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Queer cinema, no matter how rebellious, is the child of straight cinema-its bastard child, perhaps, but its progeny no less. Queer cinema must push against decades of tradition to create itself anew. Borrowed genres and hand-me-down narratives have served their purpose. If the (curated though not novel) propositions and (recent though not unique) examples that follow point anywhere, it is to a still-to-be-imagined future where queer cinema can continue to expand while never ceding its right to be "nice" in order to serve those it portrays.
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Depuis quelques décennies, certains artistes colombiens cherchent à repenser ce que peut être aujourd’hui l’identité colombienne, et plus concrètement celle de l’artiste. Au-delà du stéréotype de ce qu’est le « Colombien » vu de l’extérieur, au-delà d’une histoire coloniale – et toutes ses problématiques – commune aux pays d’Amérique latine, ainsi que d’une histoire récente plus particulière connue pour son extrême violence, nous pouvons affirmer que l’identité colombienne est le résultat d’identités multiples, diverses et variées. Par ailleurs, il existe un dénominateur commun qui peut la définir car elle s’est construite durant ces deux derniers siècles à partir d’un concept : celui de « l’hybridité ».
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"Les liens entre l'art contemporain et les questions de colonialité, postcolonialité, et décolonialité sont anciens et multiples. Des artistes occidentaux et non-occidentaux, depuis plusieurs décennies déjà, s'en sont emparés pour produire des œuvres qui témoignent de leurs engagements politiques, sociétaux et esthétiques. Des concepts que les études postcoloniales ont approfondies ou inventées – agency (agentivité), mimicry (mimétisme/simulacre), ou essentialisme stratégique –, en autant d'outils utiles à démêler la complexité des relations coloniales et, au-delà, de toutes les relations de domination, sont ainsi revisités par les artistes. D'autre part, des auteurs, relevant de ces champs d'études qui conservent aujourd'hui toute leur actualité politique et leur pertinence théorique, disent à leur tour l'intérêt qu'ils portent à la création contemporaine. Associant vingt historiens de l'art et chercheurs en littérature, philosophie, droit ou psychanalyse, Postcolonial/Décolonial. La preuve par l'art présente des travaux portant sur des démarches artistiques (Betye Saar, Fred Wilson, Sarkis, Lidwien van de Ven, Voluspa Jarpa, des artistes du collectif Mira au Mexique, Iris Kensmil, Jean Renoir, et bien d'autres), mais aussi sur des propositions institutionnelles (notamment initiées par le Centro de Arte y Comunicación de Buenos Aires, la Biennale de Venise ou le Van Abbemuseum d'Eindhoven), associées en de nouveaux réseaux de solidarités. Une place particulière est réservée aux singularités artistiques, théoriques et juridiques en Amérique latine, lieu d'émergence des théories décoloniales. Sous un angle historiographique et épistémologique, on trouvera ici des analyses des fondements historiques, théoriques et idéologiques du postcolonial dont les théorisations, loin de la saturation conceptuelle dont certains veulent les accuser, concernent particulièrement l'histoire de l'art. "
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Les auteures dressent le portrait tant des défis actuels que des possibilités qui naissent des relations interculturelles se tissant entre commissaires et cinéastes autochtones et non-autochtones dans le cadre du plus grand festival du film autochtone du Brésil, Cine Kurumin. Ce festival annuel, fondé en 2011, se déroule dans des villages ruraux autochtones, de même que dans des métropoles brésiliennes, attirant ainsi des auditoires variés. Le festival est ouvert aux cinéastes autochtones et non-autochtones qui produisent du matériel audiovisuel portant sur des sujets autochtones de partout dans le monde. Divers processus créatifs y sont encouragés grâce à l’organisation d’ateliers de scénarisation, et des partenariats établis avec des chaînes de télévision permettent une plus large diffusion des films sélectionnés. Alors que les productions audiovisuelles autochtones se développent, leurs contenus se diversifient ; elles englobent en effet de plus en plus de thèmes et de styles, de formats et de perspectives variées. En s’appuyant sur un cadre théorique postcolonial et décolonial, les auteures proposent de nouvelles perspectives sur un cinéma en pleine expansion ; les réalisateurs autochtones et leurs films circulent de plus en plus au sein de festivals non thématiques, reçoivent des prix et font rayonner leurs propres voix et points de vue auprès de publics variés, ce qui crée de nombreuses possibilités d’interactions et de dialogues interculturels. En outre, la mise sur pied de Cine Kurumin témoigne du pouvoir des productions audiovisuelles autochtones de générer des relations interculturelles entre cinéastes, commissaires et public.
