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Marie-Hélène Cousineau, qui regroupe des femmes inuits de la communauté d’Igloolik, utilise la vidéo pour démontrer l’importance de la femme inuit dans le développement et la cohésion de l’unité sociale et familiale de l’Arctique (passé, présent et futur). Soulignant la spécificité culturelle des femmes d’Igloolik, ainsi que la portée universelle de questions reliées par exemple à la maternité, au pouvoir et au potentiel des femmes qui sont considérées comme des agents de changement sociétal participant à la transmission et au renouvellement de la connaissance traditionnelle, les cinéastes d’Arnait ont participé à des projets novateurs (telle que l’initiative Live from the Toundra) où les outils technologiques (Internet, blogues, capsules vidéos, radio, satellite) ont servis à établir des ponts entre les di érentes communautés du Nord."
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En réaction au féminicide autochtone au Canada et à l’inertie du gouvernement canadien, des groupes militants, des associations de familles et de proches des disparues ainsi que des groupes de femmes autochtones lancent régulièrement des actions commémoratives diverses. L’auteure a mené une enquête ethnographique lors de l’installation artistique commémorative Walking With Our Sisters présentée à Ottawa en 2015, projet réalisé par l’artiste métisse Christi Belcourt. Ainsi, l’auteure s’est interrogée sur la valorisation des femmes autochtones et leur prise de pouvoir au travers de ce processus. Elle remet en question la définition du féminisme occidental en prenant en considération les critiques formulées par les féministes autochtones
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Ce mémoire se penche sur la diffusion de l'art contemporain autochtone au Québec de 1967 à 2013. Grâce à un corpus constitué de 640 expositions comprenant au moins un artiste des Premières Nations, métis ou inuit s'étant tenues quelque part dans la province à l'intérieur de ces 46 années, il a été possible de dresser un portrait global raisonné de ce qui s'est fait – ou ne s'est pas fait – concrètement, au-delà des a priori maintes fois reconduits. Il démontre, par exemple, que la décennie 1990 n'a pas été si « désertique » qu'il n'y parait, mais que la période 2000-2013, malgré son apparente vigueur, cache plusieurs dynamiques à l'œuvre au Québec rendant la reconnaissance et l'intégration des artistes autochtones dans le grand réseau des arts contemporains encore difficile. Ce mémoire apporte un éclairage sur le rôle marquant joué par les réseaux parallèles dans la diffusion de l'art contemporain autochtone, celui, parfois novateur, joué par les musées d'histoire et d'ethnographie ainsi que par les musées au sein même des communautés autochtones, puis la fermeture bien visible des institutions d'art du Québec jusqu'au milieu des années 2000. Il met également en lumière la présence de solitudes existantes au Québec, c'est-à-dire celle qui opère une division entre les artistes autochtones francophones et anglophones, favorisant grandement ces derniers, ainsi qu'entre artistes autochtones versus allochtones, les deux se mélangeant encore difficilement au sein des expositions. Enfin, ce mémoire permet de constater qu'en quatre décennies, le nombre d'artistes autochtones pratiquant de manière professionnelle au Québec n'a cessé d'augmenter, que Montréal s'est inscrite de plus en plus comme une métropole pouvant attirer des artistes autochtones de calibre national et international, que certaines régions du Québec, comme le Saguenay et l'Abitibi, ont, contrairement à d'autres, fait preuve d'une ouverture certaine face à l'art autochtone, mais également qu'il y a eu – et qu'il y a peut-être encore – une corrélation entre événements festifs et expositions accrues d'art contemporain autochtone, ce qui a tendance à le garder dans le domaine du folklore au Québec, et nuire véritablement à la reconnaissance des artistes professionnels.
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La nation huronne-wendat de Wendake (Lorette, Québec) a maintenu sa culture et son identité pendant des siècles, souvent en dépit de, et en résistance contre les pressions occasionnées par la présence missionnaire et les politiques coloniales. Cette survivance est tributaire de savoirs, de valeurs et de coutumes transmis de génération en génération. Cet article explore l'art de la communauté wendat et ses éléments constitutifs : la fabrication d'objets, la tradition orale, l'engagement actif des membres de la collectivité dans les pratiques traditionnelles, ainsi que l'adaptation des pratiques ancestrales aux préoccupations actuelles. Il montre comment la production artistique wendat, dans sa force expressive, contribue à la continuité et cohésion sociale de la nation wendat.
