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An article from Relations, on Érudit.
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"Was the end of the First World War a catalyst for progress or the harbinger of future conflict? The essays in this collection address the impact of the end of the First World War, with a focus on the extent to which the end of the war and the Paris peace process encouraged or disrupted the nascent international order. The focus is on western Europe, particularly France. Among the topics addressed are the relationship between gender and peace activism, international and trans-Atlantic connections, and the significance of French domestic politics to international relations. Collectively, the essays extend the ongoing debate about the success of the Treaty of Versailles: they add nuance to the debate by showing how particular issues combined both success and failure. The volume should be of interest to military, diplomatic, and international historians, with particular chapters of interest to a wider range of scholars in European history.
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Les hymnes et les chants pour la paix soumis à la Société des Nations dans les deux décennies qui suivent la Grande Guerre visent, comme les projets de drapeaux qu’envoient les citoyens, à doter symboliquement l’organisation internationale d’une identité face aux États, qui définirait sa nature et ses fonctions. Ils témoignent en outre de la façon dont les citoyens ordinaires pensent la paix et se la représentent au lendemain du terrible conflit mondial. Fondé sur l’analyse d’une trentaine de pièces envoyées à la SDN, cet article examine les arguments mis en avant par les citoyens pour justifier la création d’un hymne, le rapport ambigu que ces œuvres entretiennent avec le nationalisme et l’internationalisme, et la tension récurrente entre leur prétention universaliste et les tropes culturels et religieux qu’ils recèlent. L’article défend finalement l’idée que, outre l’accent placé sur l’unité du genre humain, le traumatisme de la Grande Guerre agit comme un point d’ancrage identitaire, la souffrance partagée devenant le lien qui unit les peuples formant la communauté humaine.
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Cet ouvrage est consacré au banquier idéaliste et philanthrope Albert Khan (1860-1940), qui créa de multiples organisations d'intérêt général, notamment les Archives de la planète, et au fonds d'autochromes et de photographies du musée qui porte son nom
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Si l’historiographie récente a tendance à montrer que les armistices de 1918 furent loin de marquer partout la fin des combats, il n’en demeure pas moins vrai que la paix était désormais à l’ordre du jour et que les peuples, épuisés et traumatisés par cet interminable conflit, entendaient bien être les acteurs à part entière de ce processus. En privilégiant la sphère européenne, ce numéro entend rappeler qu’au lendemain de la Grande Guerre la paix fut aussi l’affaire des peuples.
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L’arrivée du président Woodrow Wilson à Paris le 14 décembre 1918 est l’un des moments-phares de l’immédiat après-guerre. Cet article examine quelques-unes des lettres de citoyens français envoyées à Wilson le jour de son arrivée dans la capitale, interprétée comme le début d’une ère de paix nouvelle après des années de violence, et souligne l’émotion collective qu’elle suscite.
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Dans les jours et les mois qui suivent la signature de l’Armistice de novembre 1918, des milliers de Français et de Françaises, jeunes gens, personnes âgées, poilus anonymes et personnalités politiques, écrivent au président américain Woodrow Wilson : témoignages de reconnaissance, hommages, pièces musicales, poèmes, suggestions, requêtes. Pourquoi un tel geste à l’endroit d’un chef d’État étranger ? Que racontent ces hommes et ses femmes au président de la grande nation américaine, qui a contribué à vaincre l’Allemagne et qui est devenu au fil de la guerre la figure emblématique d’un nouveau monde débarrassé du spectre de la guerre ?Grâce à cette source remarquable et inédite que sont des milliers de lettres envoyées entre novembre 1918 et juin 1919, ce livre dévoile, à travers l’image fantasmée de Woodrow Wilson, le quotidien et les espoirs des Français au terme de la Grande Guerre. Car Wilson a non seulement répondu à l’appel des Français et des Britanniques en engageant son pays dans le conflit en avril 1917, mais il a aussi, par ses fameux Quatorze Points de janvier 1918, jeté les bases de l’après-guerre. Sur lui repose en grande partie la colossale responsabilité de « faire la paix ». Mais la vision qu’a Wilson de la paix n’est pas celle que défend l’autre grande figure politique du moment, Georges Clemenceau. Elle est d’un type nouveau, à la mesure de l’exceptionnel conflit qui vient de s’achever, et elle porte en elle un immense espoir pour les peuples qui ont souffert depuis cinq ans.
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En 1924,alors que les troupes franco-belges occupent la Ruhr et que se tient sous les auspices de la SDN le débat autour d’un traité d’assistance mutuelle, se déroule le Concours européen pour la paix. Financé par l’homme d’affaires bostonnais Edward Filene et inspiré d’une initiative similaire aux États-Unis, le concours, lancé simultanément en France, en Grande-Bretagne, en Allemagne, et en Italie, est un franc succès: plus de 15000 personnes y participent, le tiers provenant de France. Ces manifestations témoignent, de part et d’autre de l’Atlantique, de l’intérêt populaire pour les questions de paix. Cet article analyse le point de vue du jury ayant examiné les plans soumis en France et le contenu de ceux qu’il a primés.Le concours recèle un lot de lieux communs mais aussi des propos originaux: l’historien peut y trouver, en étant conscient des limites propres à ce type de sources et de l’inévitable parti pris des jurys, un instantané des valeurs de paix dans un temps et un espace donnés. Cinq ans après la fin de la Grande Guerre, comment une certaine opinion publique perçoit-elle la paix, la sécurité, la prospérité française et européenne?