Votre recherche

4. Corpus analysé
4. Lieu de production du savoir

Résultats 21 ressources

  • Animation allows for the creation of mediatic spaces that strengthen prevailing ideologies of masculinity and femininity. Manhood seems to operate as a key point of reference in the creation of televised animation across Latin America, especially by elevating certain heroic cultural narratives. Through a review of 21 television series, produced between 2008 and 2018, this chapter examines the portrayals of femininity and masculinity in some of the most widely broadcast animated series from the region. As a norm, Latin American illustrators adhere to the tradition of depicting female figures as secondary characters, as leading characters with a certain degree of autonomy, or as subaltern, considerate, and supportive figures. By contrast, male figures are portrayed as strong, daring, independent, and primary characters, often destined to lead their families and communities, and save their weaker friends that are typically female characters.

  • "Y la culpa no era mia, ni donde estaba, ni como vestia", chantaient des femmes aux yeux bandés dans différentes villes d'Amérique latine en novembre 2019. Cette performance, créée par le collectif féministe Las Tesis, a fait le tour du monde. Elle montre la force et la vitalité de l'artivisme dans les Amériques. Ce volume porte sur la diversité des théorisations et des mobilisations féministes du continent américain, très dynamiques historiquement et de plus en plus visibles depuis la fin du XXe siècle. Le féminisme des Amériques est pluriel et possède une généalogie propre. Les auteures s'attachent à décliner ses différentes formes : chicano, décolonial, lesbien, queer, entre autres. L'originalité des actions féministes de la région provient de la mobilisation politique de genres artistiques, qu'ils soient musicaux (rap, reggaeton), picturaux ou des arts visuels. Cet artivisme joue ainsi un rôle central dans les formes d'action du continent et ce volume présente leur diversité, leur richesse et leur force créatrice et politique."--Page 4 of cover.

  • "Les liens entre l'art contemporain et les questions de colonialité, postcolonialité, et décolonialité sont anciens et multiples. Des artistes occidentaux et non-occidentaux, depuis plusieurs décennies déjà, s'en sont emparés pour produire des œuvres qui témoignent de leurs engagements politiques, sociétaux et esthétiques. Des concepts que les études postcoloniales ont approfondies ou inventées – agency (agentivité), mimicry (mimétisme/simulacre), ou essentialisme stratégique –, en autant d'outils utiles à démêler la complexité des relations coloniales et, au-delà, de toutes les relations de domination, sont ainsi revisités par les artistes. D'autre part, des auteurs, relevant de ces champs d'études qui conservent aujourd'hui toute leur actualité politique et leur pertinence théorique, disent à leur tour l'intérêt qu'ils portent à la création contemporaine. Associant vingt historiens de l'art et chercheurs en littérature, philosophie, droit ou psychanalyse, Postcolonial/Décolonial. La preuve par l'art présente des travaux portant sur des démarches artistiques (Betye Saar, Fred Wilson, Sarkis, Lidwien van de Ven, Voluspa Jarpa, des artistes du collectif Mira au Mexique, Iris Kensmil, Jean Renoir, et bien d'autres), mais aussi sur des propositions institutionnelles (notamment initiées par le Centro de Arte y Comunicación de Buenos Aires, la Biennale de Venise ou le Van Abbemuseum d'Eindhoven), associées en de nouveaux réseaux de solidarités. Une place particulière est réservée aux singularités artistiques, théoriques et juridiques en Amérique latine, lieu d'émergence des théories décoloniales. Sous un angle historiographique et épistémologique, on trouvera ici des analyses des fondements historiques, théoriques et idéologiques du postcolonial dont les théorisations, loin de la saturation conceptuelle dont certains veulent les accuser, concernent particulièrement l'histoire de l'art. "

