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Présentation de l'éditeur : "En août 1657, quatre sulpiciens venus de Paris s'installent à Ville- Marie, au Canada. Ainsi commence, il y a 350 ans, l'aventure de Saint-Sulpice de Montréal. Éducation, charité publique, direction des âmes, organisation des paroisses, missionnaires et seigneurs de l'île, mécènes culturels : les Sulpiciens, hommes d'action et de goût, oeuvrent sur tous les fronts et sont étroitement associés à l'histoire de Montréal. Mais ils opèrent dans l'humilité et la discrétion propres à leur vocation religieuse. Aussi leur histoire restait-elle à écrire. C'est maintenant chose faite grâce aux travaux des historiens laïques ici réunis. Ceux-ci ont eu librement accès à des archives qui comptent parmi les plus anciennes au Canada. L'ouvrage fort documenté et richement illustré qui en résulte n'est pas seulement une référence. Il est aussi une invitation à entreprendre un périple dans une histoire méconnue, non exempte de soubresauts. C'est que tout en vivant leur sacerdoce sous le regard de Dieu, les Sulpiciens de Montréal entendaient aussi - entendent toujours - vivre ici-bas, parmi les hommes"
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Présentation de l'éditeur : "En août 1657, quatre sulpiciens venus de Paris s'installent à Ville- Marie, au Canada. Ainsi commence, il y a 350 ans, l'aventure de Saint-Sulpice de Montréal. Éducation, charité publique, direction des âmes, organisation des paroisses, missionnaires et seigneurs de l'île, mécènes culturels : les Sulpiciens, hommes d'action et de goût, oeuvrent sur tous les fronts et sont étroitement associés à l'histoire de Montréal. Mais ils opèrent dans l'humilité et la discrétion propres à leur vocation religieuse. Aussi leur histoire restait-elle à écrire. C'est maintenant chose faite grâce aux travaux des historiens laïques ici réunis. Ceux-ci ont eu librement accès à des archives qui comptent parmi les plus anciennes au Canada. L'ouvrage fort documenté et richement illustré qui en résulte n'est pas seulement une référence. Il est aussi une invitation à entreprendre un périple dans une histoire méconnue, non exempte de soubresauts. C'est que tout en vivant leur sacerdoce sous le regard de Dieu, les Sulpiciens de Montréal entendaient aussi - entendent toujours - vivre ici-bas, parmi les hommes"
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La représentation géographique de l'Amérique du Nord chez Jacques Cartier ne se résume pas uniquement aux quelques cartes de seconde mains datant de la première moitié du XVIe siècle. Traditionnellement, les historiens ont eu recours au témoignage de la cartographie afin de décrire la vision géographique du pilote malouin. Il appert, à la lecture de la relation des voyages de Cartier, que celui-ci avait acquis des connaissances théoriques dans l'étude de la cosmographie. Élément important de la vision géographique du capitaine breton, cette science consacrée à la description du monde n'a pas été retenue par les spécialistes afin de présenter les fondements de la cartographie de l'Amérique du Nord chez Cartier. Ainsi, ce mémoire cherche à approfondir nos connaissances sur la représentation cosmographique de l'Amérique du Nord chez Cartier et entre 1534 à 1542. Loin d'être ce vieux loup de mer illettré et navigant à l'estime, Cartier était un pilote sachant « prendre les hauteurs» et un lecteur attentif de la Coutume de Bretagne. Ses voyages au long cours l'avaient menés jusqu'à Terre-Neuve et probablement au Brésil avant même qu'il entreprenne sa première expédition officielle en 1534. Sa connaissance de la cosmographie avait fait de lui l'une des autorités en matière de navigation lointaine. Il semble que ce semeur de toponymes en terre d'Amérique ait été influencé par la théorie des climats, désirant prolonger ainsi, sur la même latitude, sa Bretagne natale au-delà de l'Atlantique. Cette vision typiquement européenne sera modifiée par la participation amérindienne aux explorations de Cartier. Ainsi, selon l'affirmation des lroquoiens de Stadaconé, le territoire compris entre la rivière des Outaouais, le Saguenay et le fleuve Saint-Laurent était une île, témoignage reflétant l'une des facettes de la géographie amérindienne.
