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En liaison aux événements qui ont suivi l’attaque du Hamas le 7 octobre dernier et la réplique sanglante de Tsahal, Yakov Rabkin, historien et commentateur de l’actualité d’audience internationale, réunit ici ses chroniques qui éclairent la problématique présente liée à la Palestine et à la création de l’État colonial d’Israël. Depuis des décennies, Yakov Rabkin attire l’attention sur le danger que ce dernier fait courir à l’ensemble de la communauté juive sur la planète. Loin de la protéger, l’État d’Israël aura contribué à créer et à envenimer une situation toujours plus complexe et insoluble au fil du temps. Dans le présent recueil, d’un petit nombre de pages mais d’une grande densité, l’auteur expose avec clarté et précision quelle était la place de la Palestine à la veille de la colonisation sioniste et rappelle comment la communauté juive a considéré à sa naissance le mouvement sioniste et ses prétentions. Il souligne en effet en quoi ce courant, plutôt qu’une défense de la tradition judaïque, s’est avéré un rejet de celle-ci en vue de la formation d’un « homme nouveau » visant à laïciser la communauté juive au détriment de sa dimension messianique et au profit d’un nationalisme hérité des idéaux modernes européens, le tout au préjudice du peuple palestinien. Il montre comment l’État sioniste s’est construit sur l’héritage européen en usant de la violence et de la force dont les événements actuels sont un choc en retour. Il rappelle au passage que l’identité juive était traditionnellement fondée sur une appartenance religieuse incluant toute race. Il analyse comment, en s’inspirant des thèses des racistes modernes au profit d’une identité raciale sans fondement scientifique, les sionistes ont favorisé un détournement de la religion au profit d’intérêts politiques et stratégiques avec toutes les confusions et les amalgames qui en ont résulté. Il répertorie ainsi les causes qui ont été au départ de l’attaque du 7 octobre et met en parallèle le processus et la spirale actuelle avec les mythes bibliques. Son ouvrage se termine par un rappel des solutions de paix existant, malheureusement de plus en plus incertaines au fil des décennies et des exactions commises de part et d’autre par les acteurs de ce drame mis en place autrefois par les puissances occidentales anglosaxonnes. Ce n’est pas la moindre des qualités de ce petit recueil, en se départissant de toute polémique et de tout sensationnalisme, que de permettra au lecteur de reconsidérer les racines d’un drame qui déborde désormais toujours plus de la seule aire palestinienne. On comprend en le lisant comment ce conflit pourrait cesser si on revenait aux racines judaïques de ce qu’était la notion d’Israël, désignant non une contrée géographique, mais une communauté spirituelle vers laquelle tout croyant devrait faire retour. En savoir plus : https://www.lapresse.ca/dialogue/opinions/2024-05-07/antisemitisme-et-antisionisme/un-amalgame-qui-mine-la-paix-sociale.php
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Fruit de plusieurs années de travail et d’échanges, ce recueil est un ouvrage inédit de Yakov Rabkin. Auteur d’audience internationale et historien des sciences renommé, il y réunit une synthèse de ses travaux sur le judaïsme agrémenté de récits de ses voyages et rencontres en Asie et en Afrique. En tant que tel, il constitue un ouvrage de première importance aussi bien en ce qui concerne la spiritualité judaïque que son histoire contemporaine. Le résultat en est un texte qui peut intéresser aussi bien les savants que tout un chacun. Il souligne au fil de ses chapitres les points d’unité entre les religions monothéistes, rappelant que les valeurs traditionnelles essentielles du judaïsme sont proches de celles de l’islam. Ce livre s’articule en trois parties : une première constituant une introduction au judaïsme et quelques thèmes reliés à l’éthique tels que la honte ou le pardon, une seconde sur les relations entre judaïsme et l’islam et une troisième sur les relations du judaïsme avec la modernité, que ce soit scientifique ou politique. Les études qui composent le présent recueil développent une approche historique qui se garde de la polémique. Son analyse met en relief l’instrumentalisation de l’histoire à des finalités politiques dans le prolongement de son essai précédent, Au nom de la Torah. Comme dans tous les ouvrages essentiels, l’ensemble révèle à chaque page de nouveaux prolongements. Chaque chapitre est une invitation à approfondir son approche et affiner son regard dans une ouverture intellectuelle enrichissante et stimulante. Ce livre ouvre une perspective d’échanges, de dialogue et de tolérance avec l’autre, qu’on partage ou non ses idées ou ses croyances. Ce qui n’est pas la moindre des utilités de ce livre.
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Un article de la revue Théologiques, diffusée par la plateforme Érudit.
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En ex-URSS, mais également dans d’autres régions du monde, on assiste depuis la fin de la guerre froide à un phénomène de « démodernisation », caractérisé par une régression généralisée et le retour à des modes d’existence primitifs, ou tout au moins plus anciens. Si la compétition Est-Ouest et les Trente Glorieuses ont favorisé modernisation et mesures progressistes, la primauté de l’ordre néolibéral au-delà de toute alternative entraîne une offensive contre les acquis sociaux et une contestation du droit de certaines nations à se moderniser, mettant en relief l’aspect réversible de la modernité.
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Outside the Middle East, the future of Israel/Palestine is most often discussed in terms of US foreign policy, where the issue has also acquired religious overtones. This article examines the policies of three nuclear powers – Russia, China and India – on this issue. The analysis takes into account these countries' policies with respect to the entire region, including Iran, in which Russia and the two Asian giants have significant interests. While the three nuclear powers have close contacts with Israel and its military, they opposed Israel's position at the historic UN vote held on 29 November 2012.
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Albeit overtly secular, Zionist ideology was inspired by religious thought. While traditional religions often supported the nationalist cause, the relationship of Judaism and Zionism is vastly different. Adepts of traditional Judaism immediately rejected Zionism, and this rejectionist attitude has not vanished to this day. On the other hand, Christian, mainly Protestant theologians had developed the idea of the ingathering of the Jews in the Holy Land several centuries prior to the first Zionist congress in 1897. This explains why the initially socialist oriented secular project of social transformation has undergone sacralization, becoming a focal point of Evangelical Christian Zionists. These Evangelical contributions to Zionism and the Zionist state must be taken into account in analyses of the State of Israel, its position in the modern Middle East and the policy-making of those countries where such Evangelical circles wield significant influence.
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L'article rapporte les principaux résultats d'une étude comparative entre la science et la technologie. Les données proviennent d'une enquête auprès des professeurs des départements de chimie de McGill et de l'Université de Montréal, ainsi que de quatre départements de génie (homologues) dans chaque université. On cherche à savoir si certaines différences d'attitudes et de comportements peuvent s'expliquer par les spécificités disciplinaires ou si elles reflètent, soit le clivage science/technologie, soit le clivage entre les deux cultures nationales de référence. Les résultats confirment la plus grande productivité écrite des scientifiques. En outre, ils mettent en évidence un impact plus fréquent du facteur « culture » sur les diverses caractéristiques étudiées. Cette interprétation reste toutefois à vérifier : les différences considérées comme culturelles pourraient n'être qu'institutionnelles.
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