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Ce survol de l'art contemporain indigène, qui connut un succès retentissant dès son ouverture en novembre 2019, a été prolongé jusqu'au 4 octobre au Musée des beaux-arts du Canada. Àbadakone permet de découvrir des œuvres de plus de 70 artistes qui revendiquent leur appartenance à quelque 40 nations, ethnies et tribus de 16 pays, dont le Canada. Traitant des thèmes de la continuité, de l'activation et de l'interdépendance, Àbadakone explore la créativité, les préoccupations et la vitalité qui marquent l'art indigène de presque tous les continents. L'exposition est organisée par les conservateurs du Musée des beaux-arts du Canada Greg A. Hill, Christine Lalonde et Rachelle Dickenson, conseillés par les commissaires Candice Hopkins, Ariel Smith et Carla Taunton, ainsi que par une équipe d'experts du monde entier. .
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Gloria Anzaldúa a délibérément écrit certains mots et certaines phrases en espagnol-chicano tout au long de cet article, choisissant pour des raisons politiques et esthétiques de produire un texte qui s’adresse à tout le monde mais peut être compris à des niveaux différents. Elle travaille ainsi aussi bien avec l’intelligibilité qu’avec la non-intelligibilité, liées au vécu et au positionnement social de chacun-e, au-delà de la langue elle-même. Pour tenter de respecter ce travail sur l’intelligibilité, nous avons procédé de la manière suivante. Dans certains cas, Anzaldúa a écrit une expression en espagno-chicano puis l’a traduite en anglais, nous avons alors procédé de la même manière. Dans les autres cas, nous avons laissé tel quel dans le corps du texte, ce qu’Anzaldúa a écrit en espagnol-chicano. Cependant, pour placer cette langue sur le même plan d’intelligibilité que l’anglais, pour le lectorat francophone, nous en proposons une traduction, en note. Enfin, nous avons ajouté un certain nombre de notes de contextualisation. Ainsi, les notes en lettres correspondent aux notes originales d’Anzaldúa, tandis que les notes en chiffres correspondent à la traduction de l’espagnol-chicano vers le français et enfin, les notes en i, ii, iii etc, correspondent aux notes des traductrices. Par ailleurs, deux termes sont particulièrement délicats à traduire : « raza » et « mestiza ». Au Mexique, le mot « raza » est polysémique. Au sens strict, il signifie « race », cependant son emploi actuel et courant n’implique aucune connotation raciale, mais plutôt populaire et affective (ma bande, mon quartier, ma famille élargie, les gens avec qui je m’identifie…), ce qui conduirait à le traduire plutôt par « peuple ». Nous avons donc choisi des traductions contextualisées, utilisant « race » pour la pensée de Vasconcelos (prise dans les courants racialistes internationaux des années vingt), et « peuple » pour la pensée d’Anzaldúa elle-même (qui l’utilise dans un sens actuel et populaire). L’ensemble de son œuvre montre amplement le caractère non-essentialiste de sa pensée, ce qui nous conforte dans ce choix. Enfin, le concept de « mestiza » (ou « mestizo ») possède au Mexique des connotations complexes et contradictoires. Il désigne une personne dominant-e par rapport à l’Indien-ne, mais aussi une personne dominé-e par rapport aux gens d’origine espagnole-européenne. Simultanément, il constitue l’archétype (positif) de la nouvelle « race » forgée dans l’ancienne colonie européenne transfigurée par l’indépendance puis la révolution. Pour Anzaldúa, le mot possède toutes ces connotations, mais signifie également la pluralité à l’intérieur de chaque être humain. Nous avons donc choisi de ne pas traduire le concept de « mestiza », qu’elle-même a décidé d’utiliser en espagnol, son article visant précisément à expliquer le sens nouveau qu’elle donne à la « nouvelle métisse ».
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Ce travail vise à montrer deux choses. La première, c’est de saisir toute l’importance du tournant postcolonial/afro-décolonial dans la construction d’une contre-épistémologie propre au sujet culturel colonisé africain. En d’autres termes, pour le sujet colonisé, cette contre-épistémologie sert à décoloniser les imaginaires, à partir d’un questionnement de la colonialité de l’épistémologie et du savoir donnés pour universels par l’occident. La deuxième chose, c’est que ̶ à quelques mois de la commémoration du centenaire de la naissance du prolixe et polygraphe auteur africain-colombien Manuel Zapata Olivella (1920-2004) ̶ cet article puisse le situer à sa juste place. Celle d’un sujet culturel colonisé africain des Amériques dont l’abondante production culturelle et la pensée, portées et révolutionnées par le concept de Muntu africain, participent de la décolonisation des imaginaires et de l’épistémologie
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Replaçant chaque oeuvre dans son contexte familial, social, géographique, économique et spirituel, cet album présente l'art des peuples premiers d'Amérique du Nord, des Inuits aux peuples des déserts du sud-ouest des Etats-Unis, des origines à la période contemporaine
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Catalgoue d'exposition
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Catalogue d'exposition avec plusieurs textes.