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Ce mémoire porte sur la médecine des Autochtones habitant le territoire laurentien telle que vue et perçue par les jésuites venus en Nouvelle-France entre les années 1632 et 1656. Bien qu'ils aient fréquenté de près les Amérindiens, les missionnaires ont livré peu de témoignages concernant les pratiques curatives naturelles des peuples qu'ils sont venus convertir. Et lorsqu'ils l'ont fait, la majorité de leurs descriptions sont à un tel point incomplètes que le bilan des soins donnés par les Amérindiens est fort maigre. Paradoxalement, les Relations, correspondance officielle des Pères de la Compagnie de Jésus, contiennent pourtant un nombre considérable de récits se rapportant de près et de loin à la médecine et aux guérisons. Cette contradiction trouve cependant son sens lorsque l'on tient compte du contexte de l'effort missionnaire. D'une part, la formation des jésuites ne valorisait guère l'étude de la botanique et de la médecine, ces sciences demeurant alors peu développées pour cette époque. D'autres part, les pratiques curatives des guérisseurs, rivaux des missionnaires, étaient un sujet de prédilection des auteurs des Relations. Ces connaissances leur manquant, nous aurions pu aisément en faire abstraction si la médecine avait été un facteur secondaire dans les rapports entre Amérindiens et missionnaires. Ce qui ne firt pas le cas. Dans le cadre du choc microbien devant lequel la médecine amérindienne s'avérait inefficace, les Pères ont saisi l'occasion, non pas dans un dessein malveillant mais plutôt charitable, de s'attirer des ouailles en dispensant remèdes et sacrements. Tout cela, par contre, au prix d'une querelle d'ordre médico-spirituelle avec les guérisseurs autochtones et d'un discours tout à fait péjoratif des chroniqueurs des Relations à l'égard des rites curatifs de ces mêmes gens. Nous avons esquissé, dans le deuxième chapitre, les grands traits unissant la spiritualité des Autochtones et leur art de guérir. Nous avons ensuite fait l'exercice de classer les différents types de guérisseurs. Le troisième chapitre contient l'analyse des descriptions médicales des jésuites afin de reconnaître en quoi consistait l'arsenal thérapeutique des peuples amérindiens. Parce que les missionnaires ont eu beaucoup de mal à identifier les plantes médicinales et comprendre la majorité des pratiques curatives, l'inventaire, au moyen des Relations, demeure fragmentaire. L'étude d'ouvrages écrits par des auteurs pour la plupart ultérieurs aux premiers jésuites a toutefois suppléé aux silences et à l'imprécision de ces derniers en révélant des usages médicaux des plus variés.
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Présentation de l'éditeur : "En août 1657, quatre sulpiciens venus de Paris s'installent à Ville- Marie, au Canada. Ainsi commence, il y a 350 ans, l'aventure de Saint-Sulpice de Montréal. Éducation, charité publique, direction des âmes, organisation des paroisses, missionnaires et seigneurs de l'île, mécènes culturels : les Sulpiciens, hommes d'action et de goût, oeuvrent sur tous les fronts et sont étroitement associés à l'histoire de Montréal. Mais ils opèrent dans l'humilité et la discrétion propres à leur vocation religieuse. Aussi leur histoire restait-elle à écrire. C'est maintenant chose faite grâce aux travaux des historiens laïques ici réunis. Ceux-ci ont eu librement accès à des archives qui comptent parmi les plus anciennes au Canada. L'ouvrage fort documenté et richement illustré qui en résulte n'est pas seulement une référence. Il est aussi une invitation à entreprendre un périple dans une histoire méconnue, non exempte de soubresauts. C'est que tout en vivant leur sacerdoce sous le regard de Dieu, les Sulpiciens de Montréal entendaient aussi - entendent toujours - vivre ici-bas, parmi les hommes"