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L'article rapporte les principaux résultats d'une étude comparative entre la science et la technologie. Les données proviennent d'une enquête auprès des professeurs des départements de chimie de McGill et de l'Université de Montréal, ainsi que de quatre départements de génie (homologues) dans chaque université. On cherche à savoir si certaines différences d'attitudes et de comportements peuvent s'expliquer par les spécificités disciplinaires ou si elles reflètent, soit le clivage science/technologie, soit le clivage entre les deux cultures nationales de référence. Les résultats confirment la plus grande productivité écrite des scientifiques. En outre, ils mettent en évidence un impact plus fréquent du facteur « culture » sur les diverses caractéristiques étudiées. Cette interprétation reste toutefois à vérifier : les différences considérées comme culturelles pourraient n'être qu'institutionnelles.
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Cette thèse porte sur les changements intervenus en Asie centrale et au Kirghizstan au XXème siècle et vise à s’inscrire dans le cadre plus large des travaux portant sur la modernisation et la démodernisation. Cette région est restée en marge des développements économiques et sociaux liés à la révolution industrielle et à la globalisation jusqu’au début du XXème siècle. Le développement des concepts de modernisation puis de démodernisation sont liés aux développements économiques et sociaux. L’avènement de l’économie-monde, la concurrence entre les États-Unis d’Amérique et l’Union soviétique et la multiplication du nombre d’États ont fait des modèles de développement un enjeu crucial de géopolitique mondial. Dans cette perspective, cette thèse propose d’analyser comment le rattachement à l’Empire russe mais surtout à l’Union des républiques socialistes soviétiques (URSS) a considérablement modifié les structures économiques et sociales, la culture et les modes de vie de la population en Asie centrale. Cette région du monde a été modernisée selon les préceptes soviétiques et en cela, elle présente un cas d’étude utile tant l’Asie centrale, ses populations et sa culture étaient singulières au regard du reste de l’URSS. Le démantèlement de l’Union soviétique a provoqué l’indépendance des quinze républiques qui la constituaient. Dans une région ayant connu des avancées fulgurantes dans des domaines tels que la santé et l’éducation, de nombreuses dynamiques contraires vont pourtant apparaître dans les années 1990 et 2000. Les conditions d’accès à l’indépendance et les choix politiques effectués par les nouveaux gouvernements vont mener, au Kirghizstan notamment, à une autre révolution, néo-libérale cette fois-ci. Le contraste entre les deux périodes constituent un cas d’étude sur les dynamiques liées à la modernisation et à la démodernisation. Celui-ci soulève des interrogations liées aux choix néolibéraux qui ont été effectués et de leur impact au niveau humain. Finalement, cette thèse illustre aussi la place grandissante qu’occupera l’Asie centrale en raison de son positionnement géographique stratégique tout autant que de son histoire.
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Thèse numérisée par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Depuis les années quatre-vingt-dix Cuba développe et commercialise des vaccins et méthodes en biotechnologies médicales dont certains sont des premières mondiales. L'île est alors encore considérée comme un pays en voie de développement et est la cible d’un embargo imposé par les États-Unis depuis plus de trente ans. Or les biotechnologies sont une science aussi coûteuse en matériel qu'en ressources humaines très spécialisées et elles sont de ce fait réservées aux pays de la sphère scientifique centrale. Ces réussites suggèrent la mise en place d'un potentiel scientifique et technique réel autant qu'elles peuvent constituer un artéfact dans un secteur moins développé ou moins pérenne qu'il n'y paraît. Quel est le vrai visage des biotechnologies cubaines au milieu des années deux-mille ? C'est à cette question que tente de répondre cette étude. Elle consiste dans un premier temps à retracer les paramètres du développement des institutions de recherche en biotechnologies dans un contexte qui connaît peu de répit depuis l'avènement de la Révolution : indicateurs socio-économiques bas, embargo, planification socialiste, isolement géopolitique, crises économiques mondiales, dissolution du bloc soviétique... Elle se poursuit avec une analyse bibliométrique permettant de donner un visage quantitatif des réalisations cubaines dans le domaine : au-delà des réalisations mises de l'avant, dans quelles revues et dans quels domaines les chercheurs cubains en biotechnologie publient-ils ? Avec quels pays collaborent-ils et par quels pays sont-ils cités ? Quelle est leur place dans le monde ? Nous exploiterons l'ensemble de ces indicateurs et de ces éléments historiques pour conclure, au tournant des années deux-mille, à l'existence d'un potentiel scientifique et technique développé mais d'une science aux ressources maigres constamment tenue de rapporter un certain capital économique aussi bien que politique. En cohérence avec la dialectique socialiste propre à l'île, les sciences cubaines, depuis 1959, ne constituent jamais une fin en soi mais restent un moyen politique et social. En 2006 elles le sont encore. Malgré leurs réalisations elles touchent aux limites de la planification et réclament leur indépendance face au politique afin d'exploiter pleinement leur potentiel, bien réel.
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En ex-URSS, mais également dans d’autres régions du monde, on assiste depuis la fin de la guerre froide à un phénomène de « démodernisation », caractérisé par une régression généralisée et le retour à des modes d’existence primitifs, ou tout au moins plus anciens. Si la compétition Est-Ouest et les Trente Glorieuses ont favorisé modernisation et mesures progressistes, la primauté de l’ordre néolibéral au-delà de toute alternative entraîne une offensive contre les acquis sociaux et une contestation du droit de certaines nations à se moderniser, mettant en relief l’aspect réversible de la modernité.
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Thèse numérisée par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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This paper examines the document “Ponte para o futuro” (“Bridge to the future”), a neoliberal political platform implemented in Brazil after President Dilma Rousseff was deposed in 2016. The work shows that these policies have resulted in the systematic dismantling of public institutions and social policies, leading to a deterioration and decline in the population’s quality of life, referred to in this essay as “demodernization”. The primary motivation for conducting this study is the realization that the process that led to demodernization in Brazil has similarities with events observed in other countries, revealing an intentionality in the process. Aside from the differences specific to each country, demodernization follows a predetermined path. In Brazil’s case, the roadmap that establishes the steps to be followed to achieve a change in the political and economic regime is explained in detail in the “Bridge to the Future” plan. The aim of this study is to gain a better understanding of the notion of demodernization, and to verify whether the “Bridge to the Future” plan can be considered an inflection point that marks the change of course towards a neoliberal state. This work also seeks to fill certain gaps to enable a better understanding of the country’s recent history between 2013 and 2018, and to offer a contribution to studies on Latin America and Brazil in the light of the notion of demodernization
 
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Corps professoral
- Genequand, Philippe (1)
 - Saul, Samir (1)
 
Professeur.e.s honoraires et émérites
- Rabkin, Yacov (17)