Votre recherche
Résultats 388 ressources
-
Marie-Hélène Cousineau, qui regroupe des femmes inuits de la communauté d’Igloolik, utilise la vidéo pour démontrer l’importance de la femme inuit dans le développement et la cohésion de l’unité sociale et familiale de l’Arctique (passé, présent et futur). Soulignant la spécificité culturelle des femmes d’Igloolik, ainsi que la portée universelle de questions reliées par exemple à la maternité, au pouvoir et au potentiel des femmes qui sont considérées comme des agents de changement sociétal participant à la transmission et au renouvellement de la connaissance traditionnelle, les cinéastes d’Arnait ont participé à des projets novateurs (telle que l’initiative Live from the Toundra) où les outils technologiques (Internet, blogues, capsules vidéos, radio, satellite) ont servis à établir des ponts entre les di érentes communautés du Nord."
-
Résumé livre : "L’intersectionnalité, telle qu’élaborée par les féministes noires dans les années 1980, permet de réfléchir aux rapports de pouvoir dans leur complexe enchevêtrement. Au-delà d’un certain effet de mode, cette éthique est plus que jamais nécessaire pour comprendre le monde, à l’aube d’une décennie marquée par un virus ayant partout exacerbé la violence et les inégalités, et mis en évidence les systèmes de privilèges. Et qu’arrive-t-il lorsque l’on porte ce regard attentif sur les médias ? Les textes rassemblés dans cet ouvrage explorent avec aplomb les questions de l’inclusion et de l’exclusion médiatiques. Que décoder du traitement média réservé au port du hijab dans le sport, aux agressions sexuelles à l’endroit des femmes noires et autochtones, ou encore, de la place de la sourditude et des transidentités dans l’espace public? Un recueil qui amène son lot de réponses éclairantes et douloureuses, une rareté dans le paysage des études culturelles et médiatiques francophones."--Page 4 de la couverture
-
"Between the late 1970s and the early 2000s, at least sixty-five women, many of them members of Indigenous communities, were found murdered or reported missing from Vancouver's Downtown Eastside. In a work driven by the urgency of this ongoing crisis, which extends across the country, Amber Dean offers a timely, critical analysis of the public representations, memorials, and activist strategies that brought the story of Vancouver's disappeared women to the attention of a wider public. Remembering Vancouver's Disappeared Women traces "what lives on" from the violent loss of so many women from the same neighborhood. Dean interrogates representations that aim to humanize the murdered or missing women, asking how these might inadvertently feed into the presumed dehumanization of sex work, Indigeneity, and living in the Downtown Eastside of Vancouver. Taking inspiration from Indigenous women's research, activism, and art, she challenges readers to reckon with our collective implication in the ongoing violence of settler colonialism and to accept responsibility for addressing its countless injustices
-
In the last decade or so, cinema has revealed itself to be an ideal medium for the transfer and/or remediation of the spoken word as well as stories coming from oral tradition and Indigenous culture. Indeed, cinema is a place of expression which favours cyclical creativity and contributes to the decolonization of stereotyped images propagated by external voices that do not understand the subtleties of languages (real and symbolic) that are anchored in indigenous peoples’ cultural memory. By exploring indigenous cinema as practised by women of diverse nations, this piece demonstrates how cinema can induce the compression and dilation of time, to bring to the audience the fluidity of a story that has been reconfigured according to a new time and carried by spoken words that have chosen to either emancipate themselves from the image or to materialize themselves in it. Furthermore, this article illustrates how a new generation of Indigenous women use cinema to retrace and/or rewrite their personal narrative with the help of autobiographical or collective stories that travel back in time to fill in the blanks left by a fragile memory and to express their will to make peace with a difficult colonial past. Finally, the writings of Lee Maracle (I Am Woman, 1988) and Natasha Kanapé Fontaine (Manifeste Assi, 2014) are being brought forth to show how films such as Suckerfish (Lisa Jackson, 2004) Bithos (Elle-Máijá Tailfeathers, 2015) and Four Faces of the Moon (Amanda Strong, 2016) contribute to the individual and community healing of Indigenous peoples of Canada, through an aesthetic of reconciliation. The exploration of these works, therefore allows us to shed light on and better understand the roles/internal mechanisms of visual autobiographies in the larger context of reconciliation with individual and collective stories/memories.
