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Résultats 16 ressources
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Anthropologists of the senses have long argued that cultures differ in their sensory registers. This groundbreaking volume applies this idea to material culture and the social practices that endow objects with meanings in both colonial and postcolonial relationships. It challenges the privileged position of the sense of vision in the analysis of material culture. Contributors argue that vision can only be understood in relation to the other senses. In this they present another challenge to the assumed western five-sense model, and show how our understanding of material culture in both historical and contemporary contexts might be reconfigured if we consider the role of smell, taste, touch and sound, as well as sight, in making meanings about objects.
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Les auteures dressent le portrait tant des défis actuels que des possibilités qui naissent des relations interculturelles se tissant entre commissaires et cinéastes autochtones et non-autochtones dans le cadre du plus grand festival du film autochtone du Brésil, Cine Kurumin. Ce festival annuel, fondé en 2011, se déroule dans des villages ruraux autochtones, de même que dans des métropoles brésiliennes, attirant ainsi des auditoires variés. Le festival est ouvert aux cinéastes autochtones et non-autochtones qui produisent du matériel audiovisuel portant sur des sujets autochtones de partout dans le monde. Divers processus créatifs y sont encouragés grâce à l’organisation d’ateliers de scénarisation, et des partenariats établis avec des chaînes de télévision permettent une plus large diffusion des films sélectionnés. Alors que les productions audiovisuelles autochtones se développent, leurs contenus se diversifient ; elles englobent en effet de plus en plus de thèmes et de styles, de formats et de perspectives variées. En s’appuyant sur un cadre théorique postcolonial et décolonial, les auteures proposent de nouvelles perspectives sur un cinéma en pleine expansion ; les réalisateurs autochtones et leurs films circulent de plus en plus au sein de festivals non thématiques, reçoivent des prix et font rayonner leurs propres voix et points de vue auprès de publics variés, ce qui crée de nombreuses possibilités d’interactions et de dialogues interculturels. En outre, la mise sur pied de Cine Kurumin témoigne du pouvoir des productions audiovisuelles autochtones de générer des relations interculturelles entre cinéastes, commissaires et public.
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L’exposition Öndia’tahterendih, oubliées ou disparues : Akonessen, Zitya, Marie et les autres, créée par la Boite Rouge Vif, une OBNL autochtone du Québec, et la commissaire wendate Sylvie Paré, présente 10 artistes rendant hommage aux femmes et aux filles autochtones touchées par le féminicide autochtone, tout en cherchant à mobiliser le public. Je souhaite dans le cadre de cet article explorer les stratégies mises en place au sein de l’exposition, telle qu’elle a été présentée au musée de la Civilisation du Québec en 2018. Je conclurai en explorant l’inscription de l’exposition dans le développement d’un commissariat engagé autochtone au Canada.
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"D'horizons et d'estuaires. Entre mémoires et créations autochtones est une collection d'essais réunissant les voix de 16 artistes, commissaires, historien·ne·s de l'art et travailleur·se·s culturel·le·s autochtones, tant francophones qu'anglophones, œuvrant dans les territoires que l'on nomme Québec. Faisant suite à des expositions, des performances, des résidences d'artistes et des discussions mises en place lors du Projet Tiohtià:ke (2017-2019) du Collectif des commissaires autochtones, ces textes honorent les relations et les affinités qui sont au cœur de ces pratiques en arts visuels. Quelle place occupe actuellement les créations visuelles autochtones dans la société québécoise? Comment les créateur·trice·s imaginent-iels le futur de leurs expressions culturelles? Par la diversité des points de vue et les enjeux soulevés par ces écrits, ce livre pose des questions cruciales sur l'avenir des arts autochtones et ouvre la porte à des dialogues longtemps attendus au Québec qui, nous l'espérons, permettront de créer de réels changements positifs. Il est maintenant temps de plonger dans ces imaginaires collectifs éblouissants et de nager dans les eaux ondulantes de ces mémoires résilientes. Le texte est accompagné de 28 photographies d'œuvres d'artistes autochtones."-- Fourni par l'éditeur
