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The purpose of the article is to establish the list of chapter headings of an early recension, now lost, on the basis of the list at the beginning of the "early Vita" of St. Samson of Dol (BHL 7478-7479). It is still possible to reconstruct in part the contents of the Vita primigenia by identifying the passages of the text which do not feature in the reconstructed list as being interpolations. This distinction between two textual strata means that the controversial question of the dating of the work will have to be reexamined.
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La représentation géographique de l'Amérique du Nord chez Jacques Cartier ne se résume pas uniquement aux quelques cartes de seconde mains datant de la première moitié du XVIe siècle. Traditionnellement, les historiens ont eu recours au témoignage de la cartographie afin de décrire la vision géographique du pilote malouin. Il appert, à la lecture de la relation des voyages de Cartier, que celui-ci avait acquis des connaissances théoriques dans l'étude de la cosmographie. Élément important de la vision géographique du capitaine breton, cette science consacrée à la description du monde n'a pas été retenue par les spécialistes afin de présenter les fondements de la cartographie de l'Amérique du Nord chez Cartier. Ainsi, ce mémoire cherche à approfondir nos connaissances sur la représentation cosmographique de l'Amérique du Nord chez Cartier et entre 1534 à 1542. Loin d'être ce vieux loup de mer illettré et navigant à l'estime, Cartier était un pilote sachant « prendre les hauteurs» et un lecteur attentif de la Coutume de Bretagne. Ses voyages au long cours l'avaient menés jusqu'à Terre-Neuve et probablement au Brésil avant même qu'il entreprenne sa première expédition officielle en 1534. Sa connaissance de la cosmographie avait fait de lui l'une des autorités en matière de navigation lointaine. Il semble que ce semeur de toponymes en terre d'Amérique ait été influencé par la théorie des climats, désirant prolonger ainsi, sur la même latitude, sa Bretagne natale au-delà de l'Atlantique. Cette vision typiquement européenne sera modifiée par la participation amérindienne aux explorations de Cartier. Ainsi, selon l'affirmation des lroquoiens de Stadaconé, le territoire compris entre la rivière des Outaouais, le Saguenay et le fleuve Saint-Laurent était une île, témoignage reflétant l'une des facettes de la géographie amérindienne.
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Critique de cinéma, cAlî Abû Shâdî devient censeur au ministère de la Culture avant d’être promu directeur de l’Organisme des palais de la culture. En sa nouvelle qualité, il fait publier, en janvier 2001, dans l’une des collections de l’Organisme (« Voix littéraires »), trois nouveaux romans jugés « pornographiques » par un député récemment élu, affilié aux Frères musulmans. Indigné par cette littérature qu’il juge attentatoire à la pudeur, ce dernier soulève la question devant le parlement,...
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Longtemps chargée de honte et associée à la lacheté, la peur fut souvent opposée au courage et à la témérité. De l'Antiquité jusqu'à la Renaissance, la vaillance individuelle des nobles fut mise en contraste avec la peur collective des pauvres. Letre humain peut-il vraiment se vanter d'ètre au-dessus de la peur et d'y échapper? Il semble que nos ance-tres aient exalté l'héroïsme au point d'en étouffer un sentiment ambigu, bien qu'inhérent à la personne humaine qui prend conscience d'un danger. Aujourd hui, au passage du troisième millé-naire, la peur, que la race humaine est la seule à connaitre à un degré aussi redoutable et durable, demeure l'enjeu de politiques et de philosophies, mais elle donne lieu surtout, pour chacun, pour chacune, à des strategies au quotidien, à des symptomes, à des modes devitement de toute nature. Ayant voulu épouser complètement les contours fuyants de la peur, les articles compilés dans ce recueil et les entrevues réalisées par Marie Lecomte avec certains auteurs s'offrent comme une aventure interdisciplinaire à la confluence des métho-des, des intérêts et des inquiétudes subjectives et intimes.
