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U.S.-Soviet relations have changed significantly between the two presidential mandates of Ronald Reagan. Very strong tensions developed into a cordial bilateral relationship characterized by a bond of confidence and an effective dialogue, something unthinkable only a few years earlier. Of course, the arrival of Mikhail Gorbachev at the leadership of the USSR is part of the explanation. However, this master thesis focuses on the Reagan administration, namely on its successful efforts to open a dialogue that led to a radical change of the relationship. Did the United States act in reaction to the accession of Gorbachev as the new leader of the Soviet Union, or were they already inclined to radically reformulate the relationship before his arrival in March 1985? Based on the postulate that the “Reagan Reversal” occurred at the turn of 1984, four main arguments defend this statement in the present study. First of all, the new Secretary of State George P. Shultz, who took office in June 1982, suggested to President Reagan the abandonment of the anti-communist conservative ideology in U.S.-Soviet relations, in favor of a pragmatic posture. Then, there was a realization of the need for an effective dialogue in the wake of the shooting down by the Soviets of the Korean Airlines plane KAL007, on September 1st, 1983. The third argument concerns the nuclear issue, a subject that greatly worried Reagan himself, and whose ideal was to render nuclear weapons obsolete. Finally, at the beginning of November 1983, a NATO military exercise simulating procedures in the event of the outbreak of a nuclear war in Europe, named Able Archer 83, caused great concern among the Soviets which strengthened their theory that the West was preparing for a possible nuclear first strike. These four arguments provide elements of answers as to when and why the “Reagan Reversal” in American soviet policy occurred.
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Le film raconte l'émigration de trois Italiens entre les années 1960 et 1970, de la Calabre et de la Campanie vers Montréal, leur vie paysanne en Italie, leur militantisme syndical et communautaire au Québec, leurs luttes sociales pour les travailleurs italiens victimes de racisme et d'exploitation à l'époque, et de leur engagement dans la CSN et le NPD, et dans les associations et partis de la gauche italienne.
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Un article de la revue Acadiensis, diffusée par la plateforme Érudit.
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Un article de la revue Revue d'histoire de l'Amérique française, diffusée par la plateforme Érudit.
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Aux lendemains de la Guerre de Sécession, le petit centre manufacturier de Warren, dans l’État du Rhode Island, attira plusieurs immigrants canadiens-français en quête de travail. Ces derniers s’organiseront rapidement en établissant un réseau paroissial, en fondant plusieurs sociétés mutuelles et en multipliant les commerces prêts à desservir une clientèle francophone de plus en plus nombreuse. Les premiers stades de développement de la communauté (1888-1895) avaient déjà été observés par Jean Lamarre dans le cadre de son mémoire de maîtrise (1985). D’une part, le chercheur avait remarqué un phénomène graduel d’enracinement des paroissiens et, d’autre part, l’analyse de leur profil socio-économique indiquait qu’ils travaillaient majoritairement à la filature. Par cette étude, nous avons voulu revisiter cette communauté au moment où sa présence dans le paysage industriel et urbain de Warren apparaît consolidée. Grâce aux listes nominatives du recensement fédéral de 1910 et aux publications gouvernementales parues à la même époque, nous évaluons l’ampleur des changements socio-économiques transformant la communauté en l’espace d’une quinzaine d’années. L’observation du processus d’intégration des Canadiens français à l’environnement industriel est complétée par une analyse de l’apport des femmes et des enfants au ménage ouvrier. Les conclusions principales de cette étude démontrent que malgré l’attrait indéniable que représente encore et toujours le secteur manufacturier auprès de nombreux travailleurs, les Canadiens français jouissent en 1910 d’une qualité de vie généralement supérieure à celle qui caractérisait leurs débuts au sein de la localité. Leur situation socio-économique s’apparentera d’ailleurs davantage à celle des anglophones de Warren, Yankees et Irlandais, que de celle des représentants de la « nouvelle vague d’immigration » (Polonais, Italiens et Portugais).
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Avec le dénouement de la Deuxième Guerre mondiale, le problème des réfugiés en Europe devient un enjeu international. Plusieurs millions de personnes, que l’on nomme les Displaced Persons (DP), sont sans refuge et doivent recevoir une aide immédiate pour survivre. Même si la majorité de ces gens retourneront dans leurs pays d’origine, il reste encore des centaines de milliers de réfugiés en 1948. La seule solution concrète pour régler cette problématique est l’émigration des réfugiés dans des pays prêts à les accepter. Les Américains jouent un rôle crucial en acceptant 415 000 DP entre 1948 et 1952 grâce au Displaced Persons Act de 1948 et ses amendements en 1950 et 1951. Après d’âpres discussions entre les restrictionnistes et ceux qui défendent la libéralisation des lois d’immigration, naîtra le Displaced Persons Act (DP Act) signé avec beaucoup de réticence, le 25 juin 1948, par le président Harry S. Truman. Cette loi qui prévoit la venue de 202 000 DP en deux ans, contient des mesures jugées discriminatoires à l'endroit de certaines ethnies. Afin d'améliorer le DP Act, le Congrès effectue des recherches sur la situation des réfugiés toujours dans les camps en 1949 tout en étudiant l’impact de la venue des DP aux États-Unis entre 1948 et 1950. Cette étude est soumise sous forme de rapport, le Displaced Persons and Their Resettlement in the United States, le 20 janvier 1950. Ce mémoire propose une analyse minutieuse du rapport et de son contexte politique afin de démontrer le rôle important de cette étude dans le processus décisionnel du Congrès américain visant à accueillir un plus grand nombre de DP tout en posant les bases pour une politique d’accueil en matière de refugiés.