-
Le modernisme en art est souvent considéré comme un développement spécifiquement occidental. Robert Houle, l'artiste, écrivain et commissaire d'exposition d'origine Saulteaux, a cependant toujours soutenu que sa propre pratique est moderniste et qu'elle suit une filiation esthétique autochtone. Cet article s'intéresse particulièrement à une œuvre produite par Houle en 1994, Premises for Self Rule, dans laquelle l'artiste a juxtaposé des textes de législation coloniale à des panneaux peints en monochrome et des cartes postales trouvées en archives. Il propose qu'à travers cette stratégie de rapprochement, l'artiste fusionne la tradition de la peinture de parflèche à l'esthétique moderniste, remettant ainsi en lumière la négociation interculturelle, l'amnésie coloniale, ainsi que les écarts qui séparent les épistémologies et traditions artistiques des peuples autochtones et allochtones
-
"Women have long been the creative force behind Native American art, yet their individual contributions have been largely unrecognized, instead treated as anonymous representations of entire cultures. 'Hearts of Our People: Native Women Artists' explores the artistic achievements of Native women and establishes their rightful place in the art world. This lavishly illustrated book, a companion to the landmark exhibition, includes works of art from antiquity to the present, made in a variety of media from textiles and beadwork to video and digital arts. It showcases more than 115 artists from the United States and Canada, spanning over one thousand years, to reveal the ingenuity and innovation fthat have always been foundational to the art of Native women."--Page 4 de la couverture.
-
Les porte-bébés et les paniers d'écorce autochtones sont, en tant que réceptacles, conçus pour porter et tenir. Outre cette fonction, ils sont aussi détenteurs d'histoires, de mémoire, et de liens familiaux. Créés individuellement et ornementés avec soin, ces objets constituent une sorte de portrait des femmes qui les ont produits, ainsi que des générations qui ont hérité des pratiques et des motifs servant à les fabriquer. En élargissant la définition de la notion de portrait de famille, cet article considère deux objets provenant de Bear Island, en Ontario. Le premier est un porte-bébé ayant appartenu à Madeline Katt Theriault, et le deuxième est un panier d'écorce vraisemblablement créé parson arrière-grand-mère Angele Katt. Par leur parenté, ces réceptacles englobent une histoire multigénérationnelle qui s'étend de l'arrière-grand-mère à son arrière-petite-fille
-
Les projets d'expositions archivistiques—et leur documentation—sont des lieux de production de connaissances en histoire de l'art, ainsi que des interventions politiques, qui placent les documents dans un autre contexte afin d'interroger les canons et les façons de voir des colonialistes-colons. À partir de ces relations discursives, visuelles et archivistiques, cet article examine deux rétrospectives solos des œuvres sculptées et peintes des artistes modernistes kwakwaka'wakws, Doug Cranmer ('Namgis) et Henry Speck (Tlawit'sis), présentées à Vancouver en 2012. En considérant comment les conservateurs ont fait appel aux archives familiales intimes et à des documents du domaine public, il traite de l'utilité des archives du modernisme pour activer des liens affectifs, ancestraux et familiaux au-delà des modes de compréhension canoniques et historiques des mouvements esthétiques et des contextes de production
-
Cet article porte sur les oeuvres artisanales des femmes wendates du xix ₑ siècle dans le contexte plus large des traditions des arts visuels wendats. En plus des objets commerciaux, l’auteure présente des objets faits pour être utilisés lors d’occasions cérémonielles et rituelles spéciales, et qui avaient aussi une valeur importante dans la communauté. Ces deux catégories d’artisanat dévoilent la façon dont les femmes wendates adaptaient leurs traditions artistiques aux sphères économiques et diplomatiques du monde colonial, et ce avec grand succès. Ces arts ont aidé la communauté à conserver une vision du monde amérindienne et ont préservé des traditions culturelles qui se sont perpétuées d’une génération à l’autre, tout en intégrant des innovations créatives. Ils démontrent aussi le rôle diplomatique important joué par les oeuvres présentées aux dignitaires eurocanadiens et européens dans un contexte cérémoniel, afin d’établir et de maintenir des relations politiques et économiques harmonieuses.