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Combines post-modern theory with the comic wisdom of the tribal trickster to explore the effects of nostalgic simulations of "Indian-ness".
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Catlogue d'exposition avec plusieurs textes.
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In 1558, confronted by the differences in the ways Native peoples and Europeans perceived and structured their respective societies, Renais- sance travel writer Andre Thevet asserted that the indigenous popula- tions of North America, unlike Europeans, had neither religion, civility, nor books, and lived like 'beasts without reason' (Thevet [1558] 1878, 134-6). In 1603, writing of the Native groups he encountered, Samuel de Champlain remarked that since each person 'prayed in his heart just as he liked,' they in effect had 'no law among them and do not know what it is to worship God and pray to Him, living as they do like brute beasts' (Champlain 1922-36, 6: 52). In contrast, Native groups, although not always conciliatory, nonetheless sought out ways to incorporate Europeans into existing political and ideological structures, inviting Champlain, Jesuit missionaries, and others to come to live with them and to participate in their way of life (Dickason 1992, 103, 107).A funda- mental element of Rotinonhsyonni1 diplomacy was the political neces- sity to achieve integrations so that, at least ideologically, Europeans and Iroquoians could perceive themselves to be brothers, one and the same people (Jesuit Relations [1610-1791] 1896-1901 [hereafter JR] 27: 253- 61). When Jacques Cartier encountered the Montagnais-Naskapi in 1534, he remarked on their ease of manners in their coming 'freely on board our vessels as if they had been Frenchmen' (Cartier 1924, 76).
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Paix, pouvoir et droiture : un manifeste autochtone, qui tire sa structure des chants rituels de la cérémonie de condoléances rotinohshonni, appelle toutes les Premières Nations à prêter attention aux messages des ancêtres afin de développer une philosophie visant à contrer l'assimilation. L'essai de Taiaiake Alfred est un véritable plaidoyer en faveur de droits et de l'autodétermination des peuples autochtones. Ce manifeste se veut avant-gardiste proposant des pistes de réflexion inédites ayant significativement participé à améliorer la compréhension des enjeux des Première Nations de l'Amérique du Nord.
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Cet article revient sur la polémique qui a éclaté en juin 2017, lorsque des artistes, des intellectuels et des militants cherokees ont publié une lettre ouverte dénonçant comme frauduleuse l'identité cherokee de l'artiste Jimmie Durham, l'une des figures les plus reconnues de l'art contemporain autochtone. Loin de vouloir trancher un débat aux ramifications complexes, cet article entend plutôt restituer les termes de la querelle et examiner la façon dont cette controverse éclaire la notion d'« autochtonie
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Cet article s'intéresse aux diverses compréhensions de la notion d'autochtonie qui peuvent être mises au jour par l'étude du travail de photographes autochtones en Amérique du Nord. Pour cela, nous étudions deux brochures d'expositions collectives de photographes autochtones : Contemporary Native American Photography (1984), et Steeling the Gaze. Portraits by Aboriginal Artists (2011)
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Ce texte, qui trace le parcours d’une œuvre de Carl Beam depuis sa présentation à Peterborough en 1989 jusqu’à son intégration à la collection permanente du Musée des beaux-arts du Canada en 2010, interroge le statut de la première itération d’un projet dont le passage hors du cadre local transforme cet évènement (exposition conçue pour un lieu et temps précis) en archive d’un présent, toujours national, détaché du territoire qui est une de ses conditions d’émergence.
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Le colloque « L’appropriation culturelle et les peuples autochtones : entre protection du patrimoine et liberté de création », organisé à l’UQAM en avril 2018, a suscité un dialogue fructueux à propos des multiples dimensions de l’appropriation culturelle. Réunissant des acteurs des milieux des arts et de la culture, du droit, de la politique, du tourisme et de la santé, ce colloque a permis de susciter des avenues de réflexion ainsi que différentes pistes d’action. Ce colloque, organisé par le Groupe de recherche interuniversitaire sur les affirmations autochtones contemporaines (GRIAAC-UQAM) en collaboration avec la Faculté des sciences humaines (FSH), la Société Recherches amérindiennes au Québec (SRAQ) et l’organisme Terres en vues, visait à réunir des experts et des praticiens des cultures et des sociétés autochtones (Premières Nations, Inuits et Métis), mais aussi des spécialistes des questions juridiques liées à la propriété intellectuelle, au droit d’auteur et aux droits collectifs, autour d’une question commune : comment respecter et protéger les traditions, les conceptions, les symboles, les savoirs, les patrimoines culturels matériels et immatériels autochtones, tout en continuant à favoriser la créativité et les échanges entre les cultures? À travers des présentations générales et des tables rondes réalisées sous forme d’ateliers, ce colloque visait non seulement à poser les termes de ces questions complexes, mais également à identifier des pistes concrètes d’actions pour que soient reconnues et respectées l’histoire, les lois et l’épanouissement tant des cultures autochtones que des autres cultures, et en particulier de la culture québécoise.