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Le colloque « L’appropriation culturelle et les peuples autochtones : entre protection du patrimoine et liberté de création », organisé à l’UQAM en avril 2018, a suscité un dialogue fructueux à propos des multiples dimensions de l’appropriation culturelle. Réunissant des acteurs des milieux des arts et de la culture, du droit, de la politique, du tourisme et de la santé, ce colloque a permis de susciter des avenues de réflexion ainsi que différentes pistes d’action. Ce colloque, organisé par le Groupe de recherche interuniversitaire sur les affirmations autochtones contemporaines (GRIAAC-UQAM) en collaboration avec la Faculté des sciences humaines (FSH), la Société Recherches amérindiennes au Québec (SRAQ) et l’organisme Terres en vues, visait à réunir des experts et des praticiens des cultures et des sociétés autochtones (Premières Nations, Inuits et Métis), mais aussi des spécialistes des questions juridiques liées à la propriété intellectuelle, au droit d’auteur et aux droits collectifs, autour d’une question commune : comment respecter et protéger les traditions, les conceptions, les symboles, les savoirs, les patrimoines culturels matériels et immatériels autochtones, tout en continuant à favoriser la créativité et les échanges entre les cultures? À travers des présentations générales et des tables rondes réalisées sous forme d’ateliers, ce colloque visait non seulement à poser les termes de ces questions complexes, mais également à identifier des pistes concrètes d’actions pour que soient reconnues et respectées l’histoire, les lois et l’épanouissement tant des cultures autochtones que des autres cultures, et en particulier de la culture québécoise.
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Artists and cultural practitioners from Indigenous communities around the world are increasingly in the international spotlight. As museums and curators race to consider the planetary reach of their art collections and exhibitions, this publication draws upon the challenges faced today by cultural workers, Indigenous and non-Indigenous, to engage meaningfully and ethically with the histories, presents and futures of Indigenous cultural practices and world-views. Sixteen Indigenous voices convene to consider some of the most burning questions surrounding this field. How will novel methodologies of word/voice-crafting be constituted to empower the Indigenous discourses of the future? Is it sufficient to expand the Modernist art-historical canon through the politics of inclusion? Is this expansion a new form of colonisation, or does it foster the cosmopolitan thought that Indigenous communities have always inhabited? To whom does the much talked-of 'Indigenous Turn' belong? Does it represent a hegemonic project of introspection and revision in the face of today's ecocidal, genocidal and existential crises?"--Page 4 de la couverture. Autres auteurs/titres:edited by Katya García-Antón ; contributors, Daniel Browning, Kabita Chakma, Megan Cope, Santosh Kumar Das, Hannah Donnelly, Léuli Māzyār Luna'i Eshrāghi, David Garneau, Biung Ismahasan, Kimberley Moulton, Máret Ánne Sara, Venkat Raman Singh Shyam, Irene Snarby, Ánde Somby, Megan Tamati-Quennell, Prashanta Tripura, Sontosh Bikash Tripura.
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Le collectif d'artistes Nation to Nation crée en 1996 CyberPowWow, une galerie d'art numérique autochtone en ligne. Entre 1997 et 2004, le projet voit quatre éditions se succéder et plus d'une vingtaine d'artistes y participer. CPW développe un modèle alternatif pour une production, une diffusion et une critique autodéterminée des arts numériques autochtones au Canada, ce qui lui confère une place importante dans la structuration de cette scène. Le présent mémoire vise à étudier la position de CPW - sa plateforme muséographique et ses œuvres - au sein d'un ensemble de discours chronopolitiques qui opèrent à l'intersection des arts, des technologies numériques et des identités autochtones
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Ce mémoire se penche sur la diffusion de l'art contemporain autochtone au Québec de 1967 à 2013. Grâce à un corpus constitué de 640 expositions comprenant au moins un artiste des Premières Nations, métis ou inuit s'étant tenues quelque part dans la province à l'intérieur de ces 46 années, il a été possible de dresser un portrait global raisonné de ce qui s'est fait – ou ne s'est pas fait – concrètement, au-delà des a priori maintes fois reconduits. Il démontre, par exemple, que la décennie 1990 n'a pas été si « désertique » qu'il n'y parait, mais que la période 2000-2013, malgré son apparente vigueur, cache plusieurs dynamiques à l'œuvre au Québec rendant la reconnaissance et