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Le modernisme en art est souvent considéré comme un développement spécifiquement occidental. Robert Houle, l'artiste, écrivain et commissaire d'exposition d'origine Saulteaux, a cependant toujours soutenu que sa propre pratique est moderniste et qu'elle suit une filiation esthétique autochtone. Cet article s'intéresse particulièrement à une œuvre produite par Houle en 1994, Premises for Self Rule, dans laquelle l'artiste a juxtaposé des textes de législation coloniale à des panneaux peints en monochrome et des cartes postales trouvées en archives. Il propose qu'à travers cette stratégie de rapprochement, l'artiste fusionne la tradition de la peinture de parflèche à l'esthétique moderniste, remettant ainsi en lumière la négociation interculturelle, l'amnésie coloniale, ainsi que les écarts qui séparent les épistémologies et traditions artistiques des peuples autochtones et allochtones
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Nunatsiavut, the Inuit region of Canada that achieved self-government in 2005, produces art that is distinct within the world of Canadian and circumpolar Inuit art. The world's most southerly population of Inuit, the coastal people of Nunatsiavut have always lived both above and below the tree line, and Inuit artists and craftspeople from "Nunatsiavut have had access to a diverse range of Arctic and Subarctic flora and fauna, from which they have produced a stunningly diverse range of work. Artists from the territory have traditionally used stone and woods for carving; fur, hide, and sealskin for wearable art; and saltwater seagrass for basketry, as well as wool, metal, cloth, beads, and paper. In recent decades, they have produced work in a variety of contemporary art media, including painting, drawing, printmaking, photography, video, and ceramics, while also working with traditional materials in new and unexpected ways. SakKijâjuk: Art and Craft from Nunatsiavut is the first major publication on the art of the Labrador Inuit. Designed to accompany a major touring exhibition organized by The Rooms Provincial Art Gallery of St. John's, the book will feature more than 80 reproductions of work by 45 different artists, profiles of the featured artists, and a major essay on the art of Nunatsiavut by Heather Igloliorte. SakKijâjuk - "to be visible" in the Nunatsiavut dialect of Inuktitut - provides an opportunity for readers, collectors, art historians, and art aficionados from the South and the North will come into intimate contact with the distinctive, innovative, and always breathtaking work of the contemporary Inuit artists and craftspeople of Nunatsiavut
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Les porte-bébés et les paniers d'écorce autochtones sont, en tant que réceptacles, conçus pour porter et tenir. Outre cette fonction, ils sont aussi détenteurs d'histoires, de mémoire, et de liens familiaux. Créés individuellement et ornementés avec soin, ces objets constituent une sorte de portrait des femmes qui les ont produits, ainsi que des générations qui ont hérité des pratiques et des motifs servant à les fabriquer. En élargissant la définition de la notion de portrait de famille, cet article considère deux objets provenant de Bear Island, en Ontario. Le premier est un porte-bébé ayant appartenu à Madeline Katt Theriault, et le deuxième est un panier d'écorce vraisemblablement créé parson arrière-grand-mère Angele Katt. Par leur parenté, ces réceptacles englobent une histoire multigénérationnelle qui s'étend de l'arrière-grand-mère à son arrière-petite-fille
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Les projets d'expositions archivistiques—et leur documentation—sont des lieux de production de connaissances en histoire de l'art, ainsi que des interventions politiques, qui placent les documents dans un autre contexte afin d'interroger les canons et les façons de voir des colonialistes-colons. À partir de ces relations discursives, visuelles et archivistiques, cet article examine deux rétrospectives solos des œuvres sculptées et peintes des artistes modernistes kwakwaka'wakws, Doug Cranmer ('Namgis) et Henry Speck (Tlawit'sis), présentées à Vancouver en 2012. En considérant comment les conservateurs ont fait appel aux archives familiales intimes et à des documents du domaine public, il traite de l'utilité des archives du modernisme pour activer des liens affectifs, ancestraux et familiaux au-delà des modes de compréhension canoniques et historiques des mouvements esthétiques et des contextes de production
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Violence and the dead are major thematics in the sociopolitical art of Teresa Margolles. Born in Culiacan, Mexico, Margolles unfalteringly exposes the social causes and consequences of the endemic violence that ravages her country: violent deaths from the drug trade, exclusions, feminicides, and social injustice. Many of her works consist of substances or objects that have been in close contact to violent crimes and dead bodies, such as water with which corpses have been cleaned, blood-soaked earth, or fabric drenched in body fluids. This monograph brings together works from the past decade, along with pieces that have never been shown before, including sculptural and photographic installations, performative interventions and videos. Spare, yet powerfully moving, Margolles's work reaches out and brings the viewer into the world of those whose lives have been made invisible.
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The publication of Whose Land Is It Anyway? A Manual for Decolonization is inspired by a 2016 speaking tour by Arthur Manuel, less than a year before his untimely passing in January 2017. The handbook provides a variety of Indigenous perspectives on the history of colonialism, current Indigenous activism and resistance, and outlines the path forward to reconciliation
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Between 1974 et 1996, the Canadian artist of Mexican origin Domingo Cisneros was seen as a leading figure in contemporary art in Canada. He played a major role in the process of self-determination that First Nations artists undertook following the infamous 1969 White Paper, the Statement of the Government of Canada on Indian Policy. Cisneros was recognized both in the Native and Quebec francophone contemporary art worlds, and was internationally acclaimed within the conceptual and contextual art milieu gathered around the Polish artist Jan Swidzinski. His contribution has nevertheless been forgotten. Coinciding with his seventy-fifth birthday, this article aims to review, conceptually frame, and contextualize Cisneros’s role and impact on the Canadian art scene. It argues that his interdisciplinarity, or “indiscipline,” was instrumental in building connexions and bridges between heterogeneous values, cultural protocols, and epistemological principles.
