Votre recherche

2. Auteur.rice.s et créateur.rice.s
  • "This book investigates international Indigenous methodologies in art curatorial practice from the geographic spaces of Canada, Aotearoa (New Zealand) and Australia. From a perspective of Indigenous peoples important place within society, this collection explores how Indigenous art and culture operate within and from a structural framework that is unique and is positioned outside of the non-Indigenous cultural milieu. Through a selection of contributions, Becoming Our Future articulates this perspective, defines Indigenous curatorial practice and celebrates Indigenous sovereignty within the three countries. It begins to explore the connections and historical moments that draw Indigenous curatorial practices together and the differences that set them apart. This knowledge is grounded in continuous international exchanges and draws on the breadth of work within the field. With contributions by Nigel Borell, Nici Cumpston, Freja Carmicheal, Karl Chitham, Franchesca Cubillo, Léuli Eshraghi, Reuben Friend, Jarita Greyeyes, Heather Igloliorte, Jaimie Isaac, Carly Lane, Michelle LaVallee, Cathy Mattes, Bruce McLean, Kimberley Moulton, Lisa Myers, Julie Nagam, Wanda Nanibush, Jolene Rickard, Megan Tamati-Quennell, and Daina Warren."-- Provided by publisher.

  • Les auteures dressent le portrait tant des défis actuels que des possibilités qui naissent des relations interculturelles se tissant entre commissaires et cinéastes autochtones et non-autochtones dans le cadre du plus grand festival du film autochtone du Brésil, Cine Kurumin. Ce festival annuel, fondé en 2011, se déroule dans des villages ruraux autochtones, de même que dans des métropoles brésiliennes, attirant ainsi des auditoires variés. Le festival est ouvert aux cinéastes autochtones et non-autochtones qui produisent du matériel audiovisuel portant sur des sujets autochtones de partout dans le monde. Divers processus créatifs y sont encouragés grâce à l’organisation d’ateliers de scénarisation, et des partenariats établis avec des chaînes de télévision permettent une plus large diffusion des films sélectionnés. Alors que les productions audiovisuelles autochtones se développent, leurs contenus se diversifient ; elles englobent en effet de plus en plus de thèmes et de styles, de formats et de perspectives variées. En s’appuyant sur un cadre théorique postcolonial et décolonial, les auteures proposent de nouvelles perspectives sur un cinéma en pleine expansion ; les réalisateurs autochtones et leurs films circulent de plus en plus au sein de festivals non thématiques, reçoivent des prix et font rayonner leurs propres voix et points de vue auprès de publics variés, ce qui crée de nombreuses possibilités d’interactions et de dialogues interculturels. En outre, la mise sur pied de Cine Kurumin témoigne du pouvoir des productions audiovisuelles autochtones de générer des relations interculturelles entre cinéastes, commissaires et public.

  • Haerenga Wairua / Spiritual Journeys explore le cinéma maori en tant que 4e cinéma, dans son articulation de la spiritualité maorie comme un ensemble de croyances et de pratiques vivantes et d’une grande pertinence pour ce XXIe siècle. Après une brève description des termes et croyances clés, l’auteure analyse deux longs-métrages de fiction récents, The Strength of Water (Armagan Ballantyne, scr Briar Grace-Smith, NZ & Allemagne 2009) et The Pā Boys (Himiona Grace, NZ, 2014) comme emblématiques des pratiques cinématographiques autochtones, en ce qu’ils mettent fortement en avant différents niveaux et expériences de transformation spirituelle, via divers voyages au propre comme au figuré : voyages réels, voyages psychologiques ET expériences après la mort, donc voyages spirituels. Positionnant ces films dans le contexte des traditions spirituelles de narration littéraire et cinématographique, l’auteure explore les diverses techniques filmiques et cinématographiques mises en œuvre pour rendre l’expérience spirituelle, via le son et l’image, en mettant en évidence les liens avec la Terre, l’Eau et l’environnement naturel en tant qu’éléments spirituels et souvent surnaturels. Alors que ces derniers sont généralement interprétés par les critiques et chercheurs allochtones comme étant de l’ordre du fantastique, dans le discours établi du réalisme magique, l’auteure avance plutôt que les représentations autochtones ne peuvent être ni expliquées ni contenues de manière adéquate par ce terme, et propose à sa place celui de « réalisme spirituel autochtone ». L’auteure conclut en soulignant la pertinence de voix autochtones comme celles-là, qui expriment une spiritualité enracinée dans l’interdépendance de tous êtres et de toutes choses : force de guérison dans notre planète meurtrie.

