes des pays pauvres. Face à ce problème, nous avons décidé que la publication de ce numéro allait s’accompagner d’une version en espagnol, dans le but de faire circuler et de partager cette production intellectuelle en Amérique latine et aux Caraïbes
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La exposición Presencia negra en Bogotá hace parte de la investigación en Migraciones que desde la Universidad Nacional lideran Mercedes Angola y Maguemati Wabgou. Está presente en el Claustro de San Agustín, como un homenaje a los hacedores de grandes historias que se desconocen, personas cuyos aportes a la construcción de la sociedad colombiana y a la consolidación de la identidad nacional desde diversas perspectivas y disciplinas ha invisibilizado la historia colombiana. En compañía de sus protagonistas, acompáñenos en la formulación de nuevas preguntas de investigación en torno al aporte de la gente negra a Colombia y a países vecinos, pues no solo se ha producido migración interna sino, "fuga" hacia otros países. Invitados : Mercedes Angola, artista plástica e investigadora y Maguemati Wabgou, sociólogo e investigador.
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When E. Carmen Ramos organized Our America: The Latino Presence in American Art (2013) at the Smithsonian American Art Museum in Washington, DC, art holdings of Latinx artists at the institution were minimal and unbalanced. The museum lacked works by foundational figures; entire groups like Dominican Americans were missing, as were genres like abstract art; and with a collection dominated by colonial and folk art and work by Mexican Americans, it was impossible to produce any comprehensive exhibition of contemporary Latinx art, much less one that represented the diversity of artists and trends. Ramos was one of the few Latinx curators hired in the aftermath of the infamous 1994 “Willful Neglect” report documenting a historical pattern of discrimination at the Smithsonian Institute and calling for the hiring of Latinx curators to help direct the Smithsonian’s priorities in research, collections, and exhibitions.1 Twenty-five years later, this pattern of exclusion continues apace. In 2018, a study by UCLA’s Chicano Studies Research Center found that while the Smithsonian’s Latinx workforce grew from 2.5 percent to 10.1 percent, this growth falls short of representing the growth of the Latinx population, which since 1994 has doubled to 17.8 percent of the total population. In sum, the task of putting a dent in a mostly white canonical art history and collection was a daunting one, and whatever Ramos did would be a politically charged intervention. This would be the first major scholarly survey exhibition of Latinx art, a statement to insert it as central to US art history, and the first major show of its type in a major North American museum in decades.
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According to the 2000 census, Latinos/as have become the largest ethnic minority group in the United States. Images of Latinos and Latinas in mainstream news and in popular culture suggest a Latin Explosion at center stage, yet the topic of queer identity in relation to Latino/a America remains under examined. Juana María Rodríguez attempts to rectify this dearth of scholarship in Queer Latinidad: Identity Practices, Discursive Spaces, by documenting the ways in which identities are transformed by encounters with language, the law, culture, and public policy. She identifies three key areas as the project’s case studies: activism, primarily HIV prevention; immigration law; and cyberspace. In each, Rodríguez theorizes the ways queer Latino/a identities are enabled or constrained, melding several theoretical and methodological approaches to argue that these sites are complex and dynamic social fields. As she moves the reader from one disciplinary location to the other, Rodríguez reveals the seams of her own academic engagement with queer latinidad. This deftly crafted work represents a dynamic and innovative approach to the study of identity formation and representation, making a vital contribution to a new reformulation of gender and sexuality studies.
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"Sexual Futures, Queer Gestures and Other Latina Longings proposes a theory of sexual politics that works in the interstices between radical queer desires and the urgency of transforming public policy, between utopian longings and everyday failures. Considering the ways in which bodily movement is assigned cultural meaning, Juana Maria Rodriguez takes the stereotypes of the hyperbolically gestural queer Latina femme body as a starting point from which to discuss how gestures and forms of embodiment inform sexual pleasures and practices in the social realm. Centered on the sexuality of racialized queer female subjects, the book's varied archive--which includes burlesque border crossings, daddy play, pornography, sodomy laws, and sovereignty claims--seeks to bring to the fore alternative sexual practices and machinations that exist outside the sightlines of mainstream cosmopolitan gay male culture. Situating articulations of sexual subjectivity between the interpretive poles of law and performance, Rodriguez argues that forms of agency continually mediate among these various structures of legibility--the rigid confines of the law and the imaginative possibilities of the performative. She reads the strategies of Puerto Rican activists working toward self-determination alongside sexual performances on stage, in commercial pornography, in multi-media installations, on the dance floor, and in the bedroom. Rodriguez examines not only how projections of racialized sex erupt onto various discursive mediums but also how the confluence of racial and gendered anxieties seeps into the gestures and utterances of sexual acts, kinship structures, and activist practices. Ultimately, Sexual Futures, Queer Gestures, and Other Latina Longings reveals--in lyrical style and explicit detail--how sex has been deployed in contemporary queer communities in order to radically reconceptualize sexual politics"--
