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Un article de la revue Cap-aux-Diamants, diffusée par la plateforme Érudit.
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La ville de Liège, à la fin du Moyen Âge, fut le théâtre de l’affirmation de ses bourgeois par l’entremise des corporations de métier et des institutions communales. Le XIVe siècle fut en effet marqué par des gains communaux importants au détriment, d’une part, du patriciat urbain, d’autre part, du prince-évêque de Liège. À partir de 1384, le Conseil liégeois, entièrement entre les mains des artisans, possédait des prérogatives étendues dans l’administration et la gestion de la ville. Toutefois, la progression du pouvoir bourgeois se trouva brusquement stoppée, pour une dizaine d’années, lors de la défaite liégeoise d’Othée, en 1408. Ce mémoire porte sur l’évolution du pouvoir communal liégeois dans la première moitié du XVe siècle, moins bien connue des historiens. L’étude de la chronique de Jean de Stavelot permet de mettre en lumière cette période trouble. La défaite d’Othée de même que les réformes imposées par les princes-évêques causèrent notamment de grands bouleversements. Des partis politiques entrèrent aussi en scène et la présence voisine du puissant duc de Bourgogne influença la vie des Liégeois. Ces particularités issues du contexte politique et social sont autant d’éléments qui influèrent sur la volonté d’affirmation des bourgeois et l’exercice du pouvoir communal à Liège.
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Between 1378 and 1417, the Catholic Church was divided between two, and then three contending popes. While Urban VI and his successors settled in Rome, Clement VII and his successor, Benedict XIII, returned to Avignon. This dissertation documents and analyses the multiple experiences known in Normandy in reaction to the Great Western Schism. Norman commitments to resolve this division were plural and they were expressed in numerous manners. Relying on Vatican archives, University of Paris and local archives, this study demonstrates the different reactions that coexisted in Normandy in response to the Great Western Schism. Although the Norman nobility was generally favourable to the Avignon popes, officially recognized by the King of France, important waves of resistance to that papacy were also expressed amongst Norman clergymen, prelates, as well as university students and professors. This resistance led some to choose exile, in order to recognize the Roman popes. Those Norman exilees, although they formed a modest community, had considerable influence in the Roman obedience, and they have been the object of very little scholarly attention. Amongst the vast majority of those who remained in the obedience of Clement VII, many Norman intellectuals were known for being very critical, even being enemies of the Avignon popes. The relationships that exiled Normans maintained with their colleagues who remained in Clément VII’s obedience played a very important role in the dialogue between obediences that led to the council of Pisa in 1409. This dissertation highlights the multiplicity of Norman attitudes in response to the Great Western Schism, it deepens our knowledge of the various Norman groups touched by the division and it improves our understanding of the different debates that surrounded the crisis. It also allows to further the reflection on the questions of how the schism affected the notion of obedience, and of the Norman networks at work during that period.
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À l’aube du IXe siècle, les Carolingiens prétendent imposer à l’Occident l’unité dans la foi et le culte. Cet idéal domine les pensées des empereurs qui se conçoivent comme protecteurs, législateurs et juges, mais aussi vicaires du Christ et recteurs de l’Église. De telles ambitions stimulent l’élaboration d’un gouvernement original. Comme les conquêtes avaient composé une vaste mosaïque de populations, de cultures et d’intérêts, la concorde posait un grand défi. Pour y répondre, Charlemagne et Louis le Pieux ont fait des communications leur premier outil politique. Leur inventivité et leur efficience furent appréciables, mais elles n’ont pas suffi à leur gagner toutes les adhésions : la discorde s’est installée là où l’empereur ne parvenait pas à maintenir une relation forte avec les élites régionales. Les distances et les modalités des communications déterminaient la nature de leurs échanges, donc leurs limites et, de ce fait, le destin de l’Empire carolingien. L’enquête aborde un vaste éventail documentaire : actes, capitulaires, correspondances, monnaies... Elle s’intéresse particulièrement aux relations du pouvoir impérial avec les élites du sud-ouest de l’empire. Ses résultats dépendent d’un étayage complexe : dispositifs de représentation du pouvoir, conséquences politico-sociales des distances et des vitesses de déplacement, anthropologie de la rencontre et des relations à distance, étude des réseaux. Au-delà des considérations propres à l’histoire des VIIIe-IXe siècles, elle démontre l’intérêt d’aborder les réalités politiques prémodernes du point de vue des défis que présentent les distances géographiques, les rencontres et les communications.
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Un article de la revue Bulletin d'histoire politique, diffusée par la plateforme Érudit.