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In the last decade or so, cinema has revealed itself to be an ideal medium for the transfer and/or remediation of the spoken word as well as stories coming from oral tradition and Indigenous culture. Indeed, cinema is a place of expression which favours cyclical creativity and contributes to the decolonization of stereotyped images propagated by external voices that do not understand the subtleties of languages (real and symbolic) that are anchored in indigenous peoples’ cultural memory. By exploring indigenous cinema as practised by women of diverse nations, this piece demonstrates how cinema can induce the compression and dilation of time, to bring to the audience the fluidity of a story that has been reconfigured according to a new time and carried by spoken words that have chosen to either emancipate themselves from the image or to materialize themselves in it. Furthermore, this article illustrates how a new generation of Indigenous women use cinema to retrace and/or rewrite their personal narrative with the help of autobiographical or collective stories that travel back in time to fill in the blanks left by a fragile memory and to express their will to make peace with a difficult colonial past. Finally, the writings of Lee Maracle (I Am Woman, 1988) and Natasha Kanapé Fontaine (Manifeste Assi, 2014) are being brought forth to show how films such as Suckerfish (Lisa Jackson, 2004) Bithos (Elle-Máijá Tailfeathers, 2015) and Four Faces of the Moon (Amanda Strong, 2016) contribute to the individual and community healing of Indigenous peoples of Canada, through an aesthetic of reconciliation. The exploration of these works, therefore allows us to shed light on and better understand the roles/internal mechanisms of visual autobiographies in the larger context of reconciliation with individual and collective stories/memories.
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Tourist art production is a global phenomenon and is increasingly recognized as an important and authentic expression of indigenous visual traditions. These thoughtful, engaging essays provide a comparative perspective on the history, character, and impact of tourist art in colonized societies in three areas of the world: Africa, Oceania, and North America. Ranging broadly historically and geographically, Unpacking Culture is the first collection to bring together substantial case studies on this topic from around the world.
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Esta investigación propone una lectura detallada de una obra de arte de performance creada por el artista ecuatoriano Santiago Reyes, “(REM) Romantic Eyes Movement”. Al examinar la representación de los ojos de Reyes, esta reflexión considera hasta qué punto su pieza puede proveer un espacio de resistencia contra-visual y de curación generacional. Por ende, la obra de Santiago Reyes se interpreta bajo la enmarcación teórica de la “futuridad Latinx” y desde una perspectiva decolonial, mostrando cómo la performance transnacional latinoamericana puede proporcionar un vasto corpus de estudio que reflexiona sobre el alcance y la potencial de la expresión corporal performática.
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"Si tous les groupes humains sont touchés par la violence à grande échelle, les femmes la subissent sous des formes spécifiques, comme en témoignent les assassinats systémiques des femmes et des filles autochtones en Amérique du Nord et en Amérique latine, ou encore les nombreux conflits armés (Syrie, Lybie, Birmanie, entre autres) dans lesquels le viol est érigé en arme de guerre. Les deux phénomènes peuvent d'ailleurs se recouper puisque l'un des tout premiers féminicides à avoir été qualifié et documenté comme tel en Amérique est celui ayant été perpétré contre les femmes mayas durant la guerre civile guatémaltèque au début des années 1980. Cependant, les femmes ne sont pas seulement les victimes de la violence de masse, puisqu'elles sont aussi les premières à témoigner et dénoncer pour faire barrage à cette violence. Ce numéro hors-série regroupe des articles et des projets visuels qui décrivent et analysent la violence de masse liée au genre. Il s'agit de réfléchir sur la manière de représenter cette violence et d'en témoigner, d'autant plus qu'elle est bien souvent rendue invisible et inaudible par le patriarcat, le colonialisme, les intérêts politiques en présence ou l'impéritie de l'État."
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Violence and the dead are major thematics in the sociopolitical art of Teresa Margolles. Born in Culiacan, Mexico, Margolles unfalteringly exposes the social causes and consequences of the endemic violence that ravages her country: violent deaths from the drug trade, exclusions, feminicides, and social injustice. Many of her works consist of substances or objects that have been in close contact to violent crimes and dead bodies, such as water with which corpses have been cleaned, blood-soaked earth, or fabric drenched in body fluids. This monograph brings together works from the past decade, along with pieces that have never been shown before, including sculptural and photographic installations, performative interventions and videos. Spare, yet powerfully moving, Margolles's work reaches out and brings the viewer into the world of those whose lives have been made invisible.
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Rapport commandé par le Conseil des arts de Montréal
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Mapping Modernisms" brings together scholars working around the world to address the modern arts produced by indigenous and colonized artists. Expanding the contours of modernity and its visual products, the contributors illustrate how these artists engaged with ideas of Primitivism through visual forms and philosophical ideas. Although often overlooked in the literature on global modernisms, artists, artworks, and art patrons moved within and across national and imperial borders, carrying, appropriating, or translating objects, images, and ideas. These itineraries made up the dense networks of modern life, contributing to the crafting of modern subjectivities and of local, transnationally-inflected modernisms. Addressing the silence on indigeneity in established narratives of modernism, the contributors decenter art history's traditional Western orientation and prompt a re-evaluation of canonical understandings of twentieth-century art history. 'Mapping Modernisms' is the first book in Modernist Exchanges, a multivolume project dedicated to rewriting the history of modernism and modernist art to include artists, theorists, art forms, and movements from around the world."
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Anthropologists of the senses have long argued that cultures differ in their sensory registers. This groundbreaking volume applies this idea to material culture and the social practices that endow objects with meanings in both colonial and postcolonial relationships. It challenges the privileged position of the sense of vision in the analysis of material culture. Contributors argue that vision can only be understood in relation to the other senses. In this they present another challenge to the assumed western five-sense model, and show how our understanding of material culture in both historical and contemporary contexts might be reconfigured if we consider the role of smell, taste, touch and sound, as well as sight, in making meanings about objects.
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4. Lieu de production du savoir
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