Votre recherche
Résultats 16 ressources
-
"Y la culpa no era mia, ni donde estaba, ni como vestia", chantaient des femmes aux yeux bandés dans différentes villes d'Amérique latine en novembre 2019. Cette performance, créée par le collectif féministe Las Tesis, a fait le tour du monde. Elle montre la force et la vitalité de l'artivisme dans les Amériques. Ce volume porte sur la diversité des théorisations et des mobilisations féministes du continent américain, très dynamiques historiquement et de plus en plus visibles depuis la fin du XXe siècle. Le féminisme des Amériques est pluriel et possède une généalogie propre. Les auteures s'attachent à décliner ses différentes formes : chicano, décolonial, lesbien, queer, entre autres. L'originalité des actions féministes de la région provient de la mobilisation politique de genres artistiques, qu'ils soient musicaux (rap, reggaeton), picturaux ou des arts visuels. Cet artivisme joue ainsi un rôle central dans les formes d'action du continent et ce volume présente leur diversité, leur richesse et leur force créatrice et politique."--Page 4 of cover.
-
"Les liens entre l'art contemporain et les questions de colonialité, postcolonialité, et décolonialité sont anciens et multiples. Des artistes occidentaux et non-occidentaux, depuis plusieurs décennies déjà, s'en sont emparés pour produire des œuvres qui témoignent de leurs engagements politiques, sociétaux et esthétiques. Des concepts que les études postcoloniales ont approfondies ou inventées – agency (agentivité), mimicry (mimétisme/simulacre), ou essentialisme stratégique –, en autant d'outils utiles à démêler la complexité des relations coloniales et, au-delà, de toutes les relations de domination, sont ainsi revisités par les artistes. D'autre part, des auteurs, relevant de ces champs d'études qui conservent aujourd'hui toute leur actualité politique et leur pertinence théorique, disent à leur tour l'intérêt qu'ils portent à la création contemporaine. Associant vingt historiens de l'art et chercheurs en littérature, philosophie, droit ou psychanalyse, Postcolonial/Décolonial. La preuve par l'art présente des travaux portant sur des démarches artistiques (Betye Saar, Fred Wilson, Sarkis, Lidwien van de Ven, Voluspa Jarpa, des artistes du collectif Mira au Mexique, Iris Kensmil, Jean Renoir, et bien d'autres), mais aussi sur des propositions institutionnelles (notamment initiées par le Centro de Arte y Comunicación de Buenos Aires, la Biennale de Venise ou le Van Abbemuseum d'Eindhoven), associées en de nouveaux réseaux de solidarités. Une place particulière est réservée aux singularités artistiques, théoriques et juridiques en Amérique latine, lieu d'émergence des théories décoloniales. Sous un angle historiographique et épistémologique, on trouvera ici des analyses des fondements historiques, théoriques et idéologiques du postcolonial dont les théorisations, loin de la saturation conceptuelle dont certains veulent les accuser, concernent particulièrement l'histoire de l'art. "
-
Depuis quelques décennies, certains artistes colombiens cherchent à repenser ce que peut être aujourd’hui l’identité colombienne, et plus concrètement celle de l’artiste. Au-delà du stéréotype de ce qu’est le « Colombien » vu de l’extérieur, au-delà d’une histoire coloniale – et toutes ses problématiques – commune aux pays d’Amérique latine, ainsi que d’une histoire récente plus particulière connue pour son extrême violence, nous pouvons affirmer que l’identité colombienne est le résultat d’identités multiples, diverses et variées. Par ailleurs, il existe un dénominateur commun qui peut la définir car elle s’est construite durant ces deux derniers siècles à partir d’un concept : celui de « l’hybridité ».
