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  • Au sortir de la Première Guerre mondiale, l’intervention antisoviétique fut avant tout motivée par l’étranglement de la contagion bolchevique. La France, comme treize autres puissances, à des degrés divers, y eut sa part. D’abord de manière indirecte en Sibérie, en cornaquant la légion tchèque, puis après la réouverture de la Mer Noire avec l’armistice de 1918, de manière directe, moyennant l’envoi de troupes françaises. Michael Jabara Carley montre, en nous immergeant dans les archives françaises, qu’il s’agissait alors de s’emparer de l’Ukraine et du Donbass, d’une part pour priver les bolcheviques de l’accès aux zones céréalières et minières afin de provoquer l’effondrement de ceux-ci et, d’autre part, de faire main basse sur cet immense réservoir de ressources à exporter vers la France à un prix fixé par celle-ci : en le « colonisant ». Ces plans initiaux durent constamment être revus à la baisse (jusqu’au fiasco final après les mutineries des soldats français) du fait d’un faisceau de variables sous-estimées lors de cette intervention : absence totale de soutien à celle-ci de la population russe ; troupes françaises récalcitrantes à se faire tuer en combattant des prolétaires russes afin de sauver les intérêts de la bourgeoisie française, après déjà plus de quatre années de boucherie à son service ; contamination galopante de ces troupes par le bolchevisme ; opinion publique française remontée contre cette intervention juste après la dévastation de la guerre mondiale ; absence de fiabilité des troupes alliées « russes blanches » et sans base populaire, au contraire de l’Armée rouge dévouée et disciplinée. « Il est arrivé ce qui devait arriver – l’échec complet d’une aventure ridicule. » Général P.-H. d’Anselme, commandant des troupes françaises et alliées en Russie méridionale en 1919, au général Berthelot.

  • In the spring of 1936, the Soviet effort to build an anti-Nazi alliance was failing. Stalin continued nevertheless to support diplomatic efforts to stop Nazi aggression in Europe. In Stalin’s Failed Alliance, the sequel to Stalin’s Gamble, Michael Jabara Carley continues his re-evaluation of European diplomacy during the critical events between May 1936 and August 1939. This narrative history examines the great crises of the pre-war period – the Spanish Civil War, Anschluss, and Munich accords – as well as both the last Soviet efforts to organize an anti-Nazi alliance in the spring–summer of 1939 and Moscow’s shocking volte-face, the signature of the Nazi-Soviet non-aggression pact. Carley’s history traces the lead-up to the outbreak of war in Europe on 1 September 1939 and sheds light on the Soviet Union’s efforts to organize a defensive alliance against Nazi Germany, in effect rebuilding the anti-German Entente of the First World War. The author argues for the sincerity of Soviet overtures to the western European powers and that the non-aggression pact was a last-ditch response to the refusal of other states, especially Britain and France, to conclude an alliance with the USSR against Nazi Germany. Drawing on extensive archival research in Soviet and Western archival papers, Stalin’s Failed Alliance aims to see the European crisis of the 1930s through Soviet eyes.

Dernière mise à jour depuis la base de données : 17/07/2025 13:00 (EDT)

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