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Dans la 10e épigramme, l'identité exacte du Timarque décédé demeure un mystère jusqu'au troisième vers, une situation qui permet à Callimaque de pousser son lecteur à tenter de découvrir par lui-même de quel personnage il pouvait s'agir. Pour ce faire, il multiplie certains indices métaphysiques qui semblent désigner Timarque de Chéronée. Cette allusion offre la première attestation d'un mythe philosophique qu'on croyait n'être qu'une invention tardive de Plutarque et confirme l'importance de l'épisode de Timarque dans les traditions de l'oracle de Trophonios. Le poème lui-même pourrait avoir été destiné à un Timarque historique ; il peut aussi faire allusion à une figure de fantaisie. Pour 1 => 77-13464
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Überlegungen zum Zusammenhang der in der Liste des 1. Jh. (=> 62-04700) genannten Namen mit den Eleusinischen Mysterien.
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Pour 2 => 79-01072
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À propos de D. Steuernagel, Menschenopfer und Mord am Altar (=> 69-12314)
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À propos de l'ouvrage d'A. Busine noté 76-13738
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La consultation de Trophonios à Lébadée, documentée notamment par Pausanias (9, 39, 1-12), témoigne des modalités de rationalisation de la mantique grecque
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Examine la place de ce type de sacrifice dans l'imaginaire grec. L'illégalité et le caractère hors norme des sacrifices humains dans la tradition grecque ne font aucun doute. Imposés aux Grecs par leurs dieux, ils n'adviennent que dans des situations inversées, où ils font bien office d'anti-normes. Ceci n'exclut ni les remaniements, comme dans les sacrifices patriotiques, ni les réélaborations sémantiques du monde tragique, comme le montre l'exemple d'Euripide (« Hécube », « Érechthée » et les deux « Iphigénie »)
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The phrase ἐν Ἐρινείᾳ τῇ Μεγαρέων κώμῃ (« in the Megarian village of Erineia ») at Pausanias 1, 44, 5 may perhaps be emended to ἐν Ἐρινιάτῃ Μεγαρέων κώμῃ (« in the Megarian village of Eriniates ») based on the testimony of Stephanos of Byzantion (s. u. Ἐρινιάτης), who cites Eriniates as the eponymous founder of the village. Although this reading has always been taken to be a copyist's mistake, Stephanos may have had some source other than Pausanias that provided the detail concerning the founder. Attempts to identify any of the otherwise unnamed ancient sites in Megaris with Eriniates must remain speculative.
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The oracle of Trophonius at Lebadea is among the best documented ancient oracles, thanks to Pausanias. The Trophonion is not normally placed in relation to mystery cults, but several late sources say that mysteries were performed there. These texts do not represent a misunderstanding of a later period, nor a Hellenistic or Roman addition, but a legacy dating back at least to classical times. The sanctuary of Trophonius was conceived as an oracle like a mystery cult, both by its rites and by the nature of its revelation.
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Cette thèse se propose d’étudier les façons dont la pensée et l’imaginaire grec de l’époque archaïque se représentaient quelques pans du réel qui ne se laissaient jamais voir ni atteindre: l’éther, l’air et l’abîme marin. Vu le caractère insondable de ces espaces, l’imagination et l’abstraction se sont ingéniées à les appréhender par un discours spécifique et à les intégrer dans le système de connaissances et de croyances propre à l’époque en leur assignant une place dans le système de l’univers, en les rattachant à une hiérarchie de l’ordre cosmologique, en leur donnant une forme, en classant leurs objets et en les rapportant aux modèles du monde connu, en les aménageant par les moyens les plus divers. Une étude des formes d’expression de la pensée grecque archaïque, autant littéraires qu’iconographiques, permet de cerner les diverses formes de représentation des domaines inaccessibles et les modèles d’organisation spatiale issus de ce type de pensée. Grâce à la dialectique particulière qui ressort du rapport entre espace et mouvement, cette thèse se propose également d’interroger le corpus des sources grecques archaïques sous des angles jusqu’ici peu explorés: comment maîtrise-t-on l’espace par les déplacements physiques en dehors des parcours terrestres? Comment les schémas du mouvement dans l’espace se sont-ils forgés? Comment les dichotomies issues de la logique spatiale archaïque (haut/bas, droite/gauche, est/ouest, en deça/au-delà, etc.) influent-elles sur la structuration spatiale? Quelles espèces d’espace révèlent les déplacements à travers les différents niveaux du monde, que ce soit ceux des dieux, ceux des mortels et d’autres entités, forces physiques et substances privilégiées dans le commerce avec le divin et le monde d’en haut? Ces analyses mettent en valeur les façons dont l’imagination et l’abstraction plutôt que l’expérience vécue ont contribué, à leur façon, à structurer l’espace et à forger l’image du monde comme κόσμος, monde mis en ordre et soumis autant aux lois physiques qu’aux lois divines.
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Après un bilan des problèmes méthodologiques que rencontre la recherche sur les jardins grecs, étude des rapports qu'ils entretiennent avec la mantique, fondée notamment sur diverses inscriptions et témoignages littéraires relatifs à Pharsale, Vari et Lébadée. On peut définir le jardin grec comme un lieu, à la fois favorable et dangereux, de contact entre les mondes et entre les époques où hommes et dieux se séparent définitivement
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A través del testimonio de la documentación epigráfica sobre el oráculo de Dodona y, principalmente, de las obras de Jenofonte y de Diodoro, se analizan las creencias griegas en relación con lo divino y cómo éstas permiten y, de hecho, exigen la consulta de los oráculos en asuntos de alta política. La batalla que los espartanos entablaron en Eutresis contra los arcadios y los argivos en 368/7 a.C., y en la cual, según algunas fuentes, el oráculo de Dodona había jugado un papel importante, proporciona un excelente ejemplo. A propósito del relato de las negociaciones de paz en Delfos, Diodoro hace intervenir un oráculo de Dodona que está ausente del relato de los mismos hechos presentado por Jenofonte. La predicción del oráculo presentada por Diodoro o sus fuentes es un afloramiento « post euentum » resultante de los elementos reales que el pensamiento griego había llevado al campo adivinatorio. Las « Helénicas » de Jenofonte aportan la prueba de que no es auténtica, y permiten percibir el proceso mismo de creación del oráculo « post euentum ».