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Theodore Roosevelt's term in the White House (1901-1909) was marked by many efforts in the conservation of natural resources. This was a doubly important theme for Roosevelt, because not only did he see the negative effects of industrialization on the future of resources, but nature had been one of his passions since his childhood. Thus, he wanted to continue to father a conservationist movement that had existed since the 1870s. Ultimately, his objective was to consolidate all natural resources under the authority of the federal government, through numerous policies for the development of forests, agricultural lands, rivers, pastures, ranges and mineral lands. This thesis presents the many perspectives from which conservation developed under Roosevelt, as well as the role of important individuals in the conservation community during the Roosevelt era. Although conservation is generally associated with the economic benefits of natural resources and their actual uses, we explore what other issues conservation could address. Theodore Roosevelt was very attached to his idea of a typically American nation and to what he saw as the essential values of the United States. Thus, we examine the link that might have existed between this ideal of the nation and the efforts to protect natural resources. Our study shows that, by putting his conservation project into practice, Roosevelt was able to remain true to some of the ideals he believed were essential to the proper functioning of American society.
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En cette année internationale de la Paix (1986) et un peu plus de 40 ans après les bombardements atomiques au Japon, il nous est apparu pertinent de porter une réflexion sur les événements qui ont donné origine au problème actuel de l'armement atomique, pour mieux en saisir ses véritables racines et répercussions. C'est le 6 août l945 que l'avènement de l'ère nucléaire est confirmé par le largage de la bombe atomique américaine sur Hiroshima. Quatre ans plus tard, soit le 23 septembre 1949 est annoncée la réussite d'une explosion expérimentale du même type par l'URSS. Désormais, le monopole américain est brisé, les règles de la diplomatie internationale bouleversées et la réalité d'une guerre nucléaire rendue possible. Dans la période couverte par ces dates, on assiste à un véritable chambardement des "patterns" diplomatiques en grande partie causé par l'émergence de ce nouveau type d'arme. Bien que des historiens se soient déjà attardés à retracer ce développement au plan politique, nous avons très peu de connaissances quant à la perception même de l'opinion publique américaine face à cette question. Par exemple, au lendemain d'Hiroshima, le peuple américain y voit-il un déterminant d'une domination mondiale de l'Amérique ou une raison de sauvegarder la paix face à cette monstrueuse arme destructrice ? La masse est-elle déchirée par un débat résultant de perceptions différentes ? La communauté scientifique prend t-elle position et s'implique t-elle dans le débat ? L'étude vise donc à retracer révolution de cette opinion publique prise au sens large du terme (i.e. politiciens, militaires, scientifiques, religieux et la masse des gens) au cours de ces années critiques (1945-1950) telle qu'elle émerge d'un des quotidiens les plus influents de l'époque, le New York Times. Une analyse systématique de ce journal fut réalisée (représentant un peu plus de 1,500 articles) et duquel on a tiré l'essence de notre recherche. Ce dépouillement fut accompagné de l'étude d'autres compagnons de la presse écrite américaine, tels Foreign Affairs, Time Magazine, American Historical Review et plusieurs autres sources primaires et secondaires. Il en est ressorti que l'opinion publique américaine, passive, peu informée et aveuglée par la politique gouvernementale du secret, a indirectement sanctionné la politique de guerre froide de Washington en approuvant l'ensemble de ses actions et décisions. Elle ne fut donc pas tellement divisée sur la question. Les scientifiques l'ont été quant à eux, tout en s'immisçant pour la première fois dans l'appareil politique américain et se faisant les modérateurs du gouvernement et les défenseurs du contrôle atomique. Quant aux religieux, ils seront aussi le reflet d'une division face à un événement dont ils n'étaient pas préparés et qui les a surpassés. Finalement, le New York Times se sera révélé être quelque peu une courroie de transmission des idées de Washington en approuvant la majeure partie de ses politiques. Après un bref espoir de 1945 à 47, où l'on tente de s'entendre et d'établir un contrôle atomique, le monde versera dans la hausse de la tension internationale entre 1947 et 50 et l'échec des négociations sur l'énergie atomique à l'ONU sera chose faite; un problème qui est toujours présent quarante ans après et dont on cherche encore vainement aujourd'hui la solution.
