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"Les liens entre l'art contemporain et les questions de colonialité, postcolonialité, et décolonialité sont anciens et multiples. Des artistes occidentaux et non-occidentaux, depuis plusieurs décennies déjà, s'en sont emparés pour produire des œuvres qui témoignent de leurs engagements politiques, sociétaux et esthétiques. Des concepts que les études postcoloniales ont approfondies ou inventées – agency (agentivité), mimicry (mimétisme/simulacre), ou essentialisme stratégique –, en autant d'outils utiles à démêler la complexité des relations coloniales et, au-delà, de toutes les relations de domination, sont ainsi revisités par les artistes. D'autre part, des auteurs, relevant de ces champs d'études qui conservent aujourd'hui toute leur actualité politique et leur pertinence théorique, disent à leur tour l'intérêt qu'ils portent à la création contemporaine. Associant vingt historiens de l'art et chercheurs en littérature, philosophie, droit ou psychanalyse, Postcolonial/Décolonial. La preuve par l'art présente des travaux portant sur des démarches artistiques (Betye Saar, Fred Wilson, Sarkis, Lidwien van de Ven, Voluspa Jarpa, des artistes du collectif Mira au Mexique, Iris Kensmil, Jean Renoir, et bien d'autres), mais aussi sur des propositions institutionnelles (notamment initiées par le Centro de Arte y Comunicación de Buenos Aires, la Biennale de Venise ou le Van Abbemuseum d'Eindhoven), associées en de nouveaux réseaux de solidarités. Une place particulière est réservée aux singularités artistiques, théoriques et juridiques en Amérique latine, lieu d'émergence des théories décoloniales. Sous un angle historiographique et épistémologique, on trouvera ici des analyses des fondements historiques, théoriques et idéologiques du postcolonial dont les théorisations, loin de la saturation conceptuelle dont certains veulent les accuser, concernent particulièrement l'histoire de l'art. "
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The Latinx Research Center's Revista N'oj hosted a round table discussion on Decolonial Aesthetics titled, "Decolonizing Art & Praxis in the Time of Covid-19." The talk included Jesus Barraza, Dr. Guisela Latorre, Dr. Mauricio Barros de Castro, and Dr. Laura E. Pérez. The panel was moderated by Revista N'oj editor, Abraham Ramirez.
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During 2019, various situations once again showed the deep crisis in the country. Audiovisual production continued, albeit with figures that account for a declining industry. Four productions were released: a first was made by the state channel (TVe), a second by a local independent producer (Oduver Cubillán and BGcreativos), the third was produced by the private channel (RCTV) and broadcast by the subscription channel IVC Networks, and the fourth was also produced by RCTV. While the first two productions did not exceed the 35-episode figure, the third and fourth had 73 episodes. On March 7, there was the biggest blackout in the country’s history. For more than a week, 95% of the territory was paralyzed by a lack of electricity. The action was classified by the government as an electric sabotage. The darkness that covered the country also subsumed serial fiction.
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A look at the screens of Uruguay’s open television in prime time will give the viewer a very reduced offer: after a television newscast that exceeds two hours long, there are only contest pro- grams, national or imported ones. It is possible that in the afternoon and at night the viewer finds a telenovela, almost always Turkish one. This is a very different panorama from the Uruguayan televi- sion history. Ibero-American fiction is in decline on open television, while its offer on VoD expands. In this chapter we will try to consider the various aspects of this landscape. Melodrama is on both options, open television and streaming, on a broad thematic spectrum, even in productions that are not usually classified as such. In the absence of national fiction in the period, at the end of the chapter we will study the melodrama in prison fiction, particularly in the case of El Marginal.
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Les auteures dressent le portrait tant des défis actuels que des possibilités qui naissent des relations interculturelles se tissant entre commissaires et cinéastes autochtones et non-autochtones dans le cadre du plus grand festival du film autochtone du Brésil, Cine Kurumin. Ce festival annuel, fondé en 2011, se déroule dans des villages ruraux autochtones, de même que dans des métropoles brésiliennes, attirant ainsi des auditoires variés. Le festival est ouvert aux cinéastes autochtones et non-autochtones qui produisent du matériel audiovisuel portant sur des sujets autochtones de partout dans le monde. Divers processus créatifs y sont encouragés grâce à l’organisation d’ateliers de scénarisation, et des partenariats établis avec des chaînes de télévision permettent une plus large diffusion des films sélectionnés. Alors que les productions audiovisuelles autochtones se développent, leurs contenus se diversifient ; elles englobent en effet de plus en plus de thèmes et de styles, de formats et de perspectives variées. En s’appuyant sur un cadre théorique postcolonial et décolonial, les auteures proposent de nouvelles perspectives sur un cinéma en pleine expansion ; les réalisateurs autochtones et leurs films circulent de plus en plus au sein de festivals non thématiques, reçoivent des prix et font rayonner leurs propres voix et points de vue auprès de publics variés, ce qui crée de nombreuses possibilités d’interactions et de dialogues interculturels. En outre, la mise sur pied de Cine Kurumin témoigne du pouvoir des productions audiovisuelles autochtones de générer des relations interculturelles entre cinéastes, commissaires et public.