  • En France, depuis quelques années, le terme « décolonial » fait couler beaucoup d'encre. Employé d'abord dans les milieux militants antiracistes, il a fait plus récemment l'objet de manifestations scientifiques et de travaux académiques, ainsi que d'une réappropriation médiatique qui, en en dévoyant bien souvent le sens, jette sur lui une forme d'anathème, lui conférant une coloration largement polémique. Les théories et les mouvements décoloniaux restent ainsi fondamentalement mal compris, et leurs concepts fondateurs, comme la notion de colonialité, ne sont presque jamais rapportés à leur contexte d'origine ni aux penseurs et penseuses qui les ont forgés. L'histoire de la pensée et de la pratique décoloniales, malgré des travaux universitaires ou des revues dédiées de plus en plus nombreux, reste finalement mal aimée, parce que mal connue, du grand public. Pour dissiper les amalgames ordinaires qu'occasionne en France la réception souvent trop superficielle de ces courants, des universitaires et / ou militant·e·s tentent de diffuser la richesse conceptuelle et politique du mouvement. Leurs travaux soulignent la nécessité de faire connaître la voix d'intellectuel·le·s et d'activistes latino-américain·e·s en diffusant leurs textes en langue française, en les soumettant au débat ou en en proposant des approches critiques. On peut dire qu'un champ d'études décoloniales, encore jeune, mais pluriel et foisonnant, est en cours de consolidation. Retour aux origines Si les termes « décolonial » et « décolonialité » se chargent souvent dans les médias français de connotations hostiles, du fait notamment de la critique radicale de la modernité qu'ils induisent ou du soupçon de communautarisme qu'ils soulèvent, il importe de revenir à l'origine du mouvement décolonial, des théories et concepts qui le fondent, aux luttes, aux résistances concrètes et aux propositions de mondes qu'il recouvre. Pour tenter de mettre en lumière ses apports-philosophiques, mais aussi épistémologiques, politiques, ontologiques ou esthétiques-, un tour d'horizon s'impose des différent·e·s auteur·e·s et notions qui caractérisent le mouvement décolonial, au demeurant éminemment pluriel, d'Amérique latine.

  • Depuis quelques décennies, certains artistes colombiens cherchent à repenser ce que peut être aujourd’hui l’identité colombienne, et plus concrètement celle de l’artiste. Au-delà du stéréotype de ce qu’est le « Colombien » vu de l’extérieur, au-delà d’une histoire coloniale – et toutes ses problématiques – commune aux pays d’Amérique latine, ainsi que d’une histoire récente plus particulière connue pour son extrême violence, nous pouvons affirmer que l’identité colombienne est le résultat d’identités multiples, diverses et variées. Par ailleurs, il existe un dénominateur commun qui peut la définir car elle s’est construite durant ces deux derniers siècles à partir d’un concept : celui de « l’hybridité ».

  • This chapter examines the structural changes that can be identified in Ibero-American television in the first 15 years of the 21st century. Taking as a reference the main TV markets in the region (Mexico, Brazil, Argentina and Spain) and their peculiar historical developments, a brief introduction and overview describes their characteristics, potentials and limitations, underlining their strengths, weaknesses and challenges. The analysis, framed in the globalizing phase that cultural products and services are undergoing jointly with their increased digitization, suggests two fundamental drivers of change, summarized in the notions of concentration and convergence. To conclude, policies and recommendations for action are explored, with a view to promote and protect audiovisual diversity.

  • Réfléchissant comme l’a fait Fanon, à partir de « la condition ontologique-existentielle racialisée du sujet colonisé », cet article se propose d’analyser des pratiques artistiques contemporaines qui cherchent à réactualiser le statut de l’archive. En faisant appel à la pensée décoloniale latino-américaine, nous allons voir comment des artistes affectés par des processus de « sélection et de répression » - enracinés dans les expériences subjectives et culturelles des populations regroupées sous le terme Sud global - ont ré-apprivoisé les archives, donnant lieu à des pratiques artistiques décoloniales ou pratiques artistiques de « ré-invention » de soi.