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In the 1960s, topless entertainment became legal in San Francisco, although cross-dressing continued to be criminalized. This article documents queer Latina/x visual and performance cultures of San Francisco’s strip club industry during this critical moment. It employs visual and performance analyses that draw from ethnographic interviews and archival research about three Latinas who performed as exotic dancers during this period, two of whom were out transsexuals: Roxanne Lorraine Alegria, Vicki Starr, and Lola Raquel. Engaging Marcia Ochoa’s notion of “spectacular femininities” and Juana María Rodríguez’s theory of “queer gesture,” the article maps out a queer Latina/x herstoriography about the early days of topless entertainment in San Francisco. It demonstrates how the transgressive practices of these Latina performers enrich genealogies of queer and Latina/x performance and visual cultures since the 1960s. It thus contributes to the expansion and intersection of the fields of performance studies, Latina/x studies, and feminist, gender, and sexuality studies. These fields and their intertwinings offer critical tools to resist the sexism, homophobia, racism, transphobia, and whorephobia that pervade every level of society, as well as the cultural amnesia to which San Francisco has been increasingly prone due to its incessant gentrification and growing technocracy since the early 2010s.RESUMEN Este artículo documenta las culturas visuales y de performance latinas/x queer de los clubes de striptease de San Francisco durante un momento crítico en la historia de la ciudad. En la década de 1960, los shows en topless se legalizaron en San Francisco, aunque el travestismo se continuó criminalizando. Otálvaro-Hormillosa emplea análisis visuales y de performance que se basan en entrevistas etnográficas e investigación de archivo sobre tres latinas que actuaron como bailarinas exóticas durante este período, dos de las cuales reconocían públicamente que eran transexuales: Roxanne Lorraine Alegria, Vicki Starr y Lola Raquel. En diálogo con la noción de “feminidades espectaculares” de Marcia Ochoa y la teoría de “gestos queer” de Juana María Rodríguez, Otálvaro-Hormillosa describe una historiografía latina/x queer propiamente femenina sobre los primeros días del entretenimiento en topless en San Francisco. El artículo demuestra cómo las prácticas transgresoras de estas intérpretes latinas enriquecen las genealogías de las culturas visuales y de performance queer y latinas/x desde los años sesenta. Al hacerlo, contribuye a la expansión e intersección de los campos de los estudios de performance, estudios latinas/x, y estudios feministas, de género y de sexualidad. Estos campos y sus entrecruzamientos pueden ofrecer herramientas críticas para resistir el sexismo, la homofobia, el racismo, la transfobia y la putafobia que permea todos los niveles de la sociedad, así como la amnesia cultural a la que San Francisco ha sido cada vez más propenso debido a su incesante gentrificación y creciente tecnocracia desde principios de los años 2010.RESUMO Este artigo documenta a cultura visual e de performance na indústria de clubes de strip-tease de São Francisco, durante um momento crítico da história da cidade. Nos anos 60, o entretenimento topless se tornou legal em São Francisco, embora a prática do cross-dressing continuasse criminalizada. Otálvaro-Hormillosa emprega análise visual e de performance baseadas em entrevistas etnográficas e pesquisas de arquivos sobre três latinas que se apresentaram como dançarinas exóticas durante esse período, duas das quais eram transexuais: Roxanne Lorraine Alegria, Vicki Starr e Lola Raquel. Engajando a noção de “feminilidades espetaculares” de Marcia Ochoa e a teoria do “gesto queer” de Juana María Rodríguez, Otálvaro-Hormillosa mapeia uma herstoriografia queer latina/x sobre os sobre os primórdios do entretenimento topless em São Francisco. O artigo demonstra como as práticas transgressivas dessas artistas latinas enriquecem as genealogias das culturas visual e de performance queer e latina/x desde os anos 1960. Deste modo, contribui para a expansão e intersecção dos campos de estudos da performance, estudos latinos e estudos feministas, de gênero e sexualidade. Esses campos e seus entrelaçamentos podem oferecer ferramentas críticas para resistir ao sexismo, homofobia, racismo, transfobia e putafobia que permeiam todos os níveis da sociedade, bem como a amnésia cultural para a qual San Francisco tem sido cada vez mais propensa devido à sua gentrificação incessante e crescente tecnocracia desde o início dos anos 2010.
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1. Approches
- Approches sociologiques
- Analyses formalistes (21)
- Épistémologies autochtones (17)
- Étude de la réception (66)
- Étude des industries culturelles (145)
- Étude des représentations (163)
- Genre et sexualité (121)
- Histoire/historiographie critique (84)
- Humanités numériques (13)
- Méthodologie de recherche décoloniale (21)
2. Auteur.rice.s et créateur.rice.s
- Auteur.rice (24)
- Auteur.rice autochtone (10)
- Auteur.rice LGBTQ+ (5)
- Auteur.rice noir.e (63)
- Auteur.rice PANDC (154)
- Autrice (128)
- Créateur.rice autochtone (18)
- Créateur.rice LGBTQ+ (18)
- Créateur.rice noir.e (14)
- Créateur.rice PANDC (36)
- Créatrice (20)
- Identités diasporiques (32)
4. Corpus analysé
- Afrique (30)
- Amérique centrale (16)
- Amérique du Nord (108)
- Amérique du Sud (37)
- Asie (119)
- Europe (33)
- Océanie (8)
4. Lieu de production du savoir
- Afrique (15)
- Amérique centrale (6)
- Amérique du Nord (168)
- Amérique du Sud (19)
- Asie (60)
- Europe (55)
- Océanie (31)
5. Pratiques médiatiques
- Études cinématographiques (49)
- Études du jeu vidéo (50)
- Études télévisuelles (166)
- Histoire de l'art (35)
- Histoire de l'art - art autochtone (16)