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L’eau est un élément fondamental des systèmes cosmiques grecs, et se trouve en conséquence liée à presque toutes les catégories religieuses, de l’élaboration la plus abstraite aux réalités les plus concrètes. Le thème a été relativement peu traité dans son ensemble, même s’ il existe quantité d’approches spécifiques: I. BORSZÁK sur l’immersion (1951), J. RUDHARDT sur l’eau primordiale (1971), R. GINOUVÈS (1962) sur le bain, MI DAVIES (1978) et M. DARAKI (1982) sur la mer dionysiaque, J. LARSON sur les Nymphes (2001), A. LESKY sur la navigation (1947), R. KOCH PIETTRE sur les précipitations dans la mer (2005), C. JOURDAIN-ANNEQUIN (1989), H.-D. NESSELRATH (2005) et DW ROLLER (2006) sur les colonnes d’Hercule, ainsi que quantité d’ouvrages collectifs sur une thématique, par exemple l’eau et la santé (R. GINOUVÈS [1994]), ou encore l’eau et le feu (G. CAPDEVILLE [2004]). Désireux de s’ interroger sur la logique du système, nous avons organisé un colloque à Tufts University qui s’ est tenu du 21 au 24 juillet 2015. Ce colloque était organisé par Tufts University (M.-C. Beaulieu) en partenariat avec l’Université de Liège (Vinciane Pirenne) et les Universités d’Uppsala et de Montréal (Pierre Bonnechère). Le but était de susciter des communications établissant autant que possible des liens entre plusieurs thématiques, pour faire émerger une image plus complète, plus nuancée et approfondie du rôle de l’eau dans la religion grecque, dans les cultes et les usages religieux, et de voir dans quelle mesure ces usages rejoignent les représentations mentales. C’est qu’on a tout intérêt à cartographier l’ensemble des …
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Les attributs conférés aux dieux sont une manière de rendre compte de la complexité de la société grecque. La croyance d’une cité ne peut pas être caractérisée comme dogmatique, mais comme dynamique, surtout dans les cités démocratiques.
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This discussion of the role of divination and oracles in Greek society, politics, and history examines the occasions of consultation, the themes of the questions posed to Dodona’s oracle, and the « decline » of Greek oracles seen by post-classical authors. Evidence is drawn from literary and epigraphic sources, particularly the new Dodona oracular lamellae published in 2013 (=> 86-10413)
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Examen des notions de souillure et de pureté dans les oracles épigraphiques et littéraires.
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Thanks to a case study, this paper aims at revisiting the old problem of the political influence of Greek oracles on big politics. In the tense international context of the 3rd sacred war, Athens decides to demarcate a sacred land at Eleusis, which was then cultivated by the Megarians (IG II2, 204), and consequently to consult the pythia. The procedure of consultation, which seems excessively controlled by the ecclesia, has always been considered as a clear mark of political defiance. A close analysis of the text proves this assertion to be debatable and leads to a re-evaluation of the boundary marking and its immediate context. The second part of this paper will deal properly with the «political implications» of the oracle.,L’étude se propose de revenir sur la vieille question de l’influence des oracles sur la grande politique, grâce à un cas d’école. Dans le contexte international tendu de la 3e guerre sacrée, Athènes décide de borner un terrain sacré à Éleusis, que les Mégariens avaient mis en culture (IG, II2, 204), et prévoit de consulter la pythie. La procédure de consultation, qui semble contrôlée à l’extrême par l’ecclésia, y a toujours été interprétée de façon politique. Une analyse attentive du document permet de mettre en doute cette assertion, et rend nécessaire la reprise complète du dossier de bornage et de son contexte immédiat. La seconde partie analysera les « implications politiques » de l’oracle à proprement parler.
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De par son caractère exceptionnel, la catabase n’a jamais manqué de susciter l’intérêt mais, paradoxalement, tant le phénomène que le concept n’ont reçu qu’assez peu d’attention en eux-mêmes, à tel point qu’une simple définition de la catabase, dont la simplicité apparente a pourtant fait long feu, demeure périlleuse. Plus d’un siècle après la publication, en 1893, de l’ouvrage classique d’Albrecht Dieterich sur l’Apocalypse de Pierre et du commentaire d’Eduard Norden sur le livre VI de l’Éné...