  • In this interview, multidisciplinary artist Caroline Monnet discusses how acts of critical self-representation open up new spaces for territorial, linguistic, and identity negotiations and affirmations for Indigenous creators. In this sense, Monnet expresses her desire to put forward exuberant, strong, and diverse representations of Indigenous women in order to counter pervasive rhetorical dynamics of victimhood conveyed by mass media and cinema. As she presents some of the visual and discursive techniques she develops through her films, installations, and photographic works, Monnet reflects on the constructive dialogues – as well as the moments of incommunicability – that emerge and fade within various spaces and contexts of creation and reception. She considers that her individual and collective creative projects fall within a pivotal period of self-determination for Indigenous artists; she thus provides a critical overview of current discourses of (re)concililation.

  • Marie-Hélène Cousineau, qui regroupe des femmes inuits de la communauté d’Igloolik, utilise la vidéo pour démontrer l’importance de la femme inuit dans le développement et la cohésion de l’unité sociale et familiale de l’Arctique (passé, présent et futur). Soulignant la spécificité culturelle des femmes d’Igloolik, ainsi que la portée universelle de questions reliées par exemple à la maternité, au pouvoir et au potentiel des femmes qui sont considérées comme des agents de changement sociétal participant à la transmission et au renouvellement de la connaissance traditionnelle, les cinéastes d’Arnait ont participé à des projets novateurs (telle que l’initiative Live from the Toundra) où les outils technologiques (Internet, blogues, capsules vidéos, radio, satellite) ont servis à établir des ponts entre les di érentes communautés du Nord."

  • Résumé livre : "L’intersectionnalité, telle qu’élaborée par les féministes noires dans les années 1980, permet de réfléchir aux rapports de pouvoir dans leur complexe enchevêtrement. Au-delà d’un certain effet de mode, cette éthique est plus que jamais nécessaire pour comprendre le monde, à l’aube d’une décennie marquée par un virus ayant partout exacerbé la violence et les inégalités, et mis en évidence les systèmes de privilèges. Et qu’arrive-t-il lorsque l’on porte ce regard attentif sur les médias ? Les textes rassemblés dans cet ouvrage explorent avec aplomb les questions de l’inclusion et de l’exclusion médiatiques. Que décoder du traitement média réservé au port du hijab dans le sport, aux agressions sexuelles à l’endroit des femmes noires et autochtones, ou encore, de la place de la sourditude et des transidentités dans l’espace public? Un recueil qui amène son lot de réponses éclairantes et douloureuses, une rareté dans le paysage des études culturelles et médiatiques francophones."--Page 4 de la couverture

  • "Between the late 1970s and the early 2000s, at least sixty-five women, many of them members of Indigenous communities, were found murdered or reported missing from Vancouver's Downtown Eastside. In a work driven by the urgency of this ongoing crisis, which extends across the country, Amber Dean offers a timely, critical analysis of the public representations, memorials, and activist strategies that brought the story of Vancouver's disappeared women to the attention of a wider public. Remembering Vancouver's Disappeared Women traces "what lives on" from the violent loss of so many women from the same neighborhood. Dean interrogates representations that aim to humanize the murdered or missing women, asking how these might inadvertently feed into the presumed dehumanization of sex work, Indigeneity, and living in the Downtown Eastside of Vancouver. Taking inspiration from Indigenous women's research, activism, and art, she challenges readers to reckon with our collective implication in the ongoing violence of settler colonialism and to accept responsibility for addressing its countless injustices