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Résumé livre : The image of the “land” is an ongoing trope in conceptions of Canada—from the national anthem and the flag to the symbols on coins—the land and nature remain linked to the Canadian sense of belonging and to the image of the nation abroad. Linguistic landscapes reflect the multi-faceted identities and cultural richness of the nations. Earlier portrayals of the land focused on unspoiled landscape, depicted in the paintings of the Group of Seven, for example. Contemporary notions of identity, belonging, and citizenship are established, contested, and legitimized within sites and institutions of public culture, heritage, and representation that reflect integration with the land, transforming landscape into landmarks. The Highway of Heroes originating at Canadian Forces Base Trenton in Ontario and Grosse Île and the Irish Memorial National Historic Site in Québec are examples of landmarks that transform landscape into a built environment that endeavours to respect the land while using it as a site to commemorate, celebrate, and promote Canadian identity. Similarly in literature and the arts, the creation of the built environment and the interaction among those who share it is a recurrent theme. This collection includes essays by Canadian and international scholars whose engagement with the theme stems from their disciplinary perspectives as well as from their personal and professional experience—rooted, at least partially, in their own sense of national identity and in their relationship to Canada.
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Between 1974 et 1996, the Canadian artist of Mexican origin Domingo Cisneros was seen as a leading figure in contemporary art in Canada. He played a major role in the process of self-determination that First Nations artists undertook following the infamous 1969 White Paper, the Statement of the Government of Canada on Indian Policy. Cisneros was recognized both in the Native and Quebec francophone contemporary art worlds, and was internationally acclaimed within the conceptual and contextual art milieu gathered around the Polish artist Jan Swidzinski. His contribution has nevertheless been forgotten. Coinciding with his seventy-fifth birthday, this article aims to review, conceptually frame, and contextualize Cisneros’s role and impact on the Canadian art scene. It argues that his interdisciplinarity, or “indiscipline,” was instrumental in building connexions and bridges between heterogeneous values, cultural protocols, and epistemological principles.
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This article offers a qualitative and quantitive analysis of the critical reception of two exhibitions, Sakahàn:International Indigenous Art (National Gallery of Canada, Ottawa 2013) and Beat Nation: Art, Hip-Hop and Aboriginial Culture (organised and circulated by the Vancouver Art Gallery, 2013-2014). The study treats articles which appeared between 2012 and 2015 in English and French visual-arts publications. The comparative analysis intends to highlight general trends, in order to identify challenges that contemporary Indigenous arts pose for art criticism. A review of the texts shows that all commentators, whether francophone or anglophone, indigenous or non-Indigenous, have welcomed these two exhibitions warmly. The discrepancy between the number of essays in French and those in English reflects the demographic weight of these two linguistic communities and the geographic distribution of First Nations in Canada. This will qualify, without denying, the hypothesis of Quebec's tardiness on the indigenous question. The authors largely recognize the necessity of initiating indigenization of the museum and emphasize the movement to internationalize contemporary indigenous art. Yet many commentators, particulary Indigenous people, dispute the efficacity of the concept of "strategic essentialism" put forward by the commissioners of the Sakahàn catalog. Despite both a real interest in these two major exhibitions and the quality of the commentary, in the end, for events of such a scale few texts have been published on the subject. The criteria for appreciation rooted in the institutional sociology of art endeavour to fully take into account the challenges posed by certain central aspects of the approach of several Indigenous creators, such as the intangible dimensions of their civic engagement, the dissolution of particular outside venues and the sisterhood of certain projects.
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1. Approches
- Analyses formalistes (25)
- Approches sociologiques (168)
- Épistémologies autochtones (154)
- Étude de la réception (43)
- Étude des industries culturelles (112)
- Étude des représentations (198)
- Genre et sexualité (181)
- Histoire/historiographie critique (123)
- Humanités numériques (34)
- Méthodologie de recherche décoloniale (35)
2. Auteur.rice.s et créateur.rice.s
- Auteur.rice (46)
- Auteur.rice autochtone (95)
- Auteur.rice LGBTQ+ (14)
- Auteur.rice noir.e (66)
- Auteur.rice PANDC (143)
- Autrice (220)
- Créateur.rice autochtone (147)
- Créateur.rice LGBTQ+ (28)
- Créateur.rice noir.e (31)
- Créateur.rice PANDC (43)
- Créatrice (119)
- Identités diasporiques (33)
4. Corpus analysé
- Afrique (24)
- Amérique centrale (28)
- Amérique du Nord (331)
- Amérique du Sud (38)
- Asie (71)
- Europe (31)
- Océanie (14)
4. Lieu de production du savoir
- Amérique du Nord
- Afrique (4)
- Amérique centrale (7)
- Amérique du Sud (12)
- Asie (14)
- Europe (26)
- Océanie (13)
5. Pratiques médiatiques
- Études cinématographiques (75)
- Études du jeu vidéo (120)
- Études télévisuelles (80)
- Histoire de l'art (50)
- Histoire de l'art - art autochtone (163)