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Un article de la revue Acadiensis, diffusée par la plateforme Érudit.
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Un article de la revue Revue d'histoire de l'Amérique française, diffusée par la plateforme Érudit.
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Initially, the news of the U.S. occupation of Haiti in 1915 generated little concern in the United States. Indeed, Haiti’s political instability made it such that a U.S. intervention seemed unavoidable. As of 1915 and especially 1920, the National Association for the Advancement of Colored People (NAACP), founded in 1909, denounced the U.S. interference in the Caribbean island. W.E.B. Du Bois and James Weldon Johnson, two of the association’s most influential black members, were deeply invested in condemning the U.S. occupation of Haiti. Historiographical tendencies have long located the NAACP’s engagement with Haiti in a conversation about black solidarity, but have failed to adequately consider the local politics that may have inspired the NAACP’s work. While this thesis does not refute the importance of black solidarity, it does recognise the limits of this conceptual approach in trying to explain the complexity of the NAACP’s work on the behalf of Haiti’s sovereignty. Placing more attention on the social and political context in the United States between 1915 and 1922 reveals that the NAACP utilised the occupation of Haiti as a means of attracting broader attention to domestic issues affecting black Americans, but also as a means of reinforcing the organisation’s own profile in the United States.
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William Edward Burghardt Du Bois published The Souls of Black Folk in 1903. Du Bois pursued three different goals when he wrote his masterpiece. First, he argued that Booker T. Washington’s strategy of trading political rights for economic opportunities was not the best way to improve the condition of African Americans. Second, Du Bois highlighted the accomplishments and distinctive abilities of his people in order to undermine the pretended biological and moral superiority of Whites that often justified the pushback against equal rights for all. Third, Du Bois wished to inspire Americans to become better citizens by compelling his fellow countrymen to embrace the Founding Fathers’ ideals and higher moral standards. The writing of The Souls of Black Folk marks an important shift in Du Bois’ intellectual life because he recants the accommodationist rhetoric of his youth during this period. Some of the ideas introduced in The Souls of Black Folk can be traced back to the influence of Alexander Crummell and of Du Bois’ teachers at the University of Berlin. However, it is Du Bois’s field work in the black community of Philadelphia that made him realize both the degree of the inequalities faced by African Americans and the fact that hard work and enthusiasm are not enough to overcome such significant disparities.
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En 1960, Fernand Cadieux et Pierre Juneau créent le premier Festival international du film de Montréal. Chaque année le Festival a lieu au mois d’août jusqu’à l’Expo 67, événement qui marque à la fois le point culminant et final de cette aventure culturelle. L’histoire de cette institution touche à la culture, au personnalisme, au nationalisme, à la cinéphilie ainsi qu’à l’institutionnalisation et à l’industrialisation du cinéma au Canada et au Québec pendant les années cinquante et soixante. Conçu sous le régime politique de Duplessis par d’anciens membres de la Jeunesse étudiante catholique qui deviendraient presque tous fédéralistes, le Festival constitue un objet idéal d’histoire culturelle propice à étendre la compréhension des origines catholiques de la Révolution tranquille. Au plan culturel, il permet aussi de comprendre plus finement la resynchronisation du Québec dans la trajectoire de la modernité, ainsi que les répercussions du choc entre nationalistes et gauchistes québécois contre libéraux fédéralistes. Ce mémoire permet aussi de découvrir le FIFM comme institution cinématographique québécoise, le réseau d’acteurs et d’établissements qui le soutiennent et l’objet de leur passion : les films. La présente analyse explore la manifestation dans ses dimensions à la fois cinématographique et politique, artistique et historique.
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This thesis focuses on the process of identity formation of second generation Italo-Quebeckers during the second wave of migration. More precisely, it looks at the creative works of Marco Micone, Mary Melfi and Paul Tana in order to reveal certain aspects of identity that are contained in works of fiction. It is through their vision that it is possible to identify several narrative frames that underscore different migratory and settlement trajectories in Quebec. These visions also expose the challenge of the (re)definition of self in a modern and bilingual society. Instead of defining a “global” identity, this thesis is more interested in the elements that shape, affect, and above all, put pressure on the (re)identification of this generation. Drawing upon the sources employed in this thesis, three main themes emerge as modelling elements of identity for the second generation of Italo-Québécois: the relationship to language(s), gender relations, and intergenerational dynamics. All these themes are explored by each of the creators, although in different ways. This reinforces the idea that it is impossible to talk about a common Italian-Québécois identity and that it is preferable to talk about Italian-Quebecois subjectivities. Ultimately, it is a matter of disclosing how literary and creative works encourage us to rethink the establishment of Italians in Quebec, as well as their vision of Quebec society.
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Dans le New York underground des années 1940, la Beat Generation gagne son nom, de même que son étoffe contreculturelle, grâce à l’union entre la quête littéraire d’avant-garde et l’art de vivre anticonformiste que concrétisent spontanément ses inspirateurs. La sensibilité revendiquée par les beats de la première heure, soit leur volonté de libération spirituelle, se forge au milieu de l’American Century, entre le péril nucléaire de la guerre froide et l’effervescence hipster exaltée par le jazz. Pourtant, une décennie après cet épisode marginal aboutissant aux publications de Howl and Other Poems (1956) par Allen Ginsberg et de On the Road (1957) par Jack Kerouac, une nouvelle figure sociale entre dans l’orbite de la Beat Generation : le beatnik. Créé par un journaliste, le néologisme reflète les stéréotypes prêtés au mouvement, sitôt subjugué aux forces de la société de consommation. Le mémoire a pour sujet l’entrée de cette contreculture au sein de la culture de masse, tout en signalant le rôle clé qu’y occupe la presse écrite. Par-delà l’implacabilité proverbiale des critiques que relève l’historiographie, la présente étude soutient que les journaux et les magazines, en ouvrant le champ des représentations associées à la Beat Generation, participent à l’avènement du beatnik, réverbéré dans les autres médias. Au terme de l’analyse, la contreculture se comprend tant par ses idées fondatrices que par la pression qu’exerce la culture de masse sur elle; la réunion de ces deux éléments antagoniques renforce l’importance historique de la Beat Generation comme mouvement social aux États-Unis.
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Résumé: Au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale, la nécessité de moderniser la politique d’immigration américaine fait l’unanimité, la principale loi régissant l’immigration datant de 1924. Cependant, la question des paramètres de la réforme fait naître un débat fortement polarisé. Les défenseurs du statu quo, qui souhaitent maintenir le système des quotas nationaux faisant de l’origine nationale le premier critère d’admission, auront initialement le dessus, comme en fait foi le passage du McCarran-Walter Act en 1952. D’autre part, les partisans d’une libéralisation affirment que cette loi restrictive et discriminatoire va à l’encontre des objectifs de la politique étrangère américaine, particulièrement dans un conflit aussi idéologiquement chargé que la Guerre Froide. Au courant des années cinquante et au début des années soixante, les réformateurs libéraux auront progressivement le dessus dans le débat, si bien qu’une nouvelle loi sera adoptée en 1965. Ce mémoire propose d’aborder cette période de réforme sous l’angle de l’opinion publique. À partir, des sources permettant de prendre le pouls de la société américaine au sujet de la politique d’immigration, il a été possible d’observer une libéralisation progressive de l’opinion publique durant la période. Dans le cadre de ce mémoire, l’interprétation de cette évolution est centrée sur l’influence grandissante des enjeux de la Guerre Froide dans le débat entourant la réforme.
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Corps professoral
Professeur.e.s honoraires et émérites
- Ramirez, Bruno (27)
Chargé.e.s de cours
- Sollai, Luca (1)