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Résultats 95 ressources
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This multidisciplinary collection probes ways in which emerging and established scholars perceive and theorize decolonization and resistance in their own fields of work, from education to political and social studies, to psychology, medicine, and beyond
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L’auteure soutient que le documentaire de 2016 d’Alethea Arnaquq-Baril, Angry Inuk (Inuk en colère), crée, grâce au cinéma, des espaces de « souveraineté visuelle » centrés sur l’« agentivité sensorielle » inuite (Raheja, 2010 ; Robinson, 2016). La réalisatrice propose un recadrage, selon un point de vue inuit, de la rhétorique dominante entourant la chasse aux phoques, pratique décriée violemment par des groupes de défense des droits des animaux. Plus qu’une simple réfutation de ces discours sudistes, ce film met de l’avant les connaissances inuites en lien avec le territoire et la gestion des ressources et remet en question les argumentaires libératoires soutenus par ces organismes, dont les raisonnements reconduisent des dynamiques coloniales plutôt que de les ébranler. Comme l’évoque son titre, le documentaire riposte à l’ire des protestataires anti-chasse aux phoques (dont la voix s’impose souvent au détriment des voix inuites, généralement tues), en créant un espace d’expression pour la colère inuite, présentée à la fois comme carburant et comme point de départ légitime et valide de la lutte contre les organismes en question. De façon centrale, le film met en scène des récits de chasse aux phoques s’appuyant sur une « agentivité sensorielle » inuite qui, aux yeux de Dylan Robinson, se manifeste sous la forme de « modes d’expression qui, à la fois, affirment une force culturelle et exercent une puissance affective auprès des personnes présentes ». Arnaquq-Baril propose ainsi des représentations de rires partagés, d’un froid ressenti, de sons joyeux de consommation communautaire de diverses parties du phoque, de même que des photos tirées de la campagne Twitter menée autour du mot-clic #sealfie ; cette campagne médiatique, ancrée dans une célébration humoristique et fière de la chasse inuite aux phoques, se veut en ce sens un contre-point au discours affectif simpliste et méprisant des organismes anti-chasse. En s’articulant autour de la résilience complexe propre aux Inuits, Inuk en colère incarne en soi une forme de souveraineté inuite, s’imposant au sein des récits qui participent à la sensibilisation du public quant aux enjeux entourant cette chasse. En outre, le film invite l’auditoire à réfléchir aux avenirs autochtones et à envisager de quelles manières l’activisme pour la défense des droits des animaux peut être décolonisé afin qu’il ne mène pas à la reconduction de dynamiques violentes d’extractivisme et de colonisation.
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Ce survol de l'art contemporain indigène, qui connut un succès retentissant dès son ouverture en novembre 2019, a été prolongé jusqu'au 4 octobre au Musée des beaux-arts du Canada. Àbadakone permet de découvrir des œuvres de plus de 70 artistes qui revendiquent leur appartenance à quelque 40 nations, ethnies et tribus de 16 pays, dont le Canada. Traitant des thèmes de la continuité, de l'activation et de l'interdépendance, Àbadakone explore la créativité, les préoccupations et la vitalité qui marquent l'art indigène de presque tous les continents. L'exposition est organisée par les conservateurs du Musée des beaux-arts du Canada Greg A. Hill, Christine Lalonde et Rachelle Dickenson, conseillés par les commissaires Candice Hopkins, Ariel Smith et Carla Taunton, ainsi que par une équipe d'experts du monde entier. .
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Anthropologists of the senses have long argued that cultures differ in their sensory registers. This groundbreaking volume applies this idea to material culture and the social practices that endow objects with meanings in both colonial and postcolonial relationships. It challenges the privileged position of the sense of vision in the analysis of material culture. Contributors argue that vision can only be understood in relation to the other senses. In this they present another challenge to the assumed western five-sense model, and show how our understanding of material culture in both historical and contemporary contexts might be reconfigured if we consider the role of smell, taste, touch and sound, as well as sight, in making meanings about objects.
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Art, performance, and spoken or now written text, all belong to the same register of cultural practice in the First Nations I am familiar with or belong to: ceremony. This ceremonial register takes place in a set of spaces created to enact cultural responsibilities to place, people and balance. Galleries and museums, as sites of cultural production and presentation, have the potential to nurture new ceremonies and new working methods.
