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  • Cette thèse a pour ambition de présenter une « archéologie » de la culture biblique vernaculaire en Italie de la fin du Moyen Âge à la première moitié du XVIIe siècle. Nous nous intéressons, dans une perspective d’histoire de la dissidence religieuse, mais surtout de la « religion vécue », aux formes d’accès, à l’interprétation et aux pratiques des textes sacrés. Nous tentons de retracer les continuités et les transformations dans les habitudes de consommation des textes bibliques, ainsi que dans les pratiques et croyances qui en découlaient. Pour ce faire, nous nous focalisons sur l’expérience des laïc/ques, de toutes conditions sociales et de toutes compétences intellectuelles, en tenant compte à la fois des prescriptions et condamnations de l’Église et de la production éditoriale. La première partie porte sur la « pratique ordinaire » des Écritures à la fin du Moyen Âge et à la Renaissance. Elle explore les multiples manifestations textuelles, orales et visuelles des textes sacrés et les diverses formes d’engagement des fidèles avec les contenus scripturaires, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du modèle de piété promu par l’Église. La seconde partie traite des facteurs religieux et intellectuels qui ont contribué à faire de la lecture des textes sacrés en vernaculaire une pratique dissidente au XVIe siècle, entraînant leur condamnation. La troisième partie examine les conséquences de l’Index Clémentin de 1596 sur l’accès des gens du commun aux Saintes Écritures en vernaculaire au cours de la première moitié du XVIIe siècle. Elle analyse également les stratégies de contournement de la norme ecclésiastique adoptées par les lecteur/ices.

Dernière mise à jour depuis la base de données : 30/12/2025 05:00 (EST)

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