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Cet ouvrage est consacré au banquier idéaliste et philanthrope Albert Khan (1860-1940), qui créa de multiples organisations d'intérêt général, notamment les Archives de la planète, et au fonds d'autochromes et de photographies du musée qui porte son nom
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Les hymnes et les chants pour la paix soumis à la Société des Nations dans les deux décennies qui suivent la Grande Guerre visent, comme les projets de drapeaux qu’envoient les citoyens, à doter symboliquement l’organisation internationale d’une identité face aux États, qui définirait sa nature et ses fonctions. Ils témoignent en outre de la façon dont les citoyens ordinaires pensent la paix et se la représentent au lendemain du terrible conflit mondial. Fondé sur l’analyse d’une trentaine de pièces envoyées à la SDN, cet article examine les arguments mis en avant par les citoyens pour justifier la création d’un hymne, le rapport ambigu que ces œuvres entretiennent avec le nationalisme et l’internationalisme, et la tension récurrente entre leur prétention universaliste et les tropes culturels et religieux qu’ils recèlent. L’article défend finalement l’idée que, outre l’accent placé sur l’unité du genre humain, le traumatisme de la Grande Guerre agit comme un point d’ancrage identitaire, la souffrance partagée devenant le lien qui unit les peuples formant la communauté humaine.
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The Société Proudhon was founded in 1917, in the midst of the most difficult year of the First World War. Its first director was Jean Hennessy (1874–1944), deputy from the Charente and member of the famous dynasty of cognac producers. The letter that announced its creation was distributed in political and intellectual circles, and insisted that the society aimed ‘to help the formation of a Society of Allied states, presently struggling against the militarist empires. It will set up the federation of democracies against the conspiracy of imperialists’.1 There was nothing particularly original in the tone or spirit of the letter. A number of societies and individuals were calling for an alliance of democracies to defeat the German autocracy, and an international organisation equipped with military power to punish aggressor states, if not a world parliament for the establishment of everlasting peace. The First World War was effectively the moment of a remarkable individual and collective craze, seeking new methods for a lasting peace after the end of the war.2
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Towards peace and reconciliation after the Great War - 1 - Letter-writing to the League of Nations
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En 1924,alors que les troupes franco-belges occupent la Ruhr et que se tient sous les auspices de la SDN le débat autour d’un traité d’assistance mutuelle, se déroule le Concours européen pour la paix. Financé par l’homme d’affaires bostonnais Edward Filene et inspiré d’une initiative similaire aux États-Unis, le concours, lancé simultanément en France, en Grande-Bretagne, en Allemagne, et en Italie, est un franc succès: plus de 15000 personnes y participent, le tiers provenant de France. Ces manifestations témoignent, de part et d’autre de l’Atlantique, de l’intérêt populaire pour les questions de paix. Cet article analyse le point de vue du jury ayant examiné les plans soumis en France et le contenu de ceux qu’il a primés.Le concours recèle un lot de lieux communs mais aussi des propos originaux: l’historien peut y trouver, en étant conscient des limites propres à ce type de sources et de l’inévitable parti pris des jurys, un instantané des valeurs de paix dans un temps et un espace donnés. Cinq ans après la fin de la Grande Guerre, comment une certaine opinion publique perçoit-elle la paix, la sécurité, la prospérité française et européenne?