Votre recherche
Résultats 80 ressources
-
Un article de la revue Labour/Le Travailleur, diffusée par la plateforme Érudit.
-
Un article de la revue Bulletin d'histoire politique, diffusée par la plateforme Érudit.
-
Au Canada et au Québec, la fête légale du Travail est célébrée le premier lundi de septembre. Pourquoi cette fête a-t-elle lieu à cette date ? Rien ne vient marquer ce jour consacré au travail et aucune organisation ne la commémore ou n’en explique le sens. Sa signification originelle est tombée dans l’oubli. Cette journée a pourtant déjà donné lieu à un imposant défilé des travailleurs à Montréal pendant plus de cinquante ans (1886-1952). Organisée par les syndicats internationaux, la marche a réuni, dans un ordre presque militaire, des milliers de travailleurs syndiqués dans les rues avec bannières, drapeaux, plusieurs fanfares et chars allégoriques. En occupant collectivement un espace publique, les syndiqués voulaient manifester de manière symbolique la dignité de leur travail, la force du syndicalisme et leur identité comme classe sociale. C’est dans ce sens également que la manifestation était comprise par les éditorialistes, les hommes politiques et les autorités religieuses. Ce défilé annuel très bien structuré est le plus imposant de l’histoire du Québec en termes de participation au cortège, à tout le moins jusqu’à la Deuxième Guerre mondiale. Après avoir connu une grande popularité, la participation des syndiqués s’effrite après la guerre, la célébration étant victime de changements dans la composition du membership syndical et touchée aussi par l’avènement de la société de consommation.
-
La société québécoise a été transformée grâce à la mise en oeuvre de politiques inspirées de valeurs sociales-démocrates, lesquelles se sont affirmées bien en deçà de la Révolution tranquille. Parmi les organisations mises sur pied, il y a le Conseil des métiers et du travail de Montréal (CMTM), l'ancêtre du Conseil régional FTQ Montréal métropolitain. Fondé en 1897, il est rapidement devenu le plus important forum débattant des enjeux politiques de la société civile au Québec. Les nombreux syndicats qui lui sont affiliés discutent certes des questions du travail, mais également d'un vaste éventail de sujets allant de la démocratie politique avec le droit de vote des femmes et l'abolition du cens électoral, à la démocratisation de l'éducation, à la nationalisation des entreprises de services publics et à la mise en place d'un filet de sécurité sociale. -- Résumé de l'éditeur.
-
«La représentation qui imprègne encore la mémoire collective des Québécois voulant que l'histoire du Québec d'avant la Révolution tranquille se soit déroulée en mode survivance sous le signe du conservatisme clérical est tenace. Le Québec accuserait ainsi un retard sur les autres sociétés industrielles depuis le XIXe siècle, ce qui expliquerait l'infériorité et l'impuissance des francophones jusqu'à leur réveil brutal en 1960. Cette construction de l'histoire du Canada français est portée par des sociologues, historiens et intellectuels dans les années 1950 et 1960. En se montrant réfractaire depuis longtemps au progrès et à la modernité, le Canada français serait un bon exemple de folk society. La gouvernance de l'Union nationale sous Maurice Duplessis serait l'incarnation de ce conservatisme politique et social. Dans les années 1970 et 1980, cette représentation du passé a été remis en question par de nombreux historiens qui réfute l'image d'un Québec francophone monolithique baignant dans le conservatisme clérical. Cet éclairage est loin de faire l'unanimité chez les historiens. L'insistance à dévaluer sans ménagement l'histoire du Québec affecte la psychologie collective des francophones alors que les sociétés avoisinantes portent fièrement leur passé. Comme l'histoire est l'un des fondements de l'identité collective, la propension à discréditer son passé se traduit par un manque de fierté et d'assurance collective.»-- Fourni par l'éditeur.
-
Ce livre est une nouvelle édition de la première synthèse sur le syndicalisme québécois que Jacques Rouillard faisait paraître au Boréal en 1989. Ce nouveau texte, entièrement refondu, a été augmenté non seulement pour relater les événements qui se sont déroulés de 1985 à 2003, mais également pour tenir compte, aux diverses époques, des fruits de la négociation collective et de l'avancement de la recherche historique dans ce domaine." (cf. quatrième de couverture). [SDM].