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Ce travail vise à montrer deux choses. La première, c’est de saisir toute l’importance du tournant postcolonial/afro-décolonial dans la construction d’une contre-épistémologie propre au sujet culturel colonisé africain. En d’autres termes, pour le sujet colonisé, cette contre-épistémologie sert à décoloniser les imaginaires, à partir d’un questionnement de la colonialité de l’épistémologie et du savoir donnés pour universels par l’occident. La deuxième chose, c’est que ̶ à quelques mois de la commémoration du centenaire de la naissance du prolixe et polygraphe auteur africain-colombien Manuel Zapata Olivella (1920-2004) ̶ cet article puisse le situer à sa juste place. Celle d’un sujet culturel colonisé africain des Amériques dont l’abondante production culturelle et la pensée, portées et révolutionnées par le concept de Muntu africain, participent de la décolonisation des imaginaires et de l’épistémologie
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Enunciando el delinking de la matriz moderna/ colonial, este artículo imagina un territorio crítico teórico creativo partiendo de la aesthesis decolonial con el fin de dialogar con una serie de hacedores culturales que emplean estrategias creativas decoloniales en proyectos creativos. Un acercamiento a la exposición Haceres Decoloniales (2015) realizada en Bogotá, ofrece la oportunidad de conversar sobre el hacer creativo de Benvenuto Chavajay, Rosa Tisoy Tandoy y Marco Alonso Roa. Los efectos de la colonialidad sonora conllevan a dialogar con la artista maya k´iche Sandra Monterroso y el creador maya yucateco Isaac Carrillo Can. Discursamos sobre el proyecto Espejo Negro (2010) de Pedro Lasch y el mural Las Aguas Sagradas de La Llorona (2004) de la artista xicana Juana Alicia. Terminamos con una interpretación crítica sobre el proyecto Mariposa Memoria Ancestral (2013-2015), y el performance multidisciplinario Whip It Good (2013) de la artista danesa trinitobaguense Jeannette Ehlers. En reliant la déconnexion de la matrice moderne / coloniale, cet article imagine un territoire créatif- théorique-critique à partir de l’aesthésis décoloniale, afin de dialoguer avec une série d’acteurs culturels qui utilisent des stratégies décoloniales créatives dans des projets créatifs. Une approche de l’exposition Haceres Decoloniales (2015) tenue à Bogotá, offre l’occasion de parler du travail créatif de Benvenuto Chavajay, Rosa Tisoy Tandoy et Marco Alonso Roa. Les effets de la colonialité sonore impliquent un dialogue avec l’artiste maya k’iche Sandra Monterroso et le créateur maya yucatècque Isaac Carrillo Can. Nous parlons du projet Espejo Negro (2010) de Pedro Lasch et de la peinture murale Las Aguas Sagradas de La Llorona (2004) de l’artiste chicane Juana Alicia. Nous terminons avec une interprétation critique du projet Mariposa Memoria Ancestral (2013-2015) et la performance pluridisciplinaire Whip It Good (2013) de l’artiste danois né en Trinité-et-Tobago Jeannette Ehlers.
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La perspectiva de género en el arte del Caribe colombiano se puede contextualizar con el movimiento feminista planetario. La comparación se establece en las creaciones de mujeres artistas de esta región, ya que subvierten, manifiestan y revelan con denotada libertad expresiva, no solamente sus inquietudes intimistas, sino toda una serie de cuestionamientos a las condiciones que culturalmente se le han impuesto a la mujer en el Caribe. Son dos generaciones diferentes; las primeras, analizadas en esta entrega, pueden ser catalogadas como pioneras de la perspectiva de género en el arte colombiano. Las segundas, consolidan problemáticas en apuestas individuales, de manera diaspórica y cada vez más comprometidas con el movimiento social de mujeres. En ambos casos lo hacen a través de las artes visuales, audiovisuales, performáticas e híbridas. Estamos ante artistas vanguardistas, de las artes visuales y performáticas en el Caribe colombiano; preferimos llamarlas, en ambos casos, visionarias. Gender perspective in the Colombian Caribbean art can be contextualized within the worldwide feminist movement. The comparison is established in the artwork of female artists from this region, as they subvert, demonstrate, and reveal with poignant expressive freedom, not only their intimate concerns, but a whole series of questions to the conditions that have been culturally imposed on women in the Caribbean. They come from two different generations. The first generation, analyzed in this installment, can be defined as the pioneers of gender perspective in Colombian art. The second generation consolidates issues through individual pledges in a diasporic way and increasingly committed to the social women’s movement. Both generations do this through performative, hybrid, visual and audiovisual art. These are avant-garde artists of the visual and performative art in the Colombian Caribbean. We prefer to call them, in both cases, visionaries.