-
A groundbreaking critique of the West's historical, cultural, and political perceptions of the East that is—three decades after its first publication—one of the most important books written about our divided world. "Intellectual history on a high order ... and very exciting." —The New York Times In this wide-ranging, intellectually vigorous study, Said traces the origins of "orientalism" to the centuries-long period during which Europe dominated the Middle and Near East and, from its position of power, defined "the orient" simply as "other than" the occident. This entrenched view continues to dominate western ideas and, because it does not allow the East to represent itself, prevents true understanding. Source: Publisher
-
Réfléchissant comme l’a fait Fanon, à partir de « la condition ontologique-existentielle racialisée du sujet colonisé », cet article se propose d’analyser des pratiques artistiques contemporaines qui cherchent à réactualiser le statut de l’archive. En faisant appel à la pensée décoloniale latino-américaine, nous allons voir comment des artistes affectés par des processus de « sélection et de répression » - enracinés dans les expériences subjectives et culturelles des populations regroupées sous le terme Sud global - ont ré-apprivoisé les archives, donnant lieu à des pratiques artistiques décoloniales ou pratiques artistiques de « ré-invention » de soi.
-
Ce travail s’intéresse à la population trans MtF latino-américaine issue des secteurs populaires. Le travail a pour objectifs de (1) connaître les normes de genre du milieu d’origine de cette population (2) comprendre le lien du milieu d’origine avec leur parcours dans l’identité trans (3) examiner les parcours migratoires et comprendre leur très forte inscription dans la prostitution. L’enquête de terrain a été réalisée principalement en France et en Espagne. Concernant le cheminement identitaire, la recherche montre le poids de la formation sociale du milieu d’origine, et particulièrement le poids des normes relatives au genre dans les milieux populaires (hétéronormativité, homophobie, sanction des masculinités déviantes). Cette imbrication classe/sexe situe les personnes dans la position sociale marginale et stigmatisée de la prostitution. L’article apporte un éclairage sur cet environnement, où l’imaginaire festif côtoie l’ordinaire des violences. L’expérience migratoire, très valorisée dans le pays d’origine, est examinée. Le type de liens tissés avec la famille, et les difficultés liées à l’isolement linguistique et à la solitude sont abordés.
-
Avertissement: le texte qui suit a pour objet de rassembler les prolégomènes du workshop à venir. Il n’est pas le fruit d’une recherche strictement personnelle et doit sa teneur en grande partie à une enquête consultative de divers travaux cités avec leurs auteurs en fin de divers travaux cités avec leurs auteurs en fin de billet.
-
"En Amérique latine comme ailleurs, la critique postcoloniale apparaît comme une condition pour le renouvellement des dialogues interculturels orientés vers la construction d'une modernité alternative, ou d'une vraie postmodernité, fondée sur une autre manière d'habiter la terre, moins dévastatrice pour la nature comme pour les humains. Reprenant d'une manière inédite la perspective ouverte au XXe siècle par des auteurs comme José Carlos Mariátegui, Alberto Flores Galindo, Pablo González Casanova ou René Zavaleta, les études postcoloniales latino-américaines contribuent à la critique d'un modèle culturel, social et politique fondé sur le clivage traditionnel entre la " civilisation " et la "barbarie". Articulée initialement par un versant de la modernité européenne qui trouvera au XVIIIe siècle une forme systématique dans l'anthropologie des Lumières (M. Duchet), cette dichotomie a été au départ la matrice idéologique de la domination coloniale européenne, et, plus tard, de celle des nouvelles élites " républicaines " attelées à la tâche de construire l'unité sociale et politique sur la base du modèle européen de l'État-nation. Au XIXe siècle et durant une bonne partie du XXe, l'unité de la "Nation" est imaginée de telle manière qu'elle implique l'exclusion de la différence culturelle dans l'espace public. Or, depuis les quatre dernières décennies, les nouvelles formes de la mobilisation indienne et la renaissance des identités afro-américaines participent à la crise des modèles identitaires établis et au surgissement, dans divers domaines du culturel et du politique, de manières inédites d'imaginer l'identité (subjective, sociale, culturelle, nationale) et d'assumer la diversité culturelle (inter-culturalité, multiculturalismes, indianisation) dans la sphère publique. Le présent ouvrage propose un aperçu des problématiques, recherches et discussions actuelles sur le postcolonial en Amérique latine, en prenant comme fil conducteur les processus de reconfiguration identitaire liés à l' " émergence indienne " et au renouveau actuel des identités afro-américaines."--Page 4 de la couverture.