l'intégration des artistes autochtones dans le grand réseau des arts contemporains encore difficile. Ce mémoire apporte un éclairage sur le rôle marquant joué par les réseaux parallèles dans la diffusion de l'art contemporain autochtone, celui, parfois novateur, joué par les musées d'histoire et d'ethnographie ainsi que par les musées au sein même des communautés autochtones, puis la fermeture bien visible des institutions d'art du Québec jusqu'au milieu des années 2000. Il met également en lumière la présence de solitudes existantes au Québec, c'est-à-dire celle qui opère une division entre les artistes autochtones francophones et anglophones, favorisant grandement ces derniers, ainsi qu'entre artistes autochtones versus allochtones, les deux se mélangeant encore difficilement au sein des expositions. Enfin, ce mémoire permet de constater qu'en quatre décennies, le nombre d'artistes autochtones pratiquant de manière professionnelle au Québec n'a cessé d'augmenter, que Montréal s'est inscrite de plus en plus comme une métropole pouvant attirer des artistes autochtones de calibre national et international, que certaines régions du Québec, comme le Saguenay et l'Abitibi, ont, contrairement à d'autres, fait preuve d'une ouverture certaine face à l'art autochtone, mais également qu'il y a eu – et qu'il y a peut-être encore – une corrélation entre événements festifs et expositions accrues d'art contemporain autochtone, ce qui a tendance à le garder dans le domaine du folklore au Québec, et nuire véritablement à la reconnaissance des artistes professionnels.
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Rapport commandé par le Conseil des arts de Montréal
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Chronicles the global critical reception of Aboriginal art since the early 1980s and argues for a re-evaluation of Aboriginal art's critical intervention into contemporary art.
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The culmination of three seminars at SAR's Indian Arts Research Center (IARC) that brought together Native women artists to discuss the balancing of their art practice with the myriad roles, responsibilities, and commitments they have. The artworks were diverse in media and content and are featured in the plates section of this volume, along with the artist statements that accompanied the pieces in the exhibit. The chapters reflect some of the seminars emerging themes: gender, home/crossing, and art as healing/art as struggle
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his thesis documents and explores community-based and socially engaged art by Indigenous women artists. Their artwork is impacting and strengthening communities in Manitoba. The Thesis explores the use of dialogical aesthetics in performance and socially-engaged art by Indigenous women artists in rural and remote areas of Manitoba, and relates these aesthetics to the concept of activism through their art and relationship to their community. The aim of this research and this paper is to document, support and expose the work of a small pocket of Indigenous women artists in Manitoba who are acting as activists or social change agents based on their artwork. I have arrived at this conclusion first by their personal testimonies, second, by their art being socially conscious and lastly, by their art practices entrenched in the framework of dialogical aesthetics, community-based and site-specific ideologies.
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Indians in northeastern North America produced a variety of art objects for sale to travelers and tourists during the 18th and 19th centuries. This art is of high quality and great aesthetic interest, but has been largely ignored by scholars. This study combines fieldwork, art historical analysis
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1. Approches
- Approches sociologiques
- Épistémologies autochtones (11)
- Étude de la réception (2)
- Étude des industries culturelles (1)
- Genre et sexualité (3)
- Histoire/historiographie critique (1)
- Humanités numériques (1)
- Muséologie critique (7)
- Théorie(s) et épistémologies des médias (1)
- Théories postcoloniales et décoloniales (12)
2. Auteur.rice.s et créateur.rice.s
- Auteur.rice (4)
- Auteur.rice autochtone (9)
- Autrice (9)
- Créateur.rice autochtone (14)
- Créateur.rice noir.e (1)
- Créateur.rice PANDC (3)
- Créatrice (10)
- Identités diasporiques (1)
4. Corpus analysé
- Afrique (1)
- Amérique centrale (3)
- Amérique du Nord (13)
- Amérique du Sud (3)
- Asie (1)
- Europe (1)
- Océanie (2)
4. Lieu de production du savoir
- Afrique (1)
- Amérique centrale (1)
- Amérique du Nord (14)
- Amérique du Sud (2)
- Asie (1)
- Europe (1)
- Océanie (2)