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Bien des formules de circonstance rendraient compte, sans aucune superficialité, de ce que notre discipline a pu perdre avec la disparition de Walter Burkert. Un géant a disparu, un géant qui, durant cinquante ans, eut la bonne fortune de servir de guide à deux, sinon trois générations de chercheurs. Pour un scientifique, il n’est de plus bel éloge que de voir sa vie jugée à l’aune de l’influence qu’il a exercée sur tout un pan du savoir et de l’éducation, comme un arbre de Jessé intellectuel...
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In his lost book On the descent to Trophonios (F 81 Mihrady), Dicaearchus alludes to the tomb of Harpalus’ courtesan, Pythionike. The contextualisation of the fragment cited by Athenaeus allows us to explain why the sophist made this allusion, considered trivial up to now : Harpalus, as it was believed, had evoked the soul of Pythionike in the East, thanks to the intervention of the Magoi. The oracle of Trophonius at Lebadeia implied a revelation quite close to nekyomancy, and Trophonius himself was associated with Magoi and their religious personality by Strabo and Lucian. Besides, this paper also comments on Python’s drama, Agên satyrikos (tgf 91 F 1 Snell), on the Greek mindset on the localities called ‘aornon’, and the difficulty of distinguishing facts of representation from real facts.
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La catabase n’a jamais manqué de susciter l’intérêt mais, paradoxalement, elle n’a reçu que peu d’attention pour elle-même, à tel point que toute tentative de définition demeure sujette à controverse.
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DiVA portal is a finding tool for research publications and student theses written at the following 50 universities and research institutions.
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Die Täfelchen Nr. 1, Nr. 2 und Nr. 6a bei É. Lhôte (=> 77-03571) weisen sprachlich-inhaltliche Parallelen mit Ath. pol. 43, 4 auf.
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In his “Story of Demaratus”, Herodotus presents the Pythia as having been corrupted by king Cleomenes of Sparta in order to expose his colleague Demaratus as a bastard and therefore unable to rule. The episode has often been regarded as realistic, if not altogether factual. However, a thorough study of the passage shows that the corruption of the Pythia is only one link in a great narrative chain of corruption in which the protagonists are all ultimately punished. Moreover, Herodotus’ account proves that, despite being corrupted, the Pythia nonetheless tells the truth even if no one initially recognizes it as such. In the final analysis, then, the mendacious political speech of Cleomenes proves to be true in the historical account of Herodotus as it remains impossible to separate the corruption of the Pythia from the larger narrative; impossible too to indict Delphi with dishonesty.
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Divination (Greek mantike, Latin divinatio) encompasses all forms of interrogating the gods. Contrary to general belief, its purpose is not merely to “know the future.” Confronted with any immediate choice entailing unknown repercussions, the consultant depends on divination in order to act effectively and be released from excessive anxiety, when too many hidden things remain inaccessible to his reason.
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The “sacred grove” (Greek alsos, plural alse; Latin lucus or nemus) is a difficult concept to define. Theoretically, it differs from wild wood, flower and vegetable garden, vineyard, and orchard. Yet the overlap among these concepts is such that precise distinction proves impossible. Since the definitions by late lexicographers rely more on deductive reasoning than on any real knowledge, their statements are inconclusive and sometimes in contradiction to concrete cases. Archaeological evidence has long been disappointing: landscaping has only recently attracted the attention of researchers, but many sanctuaries were excavated long ago. However, recent excavations seem promising.
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Human sacrifice is a bone of contention for historians. The concept is elusive: should we distinguish between the victim that is offered to specific gods (human sacrifice) and the one that is not (ritual murder)? This issue very often superimposes modern categories on ancient texts, in which such a distinction is never obvious. Would this distinction remain valid if human sacrifice belonged to representation rather than reality? Comparisons with other cultures remain particularly hazardous if the phenomenon has not been thoroughly studied for each of them.