-
This thesis argues that photography is tainted with ingrained racist ideologies that have been present since its earliest inception in 1839. It considers the act of photographing the Other as a site of Western violence, myth, fantasy and disavowal. It examines archival images through the prism of race, representation and human rights with the aim of extracting new meanings that bring the Other into focus. This is done by reading the images both against the politics of the time in which they were made and as contemporary objects at work in the political and cultural present. The thesis makes the case that photography is burdened with ideological fault-lines concerning race and rights. The fault-lines have been forged by cultural and colonial violence resulting in Western scopic regimes that have dominated and fixed the Other within an inescapable set of Western epistemologies that have been used to serve and enhance imperial perspectives on race. I argue that these perspectives are still active within the Western mindset manifest as benign acts of photographic empathy that work to ultimately bolster Western hegemonies and economies. This thesis is based on 25 years of experience as a researcher and curator of international photography exhibitions, direct research into archives in different continental settings, the presentation of papers in a variety of national and international contexts, and interviews withphotographers, curators and academics. My hypothesis is that the history of photography can only be complete if the voice of the subaltern is made critically present within it, so allowing us to engage with important political racial memory work that can help us re-read the past and reconfigure different meanings concerning history, race, rights and human recognition in the present. I argue that photography requires decolonising work to be carried out on its history. I propose that if we do not recognise the historical and political conjunctures of racial politics at work within photography and the effects on those that have been culturally erased, made invisible or less than human by such images, then we remain hemmed within established orthodoxies of colonial thought concerning the racialised body, the subaltern and the politics of human recognition.
-
Este texto analiza la transcendencia de la revolución feminista que se inició en los años 60 a partir del lema «Lo personal es político» y su influencia en la transformación del arte contemporáneo. En este contexto el trabajo desarrollado por las prácticas artísticas y la crítica feminista en relación a la denuncia de la violencia contra la mujer ocupa una posición destacada. A lo largo de estas últimas décadas no sólo ha evidenciado la violencia como un hecho continuado y global hacia la mujer sino que, además, ha iniciado nuevas narraciones que dan respuesta a un drama considerado socialmente como un irremediable «trágico final».
-
Inuit have been participating in the development of photo-reproductive media since at least the 19th century, and indeed much earlier if we continue on Michelle Raheja’s suggestion that there is much more behind Nanook’s smile than Robert Flaherty would have us believe. This paper examines how photographer Peter Pitseolak (1902-1973) and filmmaker Zacharias Kunuk have employed photography and film in relation to Raheja’s notion of “visual sovereignty” as a process of infiltrating media of representational control, altering their principles to visualize Indigenous ownership of their images. For camera-based media, this pertains as much to conceptions of time, continuity and “presence,” as to the broader dynamics of creative retellings. This paper will attempt to address such media-ontological shifts – in Pitseolak’s altered position as photographer and the effect this had on his images and the “presence” of his subjects, and in Kunuk’s staging of oral histories and, through the nature of film as an experience of “cinematic time,” composing time in a way that speaks to Inuit worldviews and life patterns – as radical renegotiations of the mediating properties of photography and film. In that they displace the Western camera’s hegemonic framing and time-based structures, repositioning Inuit “presence” and relations to land within the fundamental conditions of photo-reproduction, this paper will address these works from a position of decolonial media aesthetics, considering the effects of their works as opening up not only for more holistic, community-grounded representation models, but for expanding these relations to land and time directly into the expanded sensory field of media technologies.
