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L’innovation sociale est largement considérée comme vertueuse. Cependant, le consensus qui semble régner en la matière vient de ce que les représentations et les pratiques englobées sous ce terme recouvrent un faisceau très diversifié d’approches et de réalités. Cette polysémie permet à de nombreux auteurs de se ranger sous une même bannière alors qu’ils ont des références et des orientations distinctes, voire divergentes. L’éloge unanime de l’innovation sociale ne saurait donc faire illusion. À cet égard, un travail introductif autour de l’innovation sociale a mis en évidence deux acceptions contrastées. La première version, qui peut être qualifiée de faible, aménage le système existant, insiste sur l’importance de l’épreuve marchande et valorise l’entreprise privée dans sa capacité à trouver de nouvelles solutions aux problèmes de société. La seconde version, qui peut être désignée comme forte, affiche une visée transformatrice ; elle prône, en réaction à la démesure du capitalisme marchand, une articulation inédite entre pouvoirs publics et société civile pour répondre aux défis écologiques et sociaux. La première se contente d’une amélioration du modèle économique dominant, l’innovation s’inscrivant dans une perspective réparatrice et fonctionnelle, tandis que la seconde a pour caractéristique un questionnement critique de ce modèle, et a pour horizon une démocratisation de la société.
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L’innovation sociale est largement considérée comme vertueuse. Cependant, le consensus qui semble régner en la matière vient de ce que les représentations et les pratiques englobées sous ce terme recouvrent un faisceau très diversifié d’approches et de réalités. Cette polysémie permet à de nombreux auteurs de se ranger sous une même bannière alors qu’ils ont des références et des orientations distinctes, voire divergentes. L’éloge unanime de l’innovation sociale ne saurait donc faire illusion. À cet égard, un travail introductif autour de l’innovation sociale a mis en évidence deux acceptions contrastées. La première version, qui peut être qualifiée de faible, aménage le système existant, insiste sur l’importance de l’épreuve marchande et valorise l’entreprise privée dans sa capacité à trouver de nouvelles solutions aux problèmes de société. La seconde version, qui peut être désignée comme forte, affiche une visée transformatrice ; elle prône, en réaction à la démesure du capitalisme marchand, une articulation inédite entre pouvoirs publics et société civile pour répondre aux défis écologiques et sociaux. La première se contente d’une amélioration du modèle économique dominant, l’innovation s’inscrivant dans une perspective réparatrice et fonctionnelle, tandis que la seconde a pour caractéristique un questionnement critique de ce modèle, et a pour horizon une démocratisation de la société.
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Des politiques en faveur de l’innovation sociale se mettent en place à différents niveaux (local, régional, national, européen). Pour autant et malgré l’augmentation exponentielle des références dans la littérature internationale, peut-on s’accorder sur une vision de l’innovation sociale ? Pour les auteurs réunis ici, elle ne constitue ni une recette ni la simple diffusion de ce qu’on appelle des « bonnes pratiques », qui opèreraient dans des systèmes économiques et sociaux inchangés. en effet, les capacités d’initiative de la société civile exigent des changements dans les cadres institutionnels pour construire un nouveau modèle de société inclusif, solidaire et écologique. À partir de l’expérience et des acquis de trois équipes de recherche qui y réfléchissent depuis plus de vingt ans, cet ouvrage alimente le débat théorique sur l’innovation sociale. Il explique aussi pourquoi la thématique est apparue dans une période de mutations contemporaines et montre l’importance pratique qu’elle peut revêtir à travers des exemples de territoires comme de secteurs.
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Face à la conception technocratique et entrepreneuriale portée par les pouvoirs publics, une approche alternative de l’innovation sociale, plus populaire et moins visible, à travers l’exploration d’initiatives citoyennes. Prenant comme point de départ le constat d’une appropriation institutionnelle de l’innovation sociale, orientée vers la compétitivité et l’efficacité marchande des expériences de l’économie sociale et solidaire, l’ouvrage vise à la fois à apporter un regard critique sur cette conception de l’innovation sociale et à remettre en lumière des expérimentations citoyennes peu prises en compte par les pouvoirs publics. Il montre ainsi la nécessité d’un tournant épistémologique valorisant les dynamiques de coproduction des savoirs et des politiques entre acteurs, chercheurs et institutions.
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Face à la conception technocratique et entrepreneuriale portée par les pouvoirs publics, une approche alternative de l’innovation sociale, plus populaire et moins visible, à travers l’exploration d’initiatives citoyennes. Prenant comme point de départ le constat d’une appropriation institutionnelle de l’innovation sociale, orientée vers la compétitivité et l’efficacité marchande des expériences de l’économie sociale et solidaire, l’ouvrage vise à la fois à apporter un regard critique sur cette conception de l’innovation sociale et à remettre en lumière des expérimentations citoyennes peu prises en compte par les pouvoirs publics. Il montre ainsi la nécessité d’un tournant épistémologique valorisant les dynamiques de coproduction des savoirs et des politiques entre acteurs, chercheurs et institutions.
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