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Résumé livre : The image of the “land” is an ongoing trope in conceptions of Canada—from the national anthem and the flag to the symbols on coins—the land and nature remain linked to the Canadian sense of belonging and to the image of the nation abroad. Linguistic landscapes reflect the multi-faceted identities and cultural richness of the nations. Earlier portrayals of the land focused on unspoiled landscape, depicted in the paintings of the Group of Seven, for example. Contemporary notions of identity, belonging, and citizenship are established, contested, and legitimized within sites and institutions of public culture, heritage, and representation that reflect integration with the land, transforming landscape into landmarks. The Highway of Heroes originating at Canadian Forces Base Trenton in Ontario and Grosse Île and the Irish Memorial National Historic Site in Québec are examples of landmarks that transform landscape into a built environment that endeavours to respect the land while using it as a site to commemorate, celebrate, and promote Canadian identity. Similarly in literature and the arts, the creation of the built environment and the interaction among those who share it is a recurrent theme. This collection includes essays by Canadian and international scholars whose engagement with the theme stems from their disciplinary perspectives as well as from their personal and professional experience—rooted, at least partially, in their own sense of national identity and in their relationship to Canada.
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Les années 1990 sont une décennie cruciale pour l'avancement et le positionnement de l'art et de l'autonomie autochtones dans les récits dominants des états ayant subi la colonisation. Cet article reprend l'exposé des faits de cette période avec des détails fort nécessaires. Pensé comme une historiographie, il propose d'explorer chronologiquement comment les conservateurs et les artistes autochtones, et leurs alliés, ont répondu et réagi à des moments clés des mesures coloniales et les interventions qu'ellesontsuscitéesdu point de vue politique, artistique, muséologique et du commissariat d'expositions. À la lumière du 150e anniversaire de la Confédération canadienne, et quinze ans après la présentation de la communication originale au colloque, Mondialisation et postcolonialisme: Définitions de la culture visuelle v, du Musée d'art contemporain de Montréal, il reste urgent de faire une analyse critique des préoccupations contemporaines plus vastes, relatives à la mise en contexte et à la réconciliation de l'histoire de l'art autochtone sous-représentée.
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Le territoire constitue une force déterminante dans la création artistique. Les prairies austères, notamment, exigent des artistes actuels comme de ceux qui les ont précédés une adaptation constante, déterminée par l'accès aux ressources et la nécessité de mobilité. Cet article s'intéresse à l'impact du territoire sur la pratique du perlage telle qu'exercée par les femmes autochtones. Il met en relation des exemples de perlage traditionnel conservés dans les collections muséales de la Saskatchewan avec les œuvres de trois artistes contemporaines autochtones des plaines, soit Ruth Cuthand, Judy Anderson et Katherine Boyer. La comparaison vise à mieux comprendre le processus intergénérationnel de transmission des pratiques ancestrales et ainsi révéler comment s'exprime le territoire dans les objets et œuvres ornés de perles, qui contribuent à façonner le récit des plaines.
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Homi Bhabha’s pivotal 1994 book,The Location of Culture, begins with an epigraph from Heidegger’s “Building Dwelling Thinking”: “A boundary is not that at which something stops but, as the Greeks recognized, the boundary is that from whichsomething begins its presencing.” Cultural engagement, whether antagonistic or affiliative in nature, is produced performatively – not as a reflection of something that is given or set in stone, but as an ongoing process of negotiation.
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Western art history long refused to recognize the historicity of Indigenous art, seeing it instead as a "primitive" mode of human expression. While the dynamism of Indigenous creation since the 1960s has made such an assertion impossible, the institutional recognition given contemporary Indigenous art in the art world is paradoxically accompanied by a lack of critical and theoretical analysis. Today, there is a genuine ignorance concerning Indigenous conceptions of history-their "regime of historicity"-on the part of Western art historians. This is all the more surprising given the recent "temporal turn" taken by the discipline, which emphasizes the question of mixed temporalities without acknowledging it as an essential dimension of Indigenous art. This paper revisits Western art history's long-standing denial of the historicity of Indigenous art, and then considers its current disregard for the ways Indigenous art allows different forms of temporality to coexist. The underlying thesis of the essay is that today's disinterest is, in fact, a prolongation of yesterday's denial.
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Rapport commandé par le Conseil des arts de Montréal
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This article considers the way certain Indigenous artists are reviving conceptions of territory and history that are anchored in secular epistemologies and the construction of knowledge. Such conceptions provide a way for these artists to respond to colonial appropriation, reactivate interrupted dialogues, engender new forms of territorialization, and create places of commemoration and memory preservation. Similar to the historiographical deconstruction performed by thinkers and activists such as Vine Deloria Jr. and Taiaiake Alfred, these artists’ works offer a model of autonomy and environmental balance. While some are reviving mnemonic practices, such as the making of wampum, which traditionally preserve memories of alliances and conflicts, others have embraced Internet and selfie technologies as a means of creating new spaces for speech and recognition
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