-
Qu'est-ce que l'identité noire ? Contre ceux qui en défendent une conception ethniciste ou nationaliste, ou qui cherchent avant tout à en préserver l'authenticité, Paul Gilroy montre comment cette identité complexe, nourrie d'une diversité irréductible, repose sur l'existence d'un espace transnational en constante transformation, qui n'est pas spécifiquement africain, américain, caribéen ou britannique, mais tout cela à la fois : l'Atlantique noir. L'objet de ce livre est de donner à voir l''existence de cet espace constitué dès le XVIIe siècle à travers l'histoire de la traite négrière, de retracer ce réseau serré de relations, d'échanges à multiples sens, d'idées, d'hommes et de productions culturelles. Au fil de pages peuplées par les figures les plus hétéroclites, de Spike Lee à Walter Benjamin en passant par les Jubilee Singers, Richard Wright, W. E. B. Du Bois, Jimi Hendrix, Wynton Marsalis et Hegel, l'espace et le temps singuliers de l'Atlantique noir prennent forme et consistance de façon saisissante. La musique, mode d'expression de prédilection d'une culture enracinée dans l'expérience des terreurs indicibles de l'esclavage, avec ses usages et ses allers-retours inattendus d'un bord à l'autre de l'Atlantique, joue ici un rôle de premier plan. Le retour sur l'esclavage et son caractère intrinsèquement moderne, opéré dans les oeuvres de nombreux écrivains noirs, ouvre par ailleurs à une relecture critique de la modernité, d'une portée universelle, au même titre que la critique des conceptions figées et réductrices de l'identité.
-
Cet article est une introduction à la pensée critique latino-américaine, de la philosophie de la libération au tournant décolonial proposé par le groupe de recherche pluridisciplinaire Modernité/Colonialité. Dans un premier temps sont présentées les principales contributions de la philosophie de la libération en tant que pensée critique latino-américaine. Est abordée ensuite la question de la pertinence actuelle des motivations et des inquiétudes initiales de la philosophie de la libération, ainsi que la pertinence de ses thèses et de ses principales catégories. Puis sont présentées les principales critiques adressées à ce courant de pensée en quarante ans d’existence. Enfin est introduit le tournant décolonial du groupe Modernité/Colonialité. L’accent est mis sur la notion de pluriversalité que proposent les penseurs critiques latino-américains présentés dans cet article.
-
Postcolonial theory has developed mainly in the U.S. academy, and it has focused chiefly on nineteenth-century and twentieth-century colonization and decolonization processes in Asia, Africa, the Middle East, and the Caribbean. Colonialism in Latin America originated centuries earlier, in the transoceanic adventures from which European modernity itself was born. Coloniality at Large brings together classic and new reflections on the theoretical implications of colonialism in Latin America. By pointing out its particular characteristics, the contributors highlight some of the philosophical and ideological blind spots of contemporary postcolonial theory as they offer a thorough analysis of that theory’s applicability to Latin America’s past and present. Written by internationally renowned scholars based in Latin America, the United States, and Europe, the essays reflect multiple disciplinary and ideological perspectives. Some are translated into English for the first time. The collection includes theoretical reflections, literary criticism, and historical and ethnographic case studies focused on Ecuador, Guatemala, Mexico, Brazil, the Andes, and the Caribbean. Contributors examine the relation of Marxist thought, dependency theory, and liberation theology to Latin Americans’ experience of and resistance to coloniality, and they emphasize the critique of Occidentalism and modernity as central to any understanding of the colonial project. Analyzing the many ways that Latin Americans have resisted imperialism and sought emancipation and sovereignty over several centuries, they delve into topics including violence, identity, otherness, memory, heterogeneity, and language. Contributors also explore Latin American