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Western art history long refused to recognize the historicity of Indigenous art, seeing it instead as a "primitive" mode of human expression. While the dynamism of Indigenous creation since the 1960s has made such an assertion impossible, the institutional recognition given contemporary Indigenous art in the art world is paradoxically accompanied by a lack of critical and theoretical analysis. Today, there is a genuine ignorance concerning Indigenous conceptions of history-their "regime of historicity"-on the part of Western art historians. This is all the more surprising given the recent "temporal turn" taken by the discipline, which emphasizes the question of mixed temporalities without acknowledging it as an essential dimension of Indigenous art. This paper revisits Western art history's long-standing denial of the historicity of Indigenous art, and then considers its current disregard for the ways Indigenous art allows different forms of temporality to coexist. The underlying thesis of the essay is that today's disinterest is, in fact, a prolongation of yesterday's denial.
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Rapport commandé par le Conseil des arts de Montréal
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"Si tous les groupes humains sont touchés par la violence à grande échelle, les femmes la subissent sous des formes spécifiques, comme en témoignent les assassinats systémiques des femmes et des filles autochtones en Amérique du Nord et en Amérique latine, ou encore les nombreux conflits armés (Syrie, Lybie, Birmanie, entre autres) dans lesquels le viol est érigé en arme de guerre. Les deux phénomènes peuvent d'ailleurs se recouper puisque l'un des tout premiers féminicides à avoir été qualifié et documenté comme tel en Amérique est celui ayant été perpétré contre les femmes mayas durant la guerre civile guatémaltèque au début des années 1980. Cependant, les femmes ne sont pas seulement les victimes de la violence de masse, puisqu'elles sont aussi les premières à témoigner et dénoncer pour faire barrage à cette violence. Ce numéro hors-série regroupe des articles et des projets visuels qui décrivent et analysent la violence de masse liée au genre. Il s'agit de réfléchir sur la manière de représenter cette violence et d'en témoigner, d'autant plus qu'elle est bien souvent rendue invisible et inaudible par le patriarcat, le colonialisme, les intérêts politiques en présence ou l'impéritie de l'État."
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Le colloque « L’appropriation culturelle et les peuples autochtones : entre protection du patrimoine et liberté de création », organisé à l’UQAM en avril 2018, a suscité un dialogue fructueux à propos des multiples dimensions de l’appropriation culturelle. Réunissant des acteurs des milieux des arts et de la culture, du droit, de la politique, du tourisme et de la santé, ce colloque a permis de susciter des avenues de réflexion ainsi que différentes pistes d’action. Ce colloque, organisé par le Groupe de recherche interuniversitaire sur les affirmations autochtones contemporaines (GRIAAC-UQAM) en collaboration avec la Faculté des sciences humaines (FSH), la Société Recherches amérindiennes au Québec (SRAQ) et l’organisme Terres en vues, visait à réunir des experts et des praticiens des cultures et des sociétés autochtones (Premières Nations, Inuits et Métis), mais aussi des spécialistes des questions juridiques liées à la propriété intellectuelle, au droit d’auteur et aux droits collectifs, autour d’une question commune : comment respecter et protéger les traditions, les conceptions, les symboles, les savoirs, les patrimoines culturels matériels et immatériels autochtones, tout en continuant à favoriser la créativité et les échanges entre les cultures? À travers des présentations générales et des tables rondes réalisées sous forme d’ateliers, ce colloque visait non seulement à poser les termes de ces questions complexes, mais également à identifier des pistes concrètes d’actions pour que soient reconnues et respectées l’histoire, les lois et l’épanouissement tant des cultures autochtones que des autres cultures, et en particulier de la culture québécoise.
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Violence and the dead are major thematics in the sociopolitical art of Teresa Margolles. Born in Culiacan, Mexico, Margolles unfalteringly exposes the social causes and consequences of the endemic violence that ravages her country: violent deaths from the drug trade, exclusions, feminicides, and social injustice. Many of her works consist of substances or objects that have been in close contact to violent crimes and dead bodies, such as water with which corpses have been cleaned, blood-soaked earth, or fabric drenched in body fluids. This monograph brings together works from the past decade, along with pieces that have never been shown before, including sculptural and photographic installations, performative interventions and videos. Spare, yet powerfully moving, Margolles's work reaches out and brings the viewer into the world of those whose lives have been made invisible.
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