  • Artists and cultural practitioners from Indigenous communities around the world are increasingly in the international spotlight. As museums and curators race to consider the planetary reach of their art collections and exhibitions, this publication draws upon the challenges faced today by cultural workers, Indigenous and non-Indigenous, to engage meaningfully and ethically with the histories, presents and futures of Indigenous cultural practices and world-views. Sixteen Indigenous voices convene to consider some of the most burning questions surrounding this field. How will novel methodologies of word/voice-crafting be constituted to empower the Indigenous discourses of the future? Is it sufficient to expand the Modernist art-historical canon through the politics of inclusion? Is this expansion a new form of colonisation, or does it foster the cosmopolitan thought that Indigenous communities have always inhabited? To whom does the much talked-of 'Indigenous Turn' belong? Does it represent a hegemonic project of introspection and revision in the face of today's ecocidal, genocidal and existential crises?"--Page 4 de la couverture. Autres auteurs/titres:edited by Katya García-Antón ; contributors, Daniel Browning, Kabita Chakma, Megan Cope, Santosh Kumar Das, Hannah Donnelly, Léuli Māzyār Luna'i Eshrāghi, David Garneau, Biung Ismahasan, Kimberley Moulton, Máret Ánne Sara, Venkat Raman Singh Shyam, Irene Snarby, Ánde Somby, Megan Tamati-Quennell, Prashanta Tripura, Sontosh Bikash Tripura.

  • Ce travail s’intéresse à la population trans MtF latino-américaine issue des secteurs populaires. Le travail a pour objectifs de (1) connaître les normes de genre du milieu d’origine de cette population (2) comprendre le lien du milieu d’origine avec leur parcours dans l’identité trans (3) examiner les parcours migratoires et comprendre leur très forte inscription dans la prostitution. L’enquête de terrain a été réalisée principalement en France et en Espagne. Concernant le cheminement identitaire, la recherche montre le poids de la formation sociale du milieu d’origine, et particulièrement le poids des normes relatives au genre dans les milieux populaires (hétéronormativité, homophobie, sanction des masculinités déviantes). Cette imbrication classe/sexe situe les personnes dans la position sociale marginale et stigmatisée de la prostitution. L’article apporte un éclairage sur cet environnement, où l’imaginaire festif côtoie l’ordinaire des violences. L’expérience migratoire, très valorisée dans le pays d’origine, est examinée. Le type de liens tissés avec la famille, et les difficultés liées à l’isolement linguistique et à la solitude sont abordés.

  • Avertissement: le texte qui suit a pour objet de rassembler les prolégomènes du workshop à venir. Il n’est pas le fruit d’une recherche strictement personnelle et doit sa teneur en grande partie à une enquête consultative de divers travaux cités avec leurs auteurs en fin de divers travaux cités avec leurs auteurs en fin de billet.

  • Telenovela shapes important and highly favorite section of the television productions. The T.V. series have moved out from their traditional structure with an entertaining aspect and have been divided into different types and scopes. Taking into consideration the time and the atmosphere of dissemination which the Telenovela programs hold in T.V. antenna, there is a need to conduct studies on sociology of Telenovela more than any other times in the past. This article is an attempt to review the two subject-matters of Telenovela and Narration and their connection with democracy through sociological sporadic studies. This will also present the significance of this genre in T.V. productions at local and international discourses. Observations, field researches and library study methods have been employed in this research.

  • "En Amérique latine comme ailleurs, la critique postcoloniale apparaît comme une condition pour le renouvellement des dialogues interculturels orientés vers la construction d'une modernité alternative, ou d'une vraie postmodernité, fondée sur une autre manière d'habiter la terre, moins dévastatrice pour la nature comme pour les humains. Reprenant d'une manière inédite la perspective ouverte au XXe siècle par des auteurs comme José Carlos Mariátegui, Alberto Flores Galindo, Pablo González Casanova ou René Zavaleta, les études postcoloniales latino-américaines contribuent à la critique d'un modèle culturel, social et politique fondé sur le clivage traditionnel entre la " civilisation " et la "barbarie". Articulée initialement par un versant de la modernité européenne qui trouvera au XVIIIe siècle une forme systématique dans l'anthropologie des Lumières (M. Duchet), cette dichotomie a été au départ la matrice idéologique de la domination coloniale européenne, et, plus tard, de celle des nouvelles élites " républicaines " attelées à la tâche de construire l'unité sociale et politique sur la base du modèle européen de l'État-nation. Au XIXe siècle et durant une bonne partie du XXe, l'unité de la "Nation" est imaginée de telle manière qu'elle implique l'exclusion de la différence culturelle dans l'espace public. Or, depuis les quatre dernières décennies, les nouvelles formes de la mobilisation indienne et la renaissance des identités afro-américaines participent à la crise des modèles identitaires établis et au surgissement, dans divers domaines du culturel et du politique, de manières inédites d'imaginer l'identité (subjective, sociale, culturelle, nationale) et d'assumer la diversité culturelle (inter-culturalité, multiculturalismes, indianisation) dans la sphère publique. Le présent ouvrage propose un aperçu des problématiques, recherches et discussions actuelles sur le postcolonial en Amérique latine, en prenant comme fil conducteur les processus de reconfiguration identitaire liés à l' " émergence indienne " et au renouveau actuel des identités afro-américaines."--Page 4 de la couverture.