  • In the last decade or so, cinema has revealed itself to be an ideal medium for the transfer and/or remediation of the spoken word as well as stories coming from oral tradition and Indigenous culture. Indeed, cinema is a place of expression which favours cyclical creativity and contributes to the decolonization of stereotyped images propagated by external voices that do not understand the subtleties of languages (real and symbolic) that are anchored in indigenous peoples’ cultural memory. By exploring indigenous cinema as practised by women of diverse nations, this piece demonstrates how cinema can induce the compression and dilation of time, to bring to the audience the fluidity of a story that has been reconfigured according to a new time and carried by spoken words that have chosen to either emancipate themselves from the image or to materialize themselves in it. Furthermore, this article illustrates how a new generation of Indigenous women use cinema to retrace and/or rewrite their personal narrative with the help of autobiographical or collective stories that travel back in time to fill in the blanks left by a fragile memory and to express their will to make peace with a difficult colonial past. Finally, the writings of Lee Maracle (I Am Woman, 1988) and Natasha Kanapé Fontaine (Manifeste Assi, 2014) are being brought forth to show how films such as Suckerfish (Lisa Jackson, 2004) Bithos (Elle-Máijá Tailfeathers, 2015) and Four Faces of the Moon (Amanda Strong, 2016) contribute to the individual and community healing of Indigenous peoples of Canada, through an aesthetic of reconciliation. The exploration of these works, therefore allows us to shed light on and better understand the roles/internal mechanisms of visual autobiographies in the larger context of reconciliation with individual and collective stories/memories.

  • Le modernisme en art est souvent considéré comme un développement spécifiquement occidental. Robert Houle, l'artiste, écrivain et commissaire d'exposition d'origine Saulteaux, a cependant toujours soutenu que sa propre pratique est moderniste et qu'elle suit une filiation esthétique autochtone. Cet article s'intéresse particulièrement à une œuvre produite par Houle en 1994, Premises for Self Rule, dans laquelle l'artiste a juxtaposé des textes de législation coloniale à des panneaux peints en monochrome et des cartes postales trouvées en archives. Il propose qu'à travers cette stratégie de rapprochement, l'artiste fusionne la tradition de la peinture de parflèche à l'esthétique moderniste, remettant ainsi en lumière la négociation interculturelle, l'amnésie coloniale, ainsi que les écarts qui séparent les épistémologies et traditions artistiques des peuples autochtones et allochtones

  • Les porte-bébés et les paniers d'écorce autochtones sont, en tant que réceptacles, conçus pour porter et tenir. Outre cette fonction, ils sont aussi détenteurs d'histoires, de mémoire, et de liens familiaux. Créés individuellement et ornementés avec soin, ces objets constituent une sorte de portrait des femmes qui les ont produits, ainsi que des générations qui ont hérité des pratiques et des motifs servant à les fabriquer. En élargissant la définition de la notion de portrait de famille, cet article considère deux objets provenant de Bear Island, en Ontario. Le premier est un porte-bébé ayant appartenu à Madeline Katt Theriault, et le deuxième est un panier d'écorce vraisemblablement créé parson arrière-grand-mère Angele Katt. Par leur parenté, ces réceptacles englobent une histoire multigénérationnelle qui s'étend de l'arrière-grand-mère à son arrière-petite-fille

  • La nation huronne-wendat de Wendake (Lorette, Québec) a maintenu sa culture et son identité pendant des siècles, souvent en dépit de, et en résistance contre les pressions occasionnées par la présence missionnaire et les politiques coloniales. Cette survivance est tributaire de savoirs, de valeurs et de coutumes transmis de génération en génération. Cet article explore l'art de la communauté wendat et ses éléments constitutifs : la fabrication d'objets, la tradition orale, l'engagement actif des membres de la collectivité dans les pratiques traditionnelles, ainsi que l'adaptation des pratiques ancestrales aux préoccupations actuelles. Il montre comment la production artistique wendat, dans sa force expressive, contribue à la continuité et cohésion sociale de la nation wendat.