intellectuals’ ambivalence about, or objections to, the “post” in postcolonial; to many, globalization and neoliberalism are the contemporary guises of colonialism in Latin America. Contributors : Arturo Arias, Gordon Brotherston, Santiago Castro-Gómez, Sara Castro-Klaren, Amaryll Chanady, Fernando Coronil, Román de la Campa, Enrique Dussel, Ramón Grosfoguel, Russell G. Hamilton, Peter Hulme, Carlos A. Jáuregui, Michael Löwy, Nelson Maldonado-Torres, José Antonio Mazzotti, Eduardo Mendieta, Walter D. Mignolo, Mario Roberto Morales, Mabel Moraña, Mary Louise Pratt, Aníbal Quijano, José Rabasa, Elzbieta Sklodowska, Catherine E. Walsh
-
La idea de elaborar un número sobre las luchas de las mujeres y las feministas en América Latina y el Caribe surgió de un encuentro entre Sabine Masson (Suiza), Jules Falquet (Francia) y Ochy Curiel (República Dominicana), cuyos caminos se cruzaron en el continente latinoamericano por razones personales y políticas. Debatimos y reflexionamos juntas sobre la cuestión de las barreras de "raza" y de clase que nos atraviesan a las feministas de diferentes partes del mundo, y que son en particular el reflejo de las relaciones de dominación entre el Sur y el Norte. Precisamente por estas barreras, las experiencias políticas y el trabajo de construcción colectiva de muchas feministas y mujeres, especialmente de América Latina y el Caribe, siguen siendo desconocidas para la mayoría de las feministas de otras latitudes, y de poco interés para las revistas académicas feministas de los países ricos. Oponerse a esta invisibilización y contribuir, aunque sea a nivel experimental y muy modesto, a la deconstrucción de estas barreras, fue nuestra principal motivación para organizar este número en una revista francófona como Nouvelles Questions Féministes. Sin embargo, el trabajo de coordinación presentó importantes contradicciones: primero, entre nosotros mismos. En primer lugar, tuvimos que reconocer e integrar las diferencias y similitudes de nuestras respectivas posiciones, para llegar a un consenso que nos permitiera desarrollar esta cuestión juntos. En segundo lugar, nos enfrentamos al riesgo de reproducir una vez más el saqueo de los conocimientos de las mujeres indias, afrodescendientes y mestizas latinoamericanas y caribeñas por parte de los "expertos del Norte". Los textos se traducirían al francés, lo que significaría que una ínfima minoría de mujeres latinoamericanas y caribeñas tendría acceso a ellos, mientras circulaban por Europa, enriqueciendo una vez más el conocimiento de las mujeres de los países ricos con el trabajo, las luchas, las historias y los escritos de las mujeres de los países pobres. Ante este problema, decidimos que la publicación de este número fuera acompañada de una versión en español, con el objetivo de hacer circular y compartir esta producción intelectual en América Latina y el Caribe L’idée de faire un numéro sur les luttes de femmes et les luttes féministes en Amérique latine et aux Caraïbes a surgi de la rencontre entre Sabine Masson (Suisse), Jules Falquet (France) et Ochy Curiel (République Dominicaine), dont les chemins se sont croisés sur le continent latino-américain pour des raisons personnelles autant que politiques. Nous avons débattu et réfléchi ensemble sur la question des barrières de « race » et de classe qui nous traversent, nous les féministes de différentes parties du monde, et qui sont notamment le reflet des rapports de domination entre le Sud et le Nord. Justement à cause de ces barrières, les expériences politiques et le travail de construction collective de beaucoup de féministes et de femmes, notamment latino-américaines et des Caraïbes, demeurent inconnus de la plupart des féministes d’autres latitudes, et intéressent peu les revues féministes académiques des pays riches. S’opposer à cette invisibilisation et contribuer, même si ce n’est qu’à un niveau expérimental et très modeste, à déconstruire ces barrières, a constitué notre principale motivation pour organiser ce numéro dans une revue francophone comme Nouvelles Questions Féministes . Néanmoins, le travail de coordination présentait d’importantes contradictions : d’abord, entre nous. Pour