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  • Face aux visées assimilationnistes qui alimentent l’Acte d’Union de 1840, les élites canadiennes-françaises entament la définition culturelle d’une identité nationale dans le but de justifier l’existence du Canada français en tant que nation distincte. Cet effort se traduit notamment par un foisonnement littéraire, fortement teinté de nationalisme. Or, certaines des œuvres les plus populaires du XIXe siècle sont d’origine anglophone : notons Évangéline - A Tale of Acadie, Antoinette de Mirecourt or Secret Marrying and Secret Sorrowing et Le Chien d’Or – A Legend of Quebec. L’objectif de ce mémoire est de comprendre la place qu’a pu occuper la traduction littéraire de l’anglais vers le français dans ce contexte de définition nationale. Ceci sera réalisé grâce à deux approches. La première envisage le rapport du traducteur aux œuvres en analysant les transformations et l’adaptation accomplies au sein du texte. Cette approche est conduite à travers l’étude des traductions de Pamphile LeMay. La seconde approche considère le rapport entre le lectorat et la traduction, étudié à travers les œuvres traduites de l’autrice canadienne-anglaise Rosanna Leprohon. L’étude permet de déterminer que la traduction mène à une appropriation des textes au sein du corpus littéraire national canadien-français et que le travail du traducteur est perçu comme une activité créatrice au service du nationalisme francophone.

Dernière mise à jour depuis la base de données : 18/07/2025 13:00 (EDT)

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