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  • L'UNESCO a récemment lancé des consultations internationales visant à élaborer une recommandation sur la science ouverte qui sera adoptée par les États membres en 2021. Cette recommandation comprendra une définition commune, un ensemble de valeurs partagées et des propositions d'action. À l'invitation de la Commission canadienne pour l'UNESCO, ce document vise à contribuer au processus de consultation en répondant aux questions suivantes : • Pourquoi et comment la science devrait-elle être « ouverte » ? Pour qui et avec qui ? • S'agit-il simplement de mettre les articles et les données scientifiques à la disposition des chercheurs et chercheuses du monde entier au moment de leur publication, afin qu'ils et elles ne passent pas à côté de résultats importants qui pourraient contribuer à leurs travaux ou les accélérer ? • Cette ouverture pourrait-elle également permettre aux citoyennes et citoyens du monde entier de contribuer à la science avec leurs capacités et expertises, par exemple par le biais de la science citoyenne ou de projets de recherche-action participative ? • Une science véritablement ouverte inclut-elle une pluralité de modes de connaissance, y compris ceux propres aux cultures autochtones, aux cultures des pays du Sud et à d'autres groupes exclus et marginalisés dans le Nord global ? Le document comporte quatre sections : « La science ouverte et la pandémie » présente et explore différentes formes d'ouverture qui sont apparues dans le cadre d’une crise où la science semble soudainement essentielle au bien-être de tous. Les trois sections suivantes expliquent les principales dimensions de trois formes d'ouverture scientifique : l'ouverture aux publications et aux données, 2 l'ouverture à la société, et l'ouverture aux savoirs2 et épistémologies3 exclus. Nous concluons par des considérations. Points saillants • Même si de nombreux pays et universitaires considèrent que la « science ouverte » désigne la même chose que le « libre accès » aux publications et aux données, nous soutenons qu'elle peut et doit aller plus loin. • En analysant toutes les possibilités d’« ouverture » de la science pendant la pandémie COVID-19, nous montrons que, pour être plus pertinente, la science pourrait également s'ouvrir à la société, en particulier aux organisations de la société civile et aux mouvements sociaux. • Nous suggérons aussi une plus grande ouverture aux savoirs et aux systèmes de pensée qui proviennent des peuples autochtones, des minorités et des cultures des pays du Sud. Ces savoirs sont souvent ignorés ou exclus de la science eurocentrique, alors qu'ils pourraient enrichir les conversations scientifiques. • Enfin, nous proposons des considérations pour chacune de ces formes d'ouverture afin de parvenir à une science ouverte équitable et décolonisée, pour et avec les communautés, au-delà du libre accès.

  • Le présent document est le fruit des principales leçons apprises durant l’élaboration et la mise en œuvre de Montréal sans obstacle. S’il n’existe pas d’approche universelle pour planifier un événement accessible, nous espérons que le présent guide servira d’outil pratique à d’autres praticiennes et praticiens de l’innovation sociale lorsqu’ils chercheront à rendre leurs activités plus inclusives et accessibles à tous. Les recommandations présentées dans les pages qui suivent doivent être adaptées à chaque initiative en fonction de ses objectifs, de ses activités et de ses participants.

Dernière mise à jour depuis la base de données : 18/07/2025 13:00 (EDT)