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William Edward Burghardt Du Bois published The Souls of Black Folk in 1903. Du Bois pursued three different goals when he wrote his masterpiece. First, he argued that Booker T. Washington’s strategy of trading political rights for economic opportunities was not the best way to improve the condition of African Americans. Second, Du Bois highlighted the accomplishments and distinctive abilities of his people in order to undermine the pretended biological and moral superiority of Whites that often justified the pushback against equal rights for all. Third, Du Bois wished to inspire Americans to become better citizens by compelling his fellow countrymen to embrace the Founding Fathers’ ideals and higher moral standards. The writing of The Souls of Black Folk marks an important shift in Du Bois’ intellectual life because he recants the accommodationist rhetoric of his youth during this period. Some of the ideas introduced in The Souls of Black Folk can be traced back to the influence of Alexander Crummell and of Du Bois’ teachers at the University of Berlin. However, it is Du Bois’s field work in the black community of Philadelphia that made him realize both the degree of the inequalities faced by African Americans and the fact that hard work and enthusiasm are not enough to overcome such significant disparities.
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En 1960, Fernand Cadieux et Pierre Juneau créent le premier Festival international du film de Montréal. Chaque année le Festival a lieu au mois d’août jusqu’à l’Expo 67, événement qui marque à la fois le point culminant et final de cette aventure culturelle. L’histoire de cette institution touche à la culture, au personnalisme, au nationalisme, à la cinéphilie ainsi qu’à l’institutionnalisation et à l’industrialisation du cinéma au Canada et au Québec pendant les années cinquante et soixante. Conçu sous le régime politique de Duplessis par d’anciens membres de la Jeunesse étudiante catholique qui deviendraient presque tous fédéralistes, le Festival constitue un objet idéal d’histoire culturelle propice à étendre la compréhension des origines catholiques de la Révolution tranquille. Au plan culturel, il permet aussi de comprendre plus finement la resynchronisation du Québec dans la trajectoire de la modernité, ainsi que les répercussions du choc entre nationalistes et gauchistes québécois contre libéraux fédéralistes. Ce mémoire permet aussi de découvrir le FIFM comme institution cinématographique québécoise, le réseau d’acteurs et d’établissements qui le soutiennent et l’objet de leur passion : les films. La présente analyse explore la manifestation dans ses dimensions à la fois cinématographique et politique, artistique et historique.
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This thesis focuses on the process of identity formation of second generation Italo-Quebeckers during the second wave of migration. More precisely, it looks at the creative works of Marco Micone, Mary Melfi and Paul Tana in order to reveal certain aspects of identity that are contained in works of fiction. It is through their vision that it is possible to identify several narrative frames that underscore different migratory and settlement trajectories in Quebec. These visions also expose the challenge of the (re)definition of self in a modern and bilingual society. Instead of defining a “global” identity, this thesis is more interested in the elements that shape, affect, and above all, put pressure on the (re)identification of this generation. Drawing upon the sources employed in this thesis, three main themes emerge as modelling elements of identity for the second generation of Italo-Québécois: the relationship to language(s), gender relations, and intergenerational dynamics. All these themes are explored by each of the creators, although in different ways. This reinforces the idea that it is impossible to talk about a common Italian-Québécois identity and that it is preferable to talk about Italian-Quebecois subjectivities. Ultimately, it is a matter of disclosing how literary and creative works encourage us to rethink the establishment of Italians in Quebec, as well as their vision of Quebec society.
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Dans le New York underground des années 1940, la Beat Generation gagne son nom, de même que son étoffe contreculturelle, grâce à l’union entre la quête littéraire d’avant-garde et l’art de vivre anticonformiste que concrétisent spontanément ses inspirateurs. La sensibilité revendiquée par les beats de la première heure, soit leur volonté de libération spirituelle, se forge au milieu de l’American Century, entre le péril nucléaire de la guerre froide et l’effervescence hipster exaltée par le jazz. Pourtant, une décennie après cet épisode marginal aboutissant aux publications de Howl and Other Poems (1956) par Allen Ginsberg et de On the Road (1957) par Jack Kerouac, une nouvelle figure sociale entre dans l’orbite de la Beat Generation : le beatnik. Créé par un journaliste, le néologisme reflète les stéréotypes prêtés au mouvement, sitôt subjugué aux forces de la société de consommation. Le mémoire a pour sujet l’entrée de cette contreculture au sein de la culture de masse, tout en signalant le rôle clé qu’y occupe la presse écrite. Par-delà l’implacabilité proverbiale des critiques que relève l’historiographie, la présente étude soutient que les journaux et les magazines, en ouvrant le champ des représentations associées à la Beat Generation, participent à l’avènement du beatnik, réverbéré dans les autres médias. Au terme de l’analyse, la contreculture se comprend tant par ses idées fondatrices que par la pression qu’exerce la culture de masse sur elle; la réunion de ces deux éléments antagoniques renforce l’importance historique de la Beat Generation comme mouvement social aux États-Unis.
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Professeur.e.s honoraires et émérites
- Ramirez, Bruno (27)
Chargé.e.s de cours
- Sollai, Luca (1)