commencer, nous avons dû reconnaître et intégrer les différences et les similitudes de nos positions respectives, afin de parvenir à un consensus qui nous permette d’élaborer ce numéro ensemble. Ensuite, nous nous confrontions au risque de reproduire encore une fois le pillage des connaissances des femmes indiennes, afro-descendantes et métisses latino-américaines et des Caraïbes par les « expertes du Nord ». Les textes allaient être traduits en français, c’est-à-dire qu’une infime minorité de femmes latino-américaines et des Caraïbes pourrait y avoir accès, pendant qu’ils circuleraient en Europe, enrichissant une fois de plus le savoir des femmes des pays riches à partir du travail, des luttes, des histoires et des écrits des femmes des pays pauvres. Face à ce problème, nous avons décidé que la publication de ce numéro allait s’accompagner d’une version en espagnol, dans le but de faire circuler et de partager cette production intellectuelle en Amérique latine et aux Caraïbes
-
La presencia del arte contemporáneo latinoamericano en el mundo contemporáneo, es concebida y movilizada a través de la existencia de una diáspora que ha perdido toda clase de arraigo en sus lugares territoriales definitorios. Los lenguajes que éstas muestran tienden ha consolidar un gusto por la simultaneidad, por la complejidad, por lo marginal, por lo oculto, y por las relativizaciones de una realidad que se pregunta constantemente por el sentido de su ser. Las diásporas artísticas ubican sus propuestas en medio de una serie de posicionamientos, para tratar de narrar las historias y las situaciones, que comenzaron ha emerger, en el momento en el cual se establece una dominante epocal, observadora y tolerante de la diversidad de los márgenes. El arte de las diásporas parecía configurar un nuevo espacio de representación, digno de ser atrapado o explicado dentro de nuevas posiciones teóricas, que manifestarán el por qué de unas de estas expresiones, muchas veces imposibles de traducir ante la pérdida del sentido del monopolio cultural occidental en el campo de las artes. De allí que, se hallan confeccionado en el mundo contemporáneo tardocapitalista y posindustrial, posiciones teóricas que incluyentes y estudiosas de la alteridad, de las diferencias, de la otredad, de la subalternidad. Para partir de los enunciados fragmentarios y múltiples mostrados por las teorías multiculturalistas y por la Crítica Poscolonial. Un intento de dotar de sentido a una realidad global, que ha perdido las fronteras. En este sentido, el espectro teórico que estudia a la diversidad observa a las culturas, a sus contaminaciones y desplazamientos desde diversas perspectivas, las cuales han incido en el mundo del arte contemporáneo en la formulación de un Nuevo Internacionalismo incluyente de las representaciones de los otros. El arte latinoamericano en este contexto se encuentra convocado, invitado, para legitimar la puesta en escena de unas realidades que pretenden ser cercanas, y a su vez alejadas, por las tensiones producidas por las propuestas discursivas del multiculturalismo y del poscolonialismo, en sus lecturas sobre las culturas como opuestas y no como parte integrante de una metacultura global. Las diásporas se ubican a partir de la deconstrucción de los postulados mayores de estas nuevas tendencias teóricas, para evidenciar su localidad desde la particularidad de sus legados e historias. Espacio en el cual, los artistas pertenecientes a la diáspora contemporánea, han demostrado responder con presteza a la cantidad de situaciones presentadas en medio de una realidad interconectada desde tiempos anteriores, y que en la actualidad manifiesta la exacerbación de las relaciones con lo que se pretende diferente.
Explorer
1. Approches
2. Auteur.rice.s et créateur.rice.s
- Auteur.rice noir.e (2)
- Auteur.rice PANDC (11)
- Autrice (1)
- Créateur.rice autochtone (1)
- Créateur.rice PANDC (2)
- Créatrice (1)
- Identités diasporiques (3)
4. Corpus analysé
- Afrique (2)
- Amérique centrale (2)
- Amérique du Nord (5)
- Amérique du Sud (11)
- Asie (1)
- Europe (5)
4. Lieu de production du savoir
- Europe
- Amérique centrale (1)
- Amérique du Nord (1)
- Amérique du Sud (3)