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L’exposition Öndia’tahterendih, oubliées ou disparues : Akonessen, Zitya, Marie et les autres, créée par la Boite Rouge Vif, une OBNL autochtone du Québec, et la commissaire wendate Sylvie Paré, présente 10 artistes rendant hommage aux femmes et aux filles autochtones touchées par le féminicide autochtone, tout en cherchant à mobiliser le public. Je souhaite dans le cadre de cet article explorer les stratégies mises en place au sein de l’exposition, telle qu’elle a été présentée au musée de la Civilisation du Québec en 2018. Je conclurai en explorant l’inscription de l’exposition dans le développement d’un commissariat engagé autochtone au Canada.
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When, in 2015, students at the University of Cape Town in South Africa demanded the removal of a statue of British colonial and diamond merchant Cecil Rhodes from their campus, they initiated what was to become a global call to ‘decolonize the university’. In the same year, students at University College London began to ask the question: why is my curriculum white? Other public sector cultural institutions soon joined the chorus in an overdue acknowledgement that unspoken colonial legacies had for too long upheld and promulgated white privilege. The role of public sculpture as a catalyst for political debate and change has a long tradition within art's histories. It serves to remind us of the centrality of the discipline in promoting and maintaining dominant cultural values; and yet it also enables us to interrogate them as historically located and subject to inevitable temporal mutation. Whilst postcolonial studies and critical race studies have been informing and challenging the shape of art history for several decades, new generations of students, scholars, critics, curators, collectors, artists and audiences are seeking radical re-evaluations of the academy and those cultural institutions who hold themselves up as standard-bearers of our collective cultural heritage. But, what, if anything, is specific about the current moment's demands to reassess how universities, museums, and galleries teach, research, collect and exhibit? How can art historians, curators, collectors, museum directors, artists and writers respond to the call to decolonize art history? How can we draw from the rich legacy of postcolonial, feminist, queer and Marxist perspectives within art history, and what are the new theoretical perspectives that are needed?
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This article examines how “colonial time” is called into question in two short films of the National Film Board of Canada’s series Souvenir, from 2015. The question of time lies at the heart of this series, for which the NFB commissioned contemporary Indigenous filmmakers to take up their archives of visual material on Indigenous peoples. The colonial temporal framework is at work in the vast archives of ethnographic and documentary film and photography on Indigenous peoples dating back to the early twentieth century, in which Indigenous people are often represented as part of “vanishing” cultures. Thus, in this article, I underscore the temporal interruptions that occur when ethnographic visual material of Indigenous peoples is put into the hands of contemporary Indigenous artists. I focus first on what it means to repurpose dehumanizing colonial archives and ask whether visual sovereignty is in fact possible within the archives. By analyzing the reappropriation of archival footage in the short films Mobilize by Caroline Monnet and Etlinisigu’niet (Bleed Down) by Jeff Barnaby, I elucidate how the filmmakers break with modes of colonial time through what I propose to call “reframings” that offer alternative ways of conceiving of time. By rehabilitating ethnographic images, these filmmakers refuse to project the material into the distant past and complicate the readability of Indigenous images in the archives, revealing how the reappropriation of old images can be just as powerful as the production of new ones.
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"D'horizons et d'estuaires. Entre mémoires et créations autochtones est une collection d'essais réunissant les voix de 16 artistes, commissaires, historien·ne·s de l'art et travailleur·se·s culturel·le·s autochtones, tant francophones qu'anglophones, œuvrant dans les territoires que l'on nomme Québec. Faisant suite à des expositions, des performances, des résidences d'artistes et des discussions mises en place lors du Projet Tiohtià:ke (2017-2019) du Collectif des commissaires autochtones, ces textes honorent les relations et les affinités qui sont au cœur de ces pratiques en arts visuels. Quelle place occupe actuellement les créations visuelles autochtones dans la société québécoise? Comment les créateur·trice·s imaginent-iels le futur de leurs expressions culturelles? Par la diversité des points de vue et les enjeux soulevés par ces écrits, ce livre pose des questions cruciales sur l'avenir des arts autochtones et ouvre la porte à des dialogues longtemps attendus au Québec qui, nous l'espérons, permettront de créer de réels changements positifs. Il est maintenant temps de plonger dans ces imaginaires collectifs éblouissants et de nager dans les eaux ondulantes de ces mémoires résilientes. Le texte est accompagné de 28 photographies d'œuvres d'artistes autochtones."-- Fourni par l'éditeur
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La question de la mémoire en condition hyperconnectée s’articule également dans le potentiel des réseaux sociaux pour la mise en visibilité de différents mouvements activistes autochtones au Canada. À travers deux études de cas, le projet The Indigenous Archival Photo Project par l’écrivain Paul Seesequasis (Cri des plaines) et la page Instagram What Brings Us Here mettant en vedette les groupes d’activistes à Winnipeg The Bear Clan et Drag the Red, ce chapitre réfléchit à la manière dont les créateur.rice.s autochtones utilisent les réseaux sociaux comme des vecteurs d’agentivité narrative témoignant de différents enjeux touchant les communautés. Ces projets doivent être considérés comme des opérateurs de changements, car ils participent à la valorisation des voix autochtones et à l’instauration de divers réseaux de solidarité. Par différentes stratégies conversationnelles en ligne, ces projets renouent ainsi avec le communautarisme propre aux médiums de communication traditionnels autochtones où le dialogue est primordial.