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El presente artículo rastrea y explora el sentido poético y las posibilidades epistémicas del término relación a partir de la obra Tratado del todo-mundo, de Édouard Glissant, asumida como aporte del pensamiento afroantillano al proyecto del giro decolonial de los estudios interculturales latinoamericanos. En un primer momento, se identifican los rasgos y contornos operatorios de la identidad relación a partir de las siguientes claves de lectura: imaginería, poética y retórica, espiritualidad y ética, política y epistémica. En el segundo momento, se identifican las conexiones e implicaciones más relevantes para el contexto andino. De la exploración, se desprende que el pensamiento afrocaribeño de Glissant, contribuye a generar posibilidades discursivas potentes para enriquecer identidades abiertas en su diferencia y prácticas epistémicas sin amurallamientos identitarios o ilusiones uniformizantes. Finalmente, el aporte de Glissant, ofrece espacios de búsquedas a los movimientos sociales andinos para enriquecer sus prácticas de identidad en tanto relación, más allá de los esencialismos y la pretensión de raíz única. Cet article retrace et explore le sens poétique et les possibilités épistémiques du terme relation dans le traité d’Édouard Glissant, Traité du Tout-Monde, en tant que contribution afro-antillaise au projet du virage décolonial dans les études interculturelles latino-américains. Premièrement, nous identifions les traits et les contours opératoires de l›identité relationnelle à partir de clés suivantes : imagerie, poétique et rhétorique, spiritualité et éthique, politique et épistémique. Les liens les plus pertinents et les implications pour le contexte andin sont alors identifiés. De cette exploration, il est clair que la pensée afro-antillaise de Glissant contribue à générer de puissantes possibilités discursives pour enrichir des identités ouvertes dans leurs différences et leurs pratiques épistémiques, sans de murs identitaires ni d’illusions normalisatrices. Enfin, la contribution de Glissant ouvre des espaces de recherche pour les mouvements sociaux andins afin d’enrichir leurs pratiques d’identité en tant que relation, au-delà des essentialismes et de la prétention d’une seule origine.
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La producción visual de América Latina del siglo XX condensa una variable de emergentes artísticos diversosno solo por la complejidad histórica que caracteriza al continente sino por la pluralidad de comunidades nativas que conformaron su territorio geográfico. Así como la crítica cultural ha abonado fuertemente el terreno de las artes también han surgido otras vías de estudio enlazadas con dimensiones sociales, económicas y políticas. Cabe mencionar los aportes al ámbito de las producciones visualesde una perspectiva analítica que en el escenario latinoamericano se inscribe en el llamado ‘giro decolonial’. América Latina posee una tradición franqueada por luchas contra el colonialismo y el eurocentrismo. En la actualidad, la esfera artística contemporánea manifiesta sus posicionamientos colectivos frente a una sociedad globalizada. En este aspecto, las contribuciones de la inflexión decolonial permiten pensar otros sentidos inherentes a las formulaciones estéticas surgidas en estas regiones. Se analizarán las obras de Alfredo Jaar, Tania Bruguera y Milagros de la Torre.
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Video games have become a global industry, and their history spans dozens of national industries where foreign imports compete with domestic productions, legitimate industry contends with piracy, and national identity faces the global marketplace. This volume describes video game history and culture across every continent, with essays covering areas as disparate and far-flung as Argentina and Thailand, Hungary and Indonesia, Iran and Ireland.
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Published by SITE Santa Fe on occasion of the inaugural SITElines Biennial, 'Unsettled Landscapes'. Unsettled Landscapes was curated by Janet Dees, Irene Hofmann, Candice Hopkins, and Lucía Sanromán. The exhibition, featuring 47 artists from 14 countries, looks at the urgencies, political conditions and historical narratives that inform the work of contemporary artists across the Americas--from Nunavut to Tierra del Fuego. Through three themes--landscape, territory, and trade--this exhibition expresses the interconnections among representations of the land, movement across the land, and economies and resources derived from the land."--Résumé de l'éditeur
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Video games are inherently transnational by virtue of their industrial, textual, and player practices. This collection includes essays from scholars from eight countries analyzing game cultures on macro- and micro-levels and investigates the growing transnational nature of digital play
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1. Approches
2. Auteur.rice.s et créateur.rice.s
- Créateur.rice PANDC
- Auteur.rice (3)
- Auteur.rice autochtone (1)
- Auteur.rice noir.e (1)
- Auteur.rice PANDC (10)
- Autrice (4)
- Créateur.rice autochtone (1)
- Créateur.rice noir.e (3)
- Créatrice (2)
- Identités diasporiques (1)
4. Corpus analysé
- Afrique (3)
- Amérique centrale (4)
- Amérique du Nord (6)
- Amérique du Sud (16)
- Asie (2)
- Europe (3)
- Océanie (1)
4. Lieu de production du savoir
- Amérique du Sud
- Afrique (1)
- Amérique centrale (2)
- Amérique du Nord (5)
- Asie (2)
- Europe (2)
- Océanie (1)