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This article is about the role of international bureaucracies in the determination of the general policies of international organizations. In this paper it is argued that in general international organizations' Secretariats generally do wield, considerable power over the definition of the institutions' strategies, i.e. those activities, priorities and projects which taken together make up the program of the institution for a given period. Indeed, the international bureaucrats exercise tremendous control over the content of the program. This is so because international organizations have special functions in the world System. They must see to it that, certain states of affairs prevail in the world over the long run. It is, therefore, no surprise that the programs' content be more or less shielded from conjonctural fluctuations. The article then proceeds to test these hypotheses on a concrete case: the analysis of the processus through which Unesco's program goes before becoming the official policy of the organization.
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German unification is both a cause and an effect of the restructuring of alliances now taking place with the end of the long postwar era. An enlarged Germany finds itself in a new geostrategic position at the centre of a henceforth unified continent and its vocation is pan-European. The underpinnings of its external policy and its security have been modified. In this context, the German government has opted not only for keeping a renewed NATO but also for deepening and widening Europe's economic and political institutions. It does not want to disappoint either the Americans or its European Community partners and those wishing to join the EC. Nor does it want to disappoint the East Europeans, including those-of the former Soviet Union. Nevertheless, the traditional policy of seeking non-isolation, at times not without ambivalence, is destined to change and could become more assertive. Two items testify to this change in direction : the "debate over normalization', which has brought down taboos in Germany, and the leadership role that Bonn has openly taken, for the first time since 1945, on the issue of recognition without further delay of Slovenia and Croatia by the European Community as of January 15 1992.
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Un article de la revue Études internationales, diffusée par la plateforme Érudit.
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Un article de la revue Études internationales, diffusée par la plateforme Érudit.
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Au moyen de cartes présentant une projection polaire, cette brève analyse expose les hauts et les bas de l'importance géostratégique relative du territoire canadien depuis la Seconde Guerre mondiale. Que les grandes puissances s'affrontent principalement avec des bombardiers, des missiles balistiques, des missiles de croisière et/ou des sous-marins nucléaires, les intérêts canadiens sont directement concernés et par conséquent la position de défense du pays a dû s'y ajuster. Durant cette période, le facteur « technologie » a prédominé sur d'autres facteurs tels que « politique interne » ou « perception de la menace externe ».
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Depuis l’unification inattendue de 1989-1990, l’Allemagne nouvelle a peine à s’ajuster et à répondre à la fois aux attentes et aux réserves exprimées par ses principaux partenaires internationaux. La principale puissance européenne devra désormais assumer un rôle plus éminent en Europe et dans le monde, mais lequel? Le nouvel ordre international implique pour ce pays qu’il quitte la discrétion à laquelle il nous avait habitué durant la guerre froide sans inquiéter pour autant ses voisins européens, y compris la Russie qui maintiendra des troupes en Allemagne jusqu’en août 1994. Dans cet article, nous analysons le débat allemand sur l’orientation de la politique étrangère en transition. Nous montrons que les changements d’attitudes et de perspective sont importants et qu’ils se sont manifestés pour la première fois durant la guerre du Golfe persique.
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L'institutionnalisme a toujours été un principe cardinal dans la politique de sécurité de l'Allemagne de l'après-guerre. Dans trois études de cas, cet article montre que ce principe a été non seulement observé mais renforcé considérablement par les dirigeants politiques allemands. Ainsi, dans le cas de l'unification de l'Allemagne, Bonn insista dans ses négociations avec l'Union soviétique pour ancrer l'Allemagne au système institutionnel de sécurité de l'Alliance occidentale et réussit ainsi à influencer sensiblement l'orientation future des ns européennes. Elle participa aux opérations humanitaires en Somalie afin défaire valoir sa candidature à la permanence au Conseil de sécurité.
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Au printemps 1999, la participation de la RFA aux bombardements de VOTAN sur la RFY a constitué une étape clef de la « normalisation » de la politique étrangère et de sécurité allemande. Le premier objectif de cet article consiste à analyser les réactions de l'Allemagne durant toute la crise. Cet examen permet de voir que non seulement le gouvernement a participé aux « frappes aériennes » mais qu'il a largement contribué aux mesures d'aide humanitaire et à la solution diplomatique ayant mis un terme au conflit. En second lieu, nous analysons ces actions en relation avec la rhétorique du gouvernement pendant la crise. Notre but consiste ici à identifier la part des intérêts nationaux et celle de la morale dans les motivations allemandes. Pour ce faire, la théorie de la guerre juste est utilisée. Nous concluons que si le gouvernement allemand et I'OTAN pouvaient moralement recourir à la coercition dans le cas du Kosovo, la conduite de cette guerre ne correspondait pas aux critères de l'éthique de la guerre juste. Bien que la raison d'État n'exclût pas les considérations morales, la première primait probablement sur les secondes dans l'esprit des décideurs allemand
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Un article de la revue Études internationales, diffusée par la plateforme Érudit.
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Cet article met en lumière la problématique de l’identité de l’Allemagne et de sa politique de sécurité lors des crises au Kosovo, en Afghanistan et en Irak. Dans ces trois cas, les dirigeants de la rfa ont cherché à préserver une identité allemande et européenne. Au Kosovo et en Afghanistan, la défense de celle-ci allait de pair avec la préservation d’une identité occidentale mise de l’avant par les États-Unis. Dans la question irakienne par contre, ces deux identités ne semblaient pas compatibles aux yeux des responsables politiques de Berlin qui, en conséquence, se distancèrent de la politique de leurs homologues de Washington. Ici, comme dans les deux premier cas, l’identité de sécurité défendue par les dirigeants allemands reflétait l’opinion de la majorité de leurs concitoyens.