  • Le territoire constitue une force déterminante dans la création artistique. Les prairies austères, notamment, exigent des artistes actuels comme de ceux qui les ont précédés une adaptation constante, déterminée par l'accès aux ressources et la nécessité de mobilité. Cet article s'intéresse à l'impact du territoire sur la pratique du perlage telle qu'exercée par les femmes autochtones. Il met en relation des exemples de perlage traditionnel conservés dans les collections muséales de la Saskatchewan avec les œuvres de trois artistes contemporaines autochtones des plaines, soit Ruth Cuthand, Judy Anderson et Katherine Boyer. La comparaison vise à mieux comprendre le processus intergénérationnel de transmission des pratiques ancestrales et ainsi révéler comment s'exprime le territoire dans les objets et œuvres ornés de perles, qui contribuent à façonner le récit des plaines.

  • Fin des années 1960 aux Etats-Unis, les Indians of All Tribes impulsent un mouvement de contestations sociales qui a pour but la reconnaissance des droits inhérents aux peuples autochtones à la souveraineté et à l'auto-détermination. L'American Indian Movement et sa branche féminine Women of All Red Nations s'emparent de ces questions sociales, politiques et culturelles. Femmes et hommes entament de concert un processus d'émancipation dont l'accomplissement ne cesse d'être repoussé par les politiques assimilatrices successives du gouvernement états-unien. Au Canada aussi, des mobilisations collectives éclatent dans les années 1980 et 1990, et culminent avec les événements de Restigouche (1984) et la Crise d'Oka (1990). Ces évènements majeurs inspirent toute une jeune génération d'artistes autochtones et de femmes en particulier, formées notamment à l'Institute of American Indian Arts à Santa Fe (Nouveau-Mexique). De formations universitaires approfondies, elles développent des démarches artistiques transdisciplinaires à mi-chemin entre l'histoire de l'art et l'ethnographie. Elles mettent en évidence la porosité et la friabilité des frontières instaurées dans tous les secteurs par la société dominante contre les groupes considérés comme minoritaires. A cette fin, le photographique - par lequel nous désignons la pratique, la technique et l'image photographiques - devient un outil stratégique majeur de réappropriation et de réaffirmation de ce qu'elles sont et tendent à incarner. Ces artistes femmes interrogent grâce à ce médium les façons dont elles ont été représentées et se représentent elles-mêmes dans le cadre de démarches critiques des stéréotypes dont elles font l'objet depuis plusieurs siècles d'appropriation culturelle. Elles repensent par ce biais leurs identités, les rapports qu'elles entretiennent à leurs corps, à leurs sexualités et à leurs genres, à l'aune de leurs propres spiritualités. Grâce à leurs images artistiques et politiques, fruits de pratiques fondées sur une analogie entre la violation de leurs droits, l'exploitation de leurs terres et territoires, et les violences sexuelles dont elles font l'objet, elles continuent à prendre part aux mouvements de résistance actuels qui s'opposent aux projets extractivistes face auxquels elles s'affirment, une nouvelle fois, en première ligne. A partir d'un corpus iconographique de près de 400 œuvres réalisées entre 1969 et 2019, et d'entretiens individuels avec des artistes et des militantes femmes et queer autochtones des Etats-Unis et du Canada, cette thèse a pour objectif de montrer en quoi ces images - en particulier photographiques configurent des épistémologies nouvelles dans une perspective intersectionnelle, décoloniale et anticapitaliste, et s'inscrivent dans la continuité d'un processus de réaffirmation des droits inhérents des peuples autochtones, garantis par la Déclaration des Nations Unies sur les Droits des Peuples Autochtones (2007)

  • This multidisciplinary collection probes ways in which emerging and established scholars perceive and theorize decolonization and resistance in their own fields of work, from education to political and social studies, to psychology, medicine, and beyond