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"Women have long been the creative force behind Native American art, yet their individual contributions have been largely unrecognized, instead treated as anonymous representations of entire cultures. 'Hearts of Our People: Native Women Artists' explores the artistic achievements of Native women and establishes their rightful place in the art world. This lavishly illustrated book, a companion to the landmark exhibition, includes works of art from antiquity to the present, made in a variety of media from textiles and beadwork to video and digital arts. It showcases more than 115 artists from the United States and Canada, spanning over one thousand years, to reveal the ingenuity and innovation fthat have always been foundational to the art of Native women."--Page 4 de la couverture.
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Cet article se penche sur les relations et collaborations récentes entre les cinéastes autochtones et québécois. Une brève exploration des représentations autochtones antérieures et du contexte contemporain de co-réalisation Québec/Autochtonie nous permet d’esquisser un portrait plus nuancé des nouvelles configurations transnationales du paysage cinématographique québécois. De même, les notions d’autochtonisation du médium, de souveraineté visuelle et de survivance nous aideront à mieux cerner les œuvres de fiction réalisées par des cinéastes autochtones, qui contribuent à l’enrichissement d’un cinéma qui propose de nouvelles façons d’habiter les territoires québécois/autochtones.
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Encounters on Contested Lands analyzes films, plays, visual art, and protest marches by Indigenous artists in Québec, Canada, to explore the performance of cultural identity, sovereignty, and nationhood in Québec's independence movement
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De 2003 à 2017, le jardin des Premières-Nations du Jardin botanique de Montréal a été le lieu d'exposition de 12 œuvres d'artistes autochtones dans le cadre du Concours d'œuvre murale éphémère lancé par Sylvie Paré. Ce mémoire rassemble l'ensemble de cette exposition afin d'en relever le discours général et les liens que les œuvres entretiennent entre elles, avec le Jardin et avec les territoires
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Le colloque « L’appropriation culturelle et les peuples autochtones : entre protection du patrimoine et liberté de création », organisé à l’UQAM en avril 2018, a suscité un dialogue fructueux à propos des multiples dimensions de l’appropriation culturelle. Réunissant des acteurs des milieux des arts et de la culture, du droit, de la politique, du tourisme et de la santé, ce colloque a permis de susciter des avenues de réflexion ainsi que différentes pistes d’action. Ce colloque, organisé par le Groupe de recherche interuniversitaire sur les affirmations autochtones contemporaines (GRIAAC-UQAM) en collaboration avec la Faculté des sciences humaines (FSH), la Société Recherches amérindiennes au Québec (SRAQ) et l’organisme Terres en vues, visait à réunir des experts et des praticiens des cultures et des sociétés autochtones (Premières Nations, Inuits et Métis), mais aussi des spécialistes des questions juridiques liées à la propriété intellectuelle, au droit d’auteur et aux droits collectifs, autour d’une question commune : comment respecter et protéger les traditions, les conceptions, les symboles, les savoirs, les patrimoines culturels matériels et immatériels autochtones, tout en continuant à favoriser la créativité et les échanges entre les cultures? À travers des présentations générales et des tables rondes réalisées sous forme d’ateliers, ce colloque visait non seulement à poser les termes de ces questions complexes, mais également à identifier des pistes concrètes d’actions pour que soient reconnues et respectées l’histoire, les lois et l’épanouissement tant des cultures autochtones que des autres cultures, et en particulier de la culture québécoise.
