Qu'en est-il de la singularité québécoise en matière de syndicalisation ?

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Article de revue
Auteur/contributeur
Titre
Qu'en est-il de la singularité québécoise en matière de syndicalisation ?
Résumé
Les médias font régulièrement référence au taux très élevé de syndicalisation au Québec qui ferait de la province un château fort du syndicalisme en Amérique du Nord. Cette opinion est fondée sur les estimations de la densité syndicale fournie par le ministère du Travail du Québec dans sa publication annuelle Les relations du travail. Une analyse critique des sources et de la méthodologie utilisée par cet organisme montre que ses évaluations depuis le début des années 1980 ont tendance à surestimer fortement la syndicalisation. Les estimés fournis par Statistique Canada (CALURA et enquêtes) permettent une meilleure approximation du taux de syndicalisation qui se situerait à environ 41 % en 1992. Parmi les provinces canadiennes, le Québec est dans le peloton de tête avec la Colombie-Britannique, mais derrière Terre-Neuve. Ce taux relativement élevé le place au dixième rang parmi les pays industrialisés en 1989.
Publication
Relations industrielles / Industrial Relations
Volume
51
Numéro
1
Pages
158-176
Date
1996
Abrév. de revue
ri
Langue
Français
ISSN
0034-379X, 1703-8138
Consulté le
20/01/2024 13:07
Catalogue de bibl.
Extra
Publisher: Département des relations industrielles de l'Université Laval
Référence
Rouillard, Jacques. « Qu’en est-il de la singularité québécoise en matière de syndicalisation ? » Relations industrielles / Industrial Relations 51, no 1 (1996) : 158‑76. https://doi.org/10.7202/051079ar.
Années
Professeur.e.s honoraires et émérites