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Ce mémoire porte sur la médecine des Autochtones habitant le territoire laurentien telle que vue et perçue par les jésuites venus en Nouvelle-France entre les années 1632 et 1656. Bien qu'ils aient fréquenté de près les Amérindiens, les missionnaires ont livré peu de témoignages concernant les pratiques curatives naturelles des peuples qu'ils sont venus convertir. Et lorsqu'ils l'ont fait, la majorité de leurs descriptions sont à un tel point incomplètes que le bilan des soins donnés par les Amérindiens est fort maigre. Paradoxalement, les Relations, correspondance officielle des Pères de la Compagnie de Jésus, contiennent pourtant un nombre considérable de récits se rapportant de près et de loin à la médecine et aux guérisons. Cette contradiction trouve cependant son sens lorsque l'on tient compte du contexte de l'effort missionnaire. D'une part, la formation des jésuites ne valorisait guère l'étude de la botanique et de la médecine, ces sciences demeurant alors peu développées pour cette époque. D'autres part, les pratiques curatives des guérisseurs, rivaux des missionnaires, étaient un sujet de prédilection des auteurs des Relations. Ces connaissances leur manquant, nous aurions pu aisément en faire abstraction si la médecine avait été un facteur secondaire dans les rapports entre Amérindiens et missionnaires. Ce qui ne firt pas le cas. Dans le cadre du choc microbien devant lequel la médecine amérindienne s'avérait inefficace, les Pères ont saisi l'occasion, non pas dans un dessein malveillant mais plutôt charitable, de s'attirer des ouailles en dispensant remèdes et sacrements. Tout cela, par contre, au prix d'une querelle d'ordre médico-spirituelle avec les guérisseurs autochtones et d'un discours tout à fait péjoratif des chroniqueurs des Relations à l'égard des rites curatifs de ces mêmes gens. Nous avons esquissé, dans le deuxième chapitre, les grands traits unissant la spiritualité des Autochtones et leur art de guérir. Nous avons ensuite fait l'exercice de classer les différents types de guérisseurs. Le troisième chapitre contient l'analyse des descriptions médicales des jésuites afin de reconnaître en quoi consistait l'arsenal thérapeutique des peuples amérindiens. Parce que les missionnaires ont eu beaucoup de mal à identifier les plantes médicinales et comprendre la majorité des pratiques curatives, l'inventaire, au moyen des Relations, demeure fragmentaire. L'étude d'ouvrages écrits par des auteurs pour la plupart ultérieurs aux premiers jésuites a toutefois suppléé aux silences et à l'imprécision de ces derniers en révélant des usages médicaux des plus variés.
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À propos de D. Steuernagel, Menschenopfer und Mord am Altar (=> 69-12314)
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Le XIIe siècle fut une période cruciale dans la détérioration des rapports entre Grecs et Latins, particulièrement dans le contexte des croisades. En effet, les premiers croisés qui sont entrés en contact avec la civilisation byzantine en route pour la Terre Sainte ont trouvé une culture fort différente de ce qu'ils avaient espéré et furent confrontés à un système de valeurs qui ne concordait pas avec leur idéal guerrier, voire chevaleresque. Une des manifestations de la culture byzantine qui frappa l'imaginaire des chroniqueurs des croisades fut le cérémonial impérial byzantin, présenté dans un contexte diplomatique au moment où les seigneurs croisés négociaient avec l'empereur à Constantinople. Le cérémonial diplomatique venait notamment confirmer une préconception des Grecs chez les Occidentaux, transmise de l'Antiquité par les auteurs classiques, et qui s'était perpétuée tout au long de la période médiévale : l'image des Grecs perfides et efféminés. Dans l'optique des croisés, le cérémonial était en effet un reflet du manque d'honneur et des moeurs douteuses des Byzantins, de même que du raffinement excessif et de la décadence de leur civilisation. Cette perception essentiellement négative des Grecs et du cérémonial byzantin a suscité diverses réactions chez les seigneurs croisés, telles que la tran[s]gression du protocole prescrit ou encore des tentatives d'éviter le cérémonial. Ces transgressions ont généralement été tolérées par les Byzantins, mais ont tout de même engendré des tensions diplomatiques et mis à l'épreuve la fraternité chrétienne de plus en plus fragile entre Grecs et Latins. Les tensions culturelles et religieuses toujours croissantes entre les deux mondes ont d'ailleurs abouti aux fâcheux événements qui ont entouré la prise de Constantinople par les croisés en 1204.
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