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Le territoire (Nitaskinan), dans la pensée autochtone, est une notion centrale et pluridimensionnelle ; elle induit un territoire historique, géographique et politique revendiqué ainsi qu'un territoire cosmologique inscrit au cœur de rites et de croyances ancestrales. C'est l'articulation et l'harmonisation de ce territoire pluriforme que l'artiste atikamekw Eruoma Awahish entreprend de présenter dans son œuvre. Ce mémoire adresse la manière dont l'artiste représente le territoire, à la fois dans une volonté d'ancrage traditionnel et de réactualisation contemporaine dans une perspective diachronique. L'artiste déploie une esthétique franche et colorée, elle s'emploie à renverser les codes du colonialisme et développe des stratégies afin de contribuer aux revendications et à l'affirmation territoriale des Premières Nations. Par le biais d'une production artistique politisée, Eruoma Awashish applique un prisme décolonisateur ; elle réinvestit une histoire coloniale et offre aux symboles et aux narrations autochtones une place centrale et active. Ce mémoire met subséquemment l'emphase sur la capacité des nations autochtones à s'adapter, à s'auto-définir et à s'auto-représenter. Les artistes se font les témoins et les vecteurs d'une affirmation et d'une recherche de souveraineté qui, chez Awashish, est à la fois visuelle, culturelle et territoriale. Déployant une approche interdisciplinaire, à l'image de la production de l'artiste, ce mémoire prend pour appui les écrits de penseur.se.s autochtones afin de présenter la démarche et la production d'une artiste ancrée dans un contexte contemporain complexe soumis à de nombreuses revendications politiques, culturelles et territoriales. Si les œuvres d'Awashish transmettent et diffusent ces revendications, elles sont toutefois, avant tout, le reflet de croyances et d'une histoire territoriale atikamekw.
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Indigenous and decolonizing perspectives on education have long persisted alongside colonial models of education, yet too often have been subsumed within the fields of multiculturalism, critical race theory, and progressive education. Timely and compelling, Indigenous and Decolonizing Studies in Education features research, theory, and dynamic foundational readings for educators and educational researchers who are looking for possibilities beyond the limits of liberal democratic schooling. Featuring original chapters by authors at the forefront of theorizing, practice, research, and activism, this volume helps define and imagine the exciting interstices between Indigenous and decolonizing studies and education. Each chapter forwards Indigenous principles - such as Land as literacy and water as life - that are grounded in place-specific efforts of creating Indigenous universities and schools, community organizing and social movements, trans and Two Spirit practices, refusals of state policies, and land-based and water-based pedagogies.--publisher's description.
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Cet article discute de la pertinence d’identifier les arts visuels autochtones comme tel, de maintenir une forme de distinction vis-à-vis des œuvres produites par les artistes autochtones. Il s’agit d’éclairer le débat en soutenant qu’il existe bel et bien certains éléments précis qui permettent encore de définir les arts autochtones. Est également abordé le fait que les artistes continuent d’employer la stratégie claire de l’auto-identification. Sous cet angle, cette catégorie des arts autochtones ne semble pas encore caduque
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Le travail de l’artiste huron-wendat Pierre Sioui est assez méconnu au Québec. Prolifique dans les années 1980 et ayant exposé aux quatre coins du Canada ainsi qu’aux États-Unis, Sioui a ensuite totalement disparu du milieu des arts contemporains autochtones. Une relecture du travail de cet artiste permet de redécouvrir un créateur fascinant tout à fait inscrit dans les préoccupations esthétiques et politiques de sa décennie. Sioui semble surtout avoir employé sa démarche artistique au service d’une redécouverte de son identité et de ses racines. Il l’a fait par le biais de recherches à la fois théoriques, cosmologiques et esthétiques des valeurs et de la culture huronne, le conduisant vers une thématique entourant principalement le sens des rituels, la mort et le cycle de la vie. Tous ces vieillards dans ses oeuvres, ces cadavres, ces ossements et ces crânes, parlent de relations entre mort et renaissance, entre colonialisme puis réappropriation, et semblent être pour Sioui une véritable trame créatrice à renouveler sans cesse.
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1. Approches
- Approches sociologiques (9)
- Épistémologies autochtones (71)
- Étude de la réception (4)
- Étude des industries culturelles (1)
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- Genre et sexualité (17)
- Histoire/historiographie critique (23)
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- Méthodologie de recherche décoloniale (9)
- Muséologie critique (28)
2. Auteur.rice.s et créateur.rice.s
- Autrice
- Auteur.rice (2)
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- Auteur.rice noir.e (3)
- Auteur.rice PANDC (5)
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- Créateur.rice noir.e (3)
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- Créatrice (56)
- Identités diasporiques (1)
4. Corpus analysé
- Afrique (5)
- Amérique centrale (9)
- Amérique du Nord (91)
- Amérique du Sud (6)
- Asie (4)
- Europe (5)
- Océanie (9)
4. Lieu de production du savoir
- Amérique centrale (2)
- Amérique du Nord (92)
- Amérique du Sud (1)
- Europe (1)
- Océanie (5)