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Albeit overtly secular, Zionist ideology was inspired by religious thought. While traditional religions often supported the nationalist cause, the relationship of Judaism and Zionism is vastly different. Adepts of traditional Judaism immediately rejected Zionism, and this rejectionist attitude has not vanished to this day. On the other hand, Christian, mainly Protestant theologians had developed the idea of the ingathering of the Jews in the Holy Land several centuries prior to the first Zionist congress in 1897. This explains why the initially socialist oriented secular project of social transformation has undergone sacralization, becoming a focal point of Evangelical Christian Zionists. These Evangelical contributions to Zionism and the Zionist state must be taken into account in analyses of the State of Israel, its position in the modern Middle East and the policy-making of those countries where such Evangelical circles wield significant influence.
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Outside the Middle East, the future of Israel/Palestine is most often discussed in terms of US foreign policy, where the issue has also acquired religious overtones. This article examines the policies of three nuclear powers – Russia, China and India – on this issue. The analysis takes into account these countries' policies with respect to the entire region, including Iran, in which Russia and the two Asian giants have significant interests. While the three nuclear powers have close contacts with Israel and its military, they opposed Israel's position at the historic UN vote held on 29 November 2012.
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Fruit de plusieurs années de travail et d’échanges, ce recueil est un ouvrage inédit de Yakov Rabkin. Auteur d’audience internationale et historien des sciences renommé, il y réunit une synthèse de ses travaux sur le judaïsme agrémenté de récits de ses voyages et rencontres en Asie et en Afrique. En tant que tel, il constitue un ouvrage de première importance aussi bien en ce qui concerne la spiritualité judaïque que son histoire contemporaine. Le résultat en est un texte qui peut intéresser aussi bien les savants que tout un chacun. Il souligne au fil de ses chapitres les points d’unité entre les religions monothéistes, rappelant que les valeurs traditionnelles essentielles du judaïsme sont proches de celles de l’islam. Ce livre s’articule en trois parties : une première constituant une introduction au judaïsme et quelques thèmes reliés à l’éthique tels que la honte ou le pardon, une seconde sur les relations entre judaïsme et l’islam et une troisième sur les relations du judaïsme avec la modernité, que ce soit scientifique ou politique. Les études qui composent le présent recueil développent une approche historique qui se garde de la polémique. Son analyse met en relief l’instrumentalisation de l’histoire à des finalités politiques dans le prolongement de son essai précédent, Au nom de la Torah. Comme dans tous les ouvrages essentiels, l’ensemble révèle à chaque page de nouveaux prolongements. Chaque chapitre est une invitation à approfondir son approche et affiner son regard dans une ouverture intellectuelle enrichissante et stimulante. Ce livre ouvre une perspective d’échanges, de dialogue et de tolérance avec l’autre, qu’on partage ou non ses idées ou ses croyances. Ce qui n’est pas la moindre des utilités de ce livre.
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Cette thèse porte sur les changements intervenus en Asie centrale et au Kirghizstan au XXème siècle et vise à s’inscrire dans le cadre plus large des travaux portant sur la modernisation et la démodernisation. Cette région est restée en marge des développements économiques et sociaux liés à la révolution industrielle et à la globalisation jusqu’au début du XXème siècle. Le développement des concepts de modernisation puis de démodernisation sont liés aux développements économiques et sociaux. L’avènement de l’économie-monde, la concurrence entre les États-Unis d’Amérique et l’Union soviétique et la multiplication du nombre d’États ont fait des modèles de développement un enjeu crucial de géopolitique mondial. Dans cette perspective, cette thèse propose d’analyser comment le rattachement à l’Empire russe mais surtout à l’Union des républiques socialistes soviétiques (URSS) a considérablement modifié les structures économiques et sociales, la culture et les modes de vie de la population en Asie centrale. Cette région du monde a été modernisée selon les préceptes soviétiques et en cela, elle présente un cas d’étude utile tant l’Asie centrale, ses populations et sa culture étaient singulières au regard du reste de l’URSS. Le démantèlement de l’Union soviétique a provoqué l’indépendance des quinze républiques qui la constituaient. Dans une région ayant connu des avancées fulgurantes dans des domaines tels que la santé et l’éducation, de nombreuses dynamiques contraires vont pourtant apparaître dans les années 1990 et 2000. Les conditions d’accès à l’indépendance et les choix politiques effectués par les nouveaux gouvernements vont mener, au Kirghizstan notamment, à une autre révolution, néo-libérale cette fois-ci. Le contraste entre les deux périodes constituent un cas d’étude sur les dynamiques liées à la modernisation et à la démodernisation. Celui-ci soulève des interrogations liées aux choix néolibéraux qui ont été effectués et de leur impact au niveau humain. Finalement, cette thèse illustre aussi la place grandissante qu’occupera l’Asie centrale en raison de son positionnement géographique stratégique tout autant que de son histoire.
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Corps professoral
Professeur.e.s honoraires et émérites
- Rabkin, Yacov (9)
Thèses et mémoires
- 2024 (1)