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Recent debates on religious violence in the Roman empire have focused mainly on the change from a polytheistic to a monotheistic empire, ‘das Problem des Monotheismus’, as stated by the Egyptologist Jan Assmann. In the tradition of the Enlightenment, polytheism and traditional religious practices are depicted as tolerant, because their inclusive character allowed individuals to adhere freely to as many and whichever cults they desired. The associated belief-systems are generally considered to have been open and non-coercive. Even the very category of ‘belief’ has been called into question, since it was the adequate performance of the rites that mattered. New cults could always be adapted and reinterpreted in familiar terms. Since gods and spirits were conceived of mainly as local entities, the veneration of foreign gods and spirits in a foreign country would be nothing more than a polite act: when in Alexandria, do as the Alexandrians do. Finally, nothing prevented an individual with enough backers and financial means from founding his or her own shrine.
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The cultic veneration of the Roman imperial house by the provincial population was not only a religious and political affair; It also contains relevant aspects in the field of media, social and economic history. Against the background of new epigraphic and numismatic sources, the contributions of the volume illuminate the imperial cult in the provinces and even outside the empire from its genesis to late antiquity
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Fondée, entre autres, sur l’“édit de tolérance” (Milan, 13 juin 313) rapporté par Lactance et Eusèbe, la thèse selon laquelle Constantin s’était, sur ses monnaies, émancipé du programme iconographique des tétrarques afin de propager un monothéisme d’abord solaire puis chrétien a été communément acceptée. Une comparaison qualitative des programmes monétaires des tétrarques et de leurs successeurs révèle cependant que, si Constantin innovait ici et là, il ne poursuivait en fait aucun programme monothéiste. Au même titre que ses rivaux Maximin Daïa, Maxence et Licinius dans leur rayon d’action, Constantin suivait une approche pragmatique en adaptant, dans ses programmes monétaires, les types qui pouvaient renforcer sa position de général victorieux et d’empereur face à ses rivaux. En ignorant - sciemment - les thèmes traditionnels et plus fréquents, ce sont les observateurs chrétiens, tant anciens que modernes, qui interprètent certaines monnaies bien choisies, et de plus très rares, comme de nets indices de l’attitude “pro-chrétienne” de Constantin. Les monnaies frappées pendant la période des accords de Milan, qui sont des moyens de communication de masse, soulignent combien Constantin y poursuivait en priorité absolue la paix intérieure et l’unité de l’empire grâce à la sapientia des empereurs, une politique qui n’avait rien de particulièrement pro-chrétien.
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En général, on constate que Jean Chrysostome, bien que prédicateur brillant et excellent exégète, insère peu d’ exempla provenant de l’histoire récente dans ses homélies. Cela est d’autant plus remarquable que lorsqu’il nous donne, dans la 15 e homélie sur l’épître aux Philippiens (PG 62,294.28-295.46), une liste des malheurs qui affligent les empereurs, de Constantin à Arcadius, les exempla qu’il choisit se distinguent quelquefois fortement de la version officielle de la propagande impériale. Cet article propose une traduction avec commentaire de cette section de la 15 e homélie et vise à démontrer, par une analyse du contexte socio-politique, que Jean cherchait à satisfaire sa propre παρρησία et le goût de son audience pour le sensationnel au point de sembler ne plus être conscient des possibles conséquences politiques, en particulier celle de son exclusion de la cour, provoquée entre autres par cette revue critique des empereurs.