La IIIe République et Bismarck : le rôle des opportunistes dans le compromis franco-allemand

Type de ressource
Thèse
Auteurs/contributeurs
Titre
La IIIe République et Bismarck : le rôle des opportunistes dans le compromis franco-allemand
Résumé
Le concert européen est souvent perçu, du moins pour les années 1871 à 1890, comme l’œuvre indéniable du Chancelier allemand Otto von Bismarck et des grands hommes politiques de son temps. La politique dite bismarckienne a effectivement connoté la plupart des interactions entre pays rivaux de l’époque, particulièrement entre la France et l’Allemagne. Son incidence sur la politique française est telle qu’elle en affecte les politiques intérieure et extérieure. Les républicains opportunistes adopteront vis-à-vis de la politique bismarckienne une attitude pragmatique leur permettant, de 1878 à 1885, de recouvrer leur rôle d’antan, ainsi que d’encadrer un fort sentiment nationaliste. S’il est souvent reproché aux opportunistes d’avoir préféré le momentané au planifié, il nous semble que la politique des gouvernements Ferry, Gambetta, Waddington et Freycinet réussit au contraire à tirer habilement son épingle du jeu bismarckien. Familiers du caractère éphémère de ce jeu, les opportunistes ont su y trouver des avantages, assurer à la France le recouvrement d’une position diplomatique de choix et l’acquisition de nouveaux territoires coloniaux, tout en préservant une certaine indépendance face au Chancelier.
Type
Mémoire de maîtrise (M.A.)
Université
Université de Montréal
Lieu
Montréal
Date
2009-12-03
Langue
Français
Référence
Racicot, Catherine. « La IIIe République et Bismarck : le rôle des opportunistes dans le compromis franco-allemand ». Mémoire de maîtrise (M.A.), Université de Montréal, 2009. https://hdl.handle.net/1866/3263.
Années
Thèses et mémoires