  • "Through innovative and critical research, this anthology inquires and challenges issues of race and positionality, empirical sciences, colonial education models, and indigenous knowledges. Chapter authors from diverse backgrounds present empirical explorations that examine how decolonial work and Indigenous knowledges disrupt, problematize, challenge, and transform ongoing colonial oppression and colonial paradigm. This book utilizes provocative and critical research that takes up issues of race, the shortfalls of empirical sciences, colonial education models, and the need for a resurgence in Indigenous knowledges to usher in a new public sphere. This book is a testament of hope that places decolonization at the heart of our human community." -- Prové de l'editor.

  • Tourist art production is a global phenomenon and is increasingly recognized as an important and authentic expression of indigenous visual traditions. These thoughtful, engaging essays provide a comparative perspective on the history, character, and impact of tourist art in colonized societies in three areas of the world: Africa, Oceania, and North America. Ranging broadly historically and geographically, Unpacking Culture is the first collection to bring together substantial case studies on this topic from around the world.

  • This article begins with an analysis of the problems of ‘physical repatriation’, as I review the case of the return of a First Nations mask to its community of origin. First Nations struggle to fit their concepts of ownership into western ones, where objects are viewed as alienable. As an alternative, the art of John Powell and Marianne Nicolson depicts a ‘figurative repatriation’ that does not rely on either the courts or museums to recognize legal or moral ownership. I argue that these contemporary artworks are social agents, which bring First Nations cultural objects home by staking out territory within museums. These ‘artist warriors’ forcibly recover (both literally and metaphorically) First Nations objects on display in foreign settings and reinscribe meaning at the level of the personal and the communal. They make objectified assertions of native identity that reclaim the right to self-definition. Moreover, these claims are made all the more powerful through their conscious location within an oppositional discourse framed by the Canadian western art world.

  • This remarkable volume, many years in the making, records and scrutinizes definitions of Northwest Coast Native art and its boundaries. A work of critical historiography, it makes accessible for the first time in one place a broad selection of more than 250 years of writing on Northwest Coast "art." Organized thematically, its excerpted texts are from both published and unpublished sources, some not previously available in English. They cover such complex topics as the clash between oral and written knowledge, transcultural entanglement, the influence of surrealist thinking, and the long history of the deployment of Northwest Coast Native art for nationalist purposes. The selections are preceded by thought-provoking introductions that give historical context to the diverse intellectual traditions that have influenced, stimulated, and opposed each othe

  • "This edited collection focuses on "unsettling" Northwest Coast art studies, bringing forward voices that uphold Indigenous priorities, engage with past and ongoing effects of settler colonialism, and advocate for practices for more accountable scholarship. Featuring authors with a variety of perspectives, backgrounds, and methodologies, Unsettling Art Histories offers new insights for the field of Northwest Coast art studies. Key themes include discussions of cultural heritage protections and long-standing defenses of natural resources and territory; re-centering women and the critical role they play in transmitting cultural knowledge across generations through materials, techniques, and creations; reflecting on the decolonization work being undertaken in museums; and examining how artworks function beyond previous scholarly framings as living documents carrying information critical to today's inquiries. Re-examining previous scholarship and questioning current institutional practices by prioritizing information gathered in Native communities, the essays in this volume exemplify various methods of "unsettling" and demonstrate how new methods of research have reshaped scholarship and museum practices."

  • Killing the Indian Maiden examines the fascinating and often disturbing portrayal of Native American women in film. M. Elise Marubbio examines the sacrificial role in which a young Native woman allies herself with a white male hero and dies as a result of that choice. In studying thirty-four Hollywood films from the silent period to the present, she draws upon theories of colonization, gender, race, and film studies to ground her analysis in broader historical and sociopolitical context and to help answer the question, "What does it mean to be an American?"

Dernière mise à jour depuis la base de données : 06/11/2025 05:00 (EST)