  • Video games have become a global industry, and their history spans dozens of national industries where foreign imports compete with domestic productions, legitimate industry contends with piracy, and national identity faces the global marketplace. This volume describes video game history and culture across every continent, with essays covering areas as disparate and far-flung as Argentina and Thailand, Hungary and Indonesia, Iran and Ireland.

  • Postcolonialismo y feminismo utilizan conceptos comunes para el análisis y de/construcción de las narrativas dominantes. En países donde la colonización ha hecho estragos, las mujeres ponen en valor su empoderamiento como protagonistas de su destino. En esta línea las mujeres han aportado sus propuestas feministas para una nueva visión de lo colonial/postcolonial. Este trabajo pretende hacer un chequeo por aquellos trabajos videográficos de mujeres que, después de haber sido colonizadas, han realizado una descolonización cultural, situando su creatividad en varios continentes.

  • This article discusses key findings from a survey of the professional patterns, scholarly productivity, and educational characteristics of Chilean Journalism and Mass Communication (JMC) educators, as well as documentary information about the schools where they work. The results reveal a weak academic culture that contrasts with a strong professional culture among the members of this community, but also the influence that both organizational and individual variables have on Chilean JMC educators' orientations. Specifically, the analyses indicated that the level of education, part-time/full-time commitment, and the type of university are the most influential factors in defining both the prevalence of a professional culture and the lack of research productivity. These findings support other international studies, indicating a global tendency across key variables that influence academic development in the field. Likewise, it shows how distant Chilean JCM educators are from the university-scholarly tradition.

  • Cet article est une introduction à la pensée critique latino-américaine, de la philosophie de la libération au tournant décolonial proposé par le groupe de recherche pluridisciplinaire Modernité/Colonialité. Dans un premier temps sont présentées les principales contributions de la philosophie de la libération en tant que pensée critique latino-américaine. Est abordée ensuite la question de la pertinence actuelle des motivations et des inquiétudes initiales de la philosophie de la libération, ainsi que la pertinence de ses thèses et de ses principales catégories. Puis sont présentées les principales critiques adressées à ce courant de pensée en quarante ans d’existence. Enfin est introduit le tournant décolonial du groupe Modernité/Colonialité. L’accent est mis sur la notion de pluriversalité que proposent les penseurs critiques latino-américains présentés dans cet article.