-
La nation huronne-wendat de Wendake (Lorette, Québec) a maintenu sa culture et son identité pendant des siècles, souvent en dépit de, et en résistance contre les pressions occasionnées par la présence missionnaire et les politiques coloniales. Cette survivance est tributaire de savoirs, de valeurs et de coutumes transmis de génération en génération. Cet article explore l'art de la communauté wendat et ses éléments constitutifs : la fabrication d'objets, la tradition orale, l'engagement actif des membres de la collectivité dans les pratiques traditionnelles, ainsi que l'adaptation des pratiques ancestrales aux préoccupations actuelles. Il montre comment la production artistique wendat, dans sa force expressive, contribue à la continuité et cohésion sociale de la nation wendat.
-
Dans le contexte de l’héritage canadien de colonialisme et de profond racisme, les musées ont contribué à l’oppression des Noir.e.s, des communautés de couleur et des peuples autochtones en gardant le silence ou en supprimant certaines histoires sous prétexte d’« objectivité ». Cet article examine les pratiques commissariales de deux femmes noires canadiennes, Gaëtane Verna, directrice et conservatrice en chef de la galerie d’art contemporain The Power Plant, et Andrea Fatona, commissaire indépendante, afin de situer le commissariat critique à l’intérieur de perspectives afroféministes intersectionnelles. En conformité avec une base conceptuelle fondamentale de ce féminisme, je soutiens que ce qui rend l’acte commissarial « critique » est la reconnaissance non seulement de la position qu’une personne occupe dans la société, mais aussi de celles dont elle ne fait pas toujours l’expérience. En examinant les pratiques de ces deux femmes, je mets au jour une riche histoire de l’art et du commissariat des Noir.e.s au Canada.
-
Shelley Niro is widely known for her ability to explode myths, transgress boundaries and embody the ethos of her matriarchal culture in a wide variety of mediums including photography, installation, film and painting. Niro creates photographic series that emphasize the medium?s inherent capacity for narrative and representation. She pushes the limits of photography by incorporating Mohawk imagery, re-appropriating traditional stories such as Skywoman and The Peacemaker, and by focusing on contemporary subjects with wit, irony and campy humor. Niro marries portraiture, performance art and satire by having her subjects and herself perform for the camera in ways that gently invite audiences to rethink their beliefs and preconceptions about indigenous peoples and themselves. With compassion and deep insight, Niro opens up the fault lines and desires of gender, sexuality and culture to create images of freedom from the status quo in representation. Photography was a medium that helped subjugate indigenous peoples, but in Niro?s revolutionary hands it empowers
-
George Littlechild: The Spirit Giggles Within is a stunning retrospective of a career that has spanned nearly four decades. Featuring more than 150 of the Plains Cree artist's mixed-media works, this sumptuous collection showcases the bold swaths of colour and subtle textures of Littlechild's work. Littlechild has never shied away from political or social themes. His paintings blaze with strong emotions ranging from anger to compassion, humour to spiritualism. Fully embracing his Plains Cree heritage, he combines traditional Cree elements like horses and transformative or iconic creatures with his own family and personal symbols in a unique approach. George Littlechild: The Spirit Giggles Within shows the evolution of an artist from his earliest works to the present day, including hints of future directions and themes. An insightful foreword by artist and curator Ryan Rice, a Mohawk from the Kahnawake First Nation in Quebec, and Littlechild's reflections on each piece build a broad understanding of Littlechild's work, his life and his views on the role of art within all cultures
-
Eight artists from across Canada create works identify varying forms of nationhood that either serve or detract from the concept of a national accord. Each artist explores the idea of ₃anthem₄ through a wide-angle lens, broadening the national discourse to include not only colonial histories, but also distinctive and multicultural liberties that take various forms: treaties, blood, languages, sexual orientation, faith, and oral traditions. The dynamic range of art works exhibited contribute to a more inclusive national narrative and expose and accept the diverse forms of nationalism that exist across the country.
-
Catalogue d'exposition avec des textes de Ryan Rice, Françoise Charron, Emily Falvey et Hilda Nicholae.