  • Postcolonial theory has developed mainly in the U.S. academy, and it has focused chiefly on nineteenth-century and twentieth-century colonization and decolonization processes in Asia, Africa, the Middle East, and the Caribbean. Colonialism in Latin America originated centuries earlier, in the transoceanic adventures from which European modernity itself was born. Coloniality at Large brings together classic and new reflections on the theoretical implications of colonialism in Latin America. By pointing out its particular characteristics, the contributors highlight some of the philosophical and ideological blind spots of contemporary postcolonial theory as they offer a thorough analysis of that theory’s applicability to Latin America’s past and present. Written by internationally renowned scholars based in Latin America, the United States, and Europe, the essays reflect multiple disciplinary and ideological perspectives. Some are translated into English for the first time. The collection includes theoretical reflections, literary criticism, and historical and ethnographic case studies focused on Ecuador, Guatemala, Mexico, Brazil, the Andes, and the Caribbean. Contributors examine the relation of Marxist thought, dependency theory, and liberation theology to Latin Americans’ experience of and resistance to coloniality, and they emphasize the critique of Occidentalism and modernity as central to any understanding of the colonial project. Analyzing the many ways that Latin Americans have resisted imperialism and sought emancipation and sovereignty over several centuries, they delve into topics including violence, identity, otherness, memory, heterogeneity, and language. Contributors also explore Latin American intellectuals’ ambivalence about, or objections to, the “post” in postcolonial; to many, globalization and neoliberalism are the contemporary guises of colonialism in Latin America. Contributors : Arturo Arias, Gordon Brotherston, Santiago Castro-Gómez, Sara Castro-Klaren, Amaryll Chanady, Fernando Coronil, Román de la Campa, Enrique Dussel, Ramón Grosfoguel, Russell G. Hamilton, Peter Hulme, Carlos A. Jáuregui, Michael Löwy, Nelson Maldonado-Torres, José Antonio Mazzotti, Eduardo Mendieta, Walter D. Mignolo, Mario Roberto Morales, Mabel Moraña, Mary Louise Pratt, Aníbal Quijano, José Rabasa, Elzbieta Sklodowska, Catherine E. Walsh

  • La idea de elaborar un número sobre las luchas de las mujeres y las feministas en América Latina y el Caribe surgió de un encuentro entre Sabine Masson (Suiza), Jules Falquet (Francia) y Ochy Curiel (República Dominicana), cuyos caminos se cruzaron en el continente latinoamericano por razones personales y políticas. Debatimos y reflexionamos juntas sobre la cuestión de las barreras de "raza" y de clase que nos atraviesan a las feministas de diferentes partes del mundo, y que son en particular el reflejo de las relaciones de dominación entre el Sur y el Norte. Precisamente por estas barreras, las experiencias políticas y el trabajo de construcción colectiva de muchas feministas y mujeres, especialmente de América Latina y el Caribe, siguen siendo desconocidas para la mayoría de las feministas de otras latitudes, y de poco interés para las revistas académicas feministas de los países ricos. Oponerse a esta invisibilización y contribuir, aunque sea a nivel experimental y muy modesto, a la deconstrucción de estas barreras, fue nuestra principal motivación para organizar este número en una revista francófona como Nouvelles Questions Féministes. Sin embargo, el trabajo de coordinación presentó importantes contradicciones: primero, entre nosotros mismos. En primer lugar, tuvimos que reconocer e integrar las diferencias y similitudes de nuestras respectivas posiciones, para llegar a un consenso que nos permitiera desarrollar esta cuestión juntos. En segundo lugar, nos enfrentamos al riesgo de reproducir una vez más el saqueo de los conocimientos de las mujeres indias, afrodescendientes y mestizas latinoamericanas y caribeñas por parte de los "expertos del Norte". Los textos se traducirían al francés, lo que significaría que una ínfima minoría de mujeres latinoamericanas y caribeñas tendría acceso a ellos, mientras circulaban por Europa, enriqueciendo una vez más el conocimiento de las mujeres de los países ricos con el trabajo, las luchas, las historias y los escritos de las mujeres de los países pobres. Ante este problema, decidimos que la publicación de este número fuera acompañada de una versión en español, con el objetivo de hacer circular y compartir esta producción intelectual en América Latina y el Caribe   L’idée de faire un numéro sur les luttes de femmes et les luttes féministes en Amérique latine et aux Caraïbes a surgi de la rencontre entre Sabine Masson (Suisse), Jules Falquet (France) et Ochy Curiel (République Dominicaine), dont les chemins se sont croisés sur le continent latino-américain pour des raisons personnelles autant que politiques. Nous avons débattu et réfléchi ensemble sur la question des barrières de « race » et de classe qui nous traversent, nous les féministes de différentes parties du monde, et qui sont notamment le reflet des rapports de domination entre le Sud et le Nord. Justement à cause de ces barrières, les expériences politiques et le travail de construction collective de beaucoup de féministes et de femmes, notamment latino-américaines et des Caraïbes, demeurent inconnus de la plupart des féministes d’autres latitudes, et intéressent peu les revues féministes académiques des pays riches. S’opposer à cette invisibilisation et contribuer, même si ce n’est qu’à un niveau expérimental et très modeste, à déconstruire ces barrières, a constitué notre principale motivation pour organiser ce numéro dans une revue francophone comme Nouvelles Questions Féministes . Néanmoins, le travail de coordination présentait d’importantes contradictions : d’abord, entre nous. Pour commencer, nous avons dû reconnaître et intégrer les différences et les similitudes de nos positions respectives, afin de parvenir à un consensus qui nous permette d’élaborer ce numéro ensemble. Ensuite, nous nous confrontions au risque de reproduire encore une fois le pillage des connaissances des femmes indiennes, afro-descendantes et métisses latino-américaines et des Caraïbes par les « expertes du Nord ». Les textes allaient être traduits en français, c’est-à-dire qu’une infime minorité de femmes latino-américaines et des Caraïbes pourrait y avoir accès, pendant qu’ils circuleraient en Europe, enrichissant une fois de plus le savoir des femmes des pays riches à partir du travail, des luttes, des histoires et des écrits des femmes des pays pauvres. Face à ce problème, nous avons décidé que la publication de ce numéro allait s’accompagner d’une version en espagnol, dans le but de faire circuler et de partager cette production intellectuelle en Amérique latine et aux Caraïbes

  • La presencia del arte contemporáneo latinoamericano en el mundo contemporáneo, es concebida y movilizada a través de la existencia de una diáspora que ha perdido toda clase de arraigo en sus lugares territoriales definitorios. Los lenguajes que éstas muestran tienden ha consolidar un gusto por la simultaneidad, por la complejidad, por lo marginal, por lo oculto, y por las relativizaciones de una realidad que se pregunta constantemente por el sentido de su ser. Las diásporas artísticas ubican sus propuestas en medio de una serie de posicionamientos, para tratar de narrar las historias y las situaciones, que comenzaron ha emerger, en el momento en el cual se establece una dominante epocal, observadora y tolerante de la diversidad de los márgenes. El arte de las diásporas parecía configurar un nuevo espacio de representación, digno de ser atrapado o explicado dentro de nuevas posiciones teóricas, que manifestarán el por qué de unas de estas expresiones, muchas veces imposibles de traducir ante la pérdida del sentido del monopolio cultural occidental en el campo de las artes. De allí que, se hallan confeccionado en el mundo contemporáneo tardocapitalista y posindustrial, posiciones teóricas que incluyentes y estudiosas de la alteridad, de las diferencias, de la otredad, de la subalternidad. Para partir de los enunciados fragmentarios y múltiples mostrados por las teorías multiculturalistas y por la Crítica Poscolonial. Un intento de dotar de sentido a una realidad global, que ha perdido las fronteras. En este sentido, el espectro teórico que estudia a la diversidad observa a las culturas, a sus contaminaciones y desplazamientos desde diversas perspectivas, las cuales han incido en el mundo del arte contemporáneo en la formulación de un Nuevo Internacionalismo incluyente de las representaciones de los otros. El arte latinoamericano en este contexto se encuentra convocado, invitado, para legitimar la puesta en escena de unas realidades que pretenden ser cercanas, y a su vez alejadas, por las tensiones producidas por las propuestas discursivas del multiculturalismo y del poscolonialismo, en sus lecturas sobre las culturas como opuestas y no como parte integrante de una metacultura global. Las diásporas se ubican a partir de la deconstrucción de los postulados mayores de estas nuevas tendencias teóricas, para evidenciar su localidad desde la particularidad de sus legados e historias. Espacio en el cual, los artistas pertenecientes a la diáspora contemporánea, han demostrado responder con presteza a la cantidad de situaciones presentadas en medio de una realidad interconectada desde tiempos anteriores, y que en la actualidad manifiesta la exacerbación de las relaciones con lo que se pretende diferente.

Dernière mise à jour depuis la base de données : 17/07/2025 13:00 (EDT)