-
Catalogue d'exposition avec des textes de Ryan Rice; Jason Baerg; Lori Blondeau; Martin Loft; Cathy Mattes; Nadia Myre; Ariel Lightningchild Smith.
-
Les années 1990 sont une décennie cruciale pour l'avancement et le positionnement de l'art et de l'autonomie autochtones dans les récits dominants des états ayant subi la colonisation. Cet article reprend l'exposé des faits de cette période avec des détails fort nécessaires. Pensé comme une historiographie, il propose d'explorer chronologiquement comment les conservateurs et les artistes autochtones, et leurs alliés, ont répondu et réagi à des moments clés des mesures coloniales et les interventions qu'ellesontsuscitéesdu point de vue politique, artistique, muséologique et du commissariat d'expositions. À la lumière du 150e anniversaire de la Confédération canadienne, et quinze ans après la présentation de la communication originale au colloque, Mondialisation et postcolonialisme: Définitions de la culture visuelle v, du Musée d'art contemporain de Montréal, il reste urgent de faire une analyse critique des préoccupations contemporaines plus vastes, relatives à la mise en contexte et à la réconciliation de l'histoire de l'art autochtone sous-représentée.
-
Western art history long refused to recognize the historicity of Indigenous art, seeing it instead as a "primitive" mode of human expression. While the dynamism of Indigenous creation since the 1960s has made such an assertion impossible, the institutional recognition given contemporary Indigenous art in the art world is paradoxically accompanied by a lack of critical and theoretical analysis. Today, there is a genuine ignorance concerning Indigenous conceptions of history-their "regime of historicity"-on the part of Western art historians. This is all the more surprising given the recent "temporal turn" taken by the discipline, which emphasizes the question of mixed temporalities without acknowledging it as an essential dimension of Indigenous art. This paper revisits Western art history's long-standing denial of the historicity of Indigenous art, and then considers its current disregard for the ways Indigenous art allows different forms of temporality to coexist. The underlying thesis of the essay is that today's disinterest is, in fact, a prolongation of yesterday's denial.
-
Le territoire constitue une force déterminante dans la création artistique. Les prairies austères, notamment, exigent des artistes actuels comme de ceux qui les ont précédés une adaptation constante, déterminée par l'accès aux ressources et la nécessité de mobilité. Cet article s'intéresse à l'impact du territoire sur la pratique du perlage telle qu'exercée par les femmes autochtones. Il met en relation des exemples de perlage traditionnel conservés dans les collections muséales de la Saskatchewan avec les œuvres de trois artistes contemporaines autochtones des plaines, soit Ruth Cuthand, Judy Anderson et Katherine Boyer. La comparaison vise à mieux comprendre le processus intergénérationnel de transmission des pratiques ancestrales et ainsi révéler comment s'exprime le territoire dans les objets et œuvres ornés de perles, qui contribuent à façonner le récit des plaines.
Explorer
1. Approches
- Analyses formalistes (16)
- Approches sociologiques (108)
- Épistémologies autochtones (154)
- Étude de la réception (24)
- Étude des industries culturelles (64)
- Étude des représentations (144)
- Genre et sexualité (133)
- Histoire/historiographie critique (104)
- Humanités numériques (37)
- Méthodologie de recherche décoloniale (37)
2. Auteur.rice.s et créateur.rice.s
- Auteur.rice (43)
- Auteur.rice autochtone (96)
- Auteur.rice LGBTQ+ (12)
- Auteur.rice noir.e (46)
- Auteur.rice PANDC (99)
- Autrice (176)
- Créateur.rice autochtone (147)
- Créateur.rice LGBTQ+ (23)
- Créateur.rice noir.e (24)
- Créateur.rice PANDC (35)
- Créatrice (115)
- Identités diasporiques (21)
4. Corpus analysé
- Amérique du Nord
- Afrique (17)
- Amérique centrale (27)
- Amérique du Sud (35)
- Asie (32)
- Europe (42)
- Océanie (18)
4. Lieu de production du savoir
- Afrique (4)
- Amérique centrale (5)
- Amérique du Nord (331)
- Amérique du Sud (16)
- Asie (20)
- Europe (36)
- Océanie (19)