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Les heurts internationaux se multiplient et l’affrontement armé entre grandes puissances pointe à l’horizon. Le discours belliqueux entretient une ambiance belligène. Tandis que l’« ordre » américain se délite, les États-Unis se débattent comme une bête blessée pour le rétablir et empêcher l’avènement d’une ère post-étasunienne. C’est le reste du monde qui fait les frais de cette crise hégémonique de l’impérialisme américain. Autant le besoin de comprendre est lancinant, autant l’offre se réduit à un matraquage de « récits » et de « narratifs » déformants, à une pensée unique mensongère et infantilisante. La fiction se substitue au réel. Contre la propagande et la désinformation, ce livre réunit des articles qui vont au fond des choses et fournissent les nécessaires explications, sans concession à la ligne officielle.
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The scientific discovery and mastery of electricity created as many important changes in modern society as did the invention of alphabetical writing in antiquity and movable type in the fifteenth century. It is more than a natural phenomenon that science has harnessed for human use; it is a central feature of the modern episteme. It has inspired writers and artists, propelled industry and innovation, and reshaped human social behaviour. Looking at a variety of topics including film, politics, and contemporary art, this volume explores the impact of electricity on knowledge, social practices, media, community life, and subjective experience.,La découverte scientifique et la maîtrise de l'électricité ont bouleversé notre société au même titre que l'invention de l'écriture alphabétique durant l'Antiquité et de l'imprimerie à caractères mobiles au XVe siècle. Il ne s'agit pas seulement d'un phénomène naturel mis au service de l'homme par la science, mais d'un élément central de l'épistémè moderne : l'électricité a inspiré des écrivains et des artistes, a servi de force d'impulsion au monde de l'industrie et de l'innovation et a redéfini les comportements sociaux. En explorant l'incidence de l'électricité sur le savoir, les pratiques sociales, les médias, la vie sociale et les expériences personnelles, cet ouvrage tente d'en saisir les aspects techniques et culturels dans toute leur complexité.
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Courant dominant il y a à peine une génération, le nationalisme arabe cède la place à l’islamisme. L’idée nationale, voire l’État-nation semblent avoir fait leur temps. Pourtant l’exercice du pouvoir en Tunisie et en Égypte de 2011 à 2013 s’avère funeste à l’islamisme ; l’échec et le rejet sont d’une rapidité remarquable. Restent entiers les problèmes et défis auxquels il était confronté: lutte pour l’indépendance, l’unité, la modernisation et le développement. Dans la mesure où ils demeurent d’actualité, l’expérience historique du nationalisme arabe ne perd pas sa pertinence. D’où l’intérêt de revisiter cette tentative de réaliser des avancées sur les quatre plans fondamentaux. Le nationalisme arabe a été le vecteur d’une quête de progrès, de modernité et d’émancipation. Il est possible qu’il appartienne définitivement au passé, mais la non-réalisation des aspirations qu’il a incarnées rend toujours concevable sa réactivation.
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Ce livre engage une enquête approfondie sur l'activité économique française en Afrique du Nord à la veille de la décolonisation. Mettant à contribution un vaste ensemble de fonds publics, de papiers privés et d'archives du monde des affaires, il participe de l'histoire des relations internationales, de l'histoire coloniale/d'outre-mer et de l'histoire des entreprises. Vérifier l'existence d'une relation entre les intérêts économiques français et l'accession à l'indépendance du Maghreb est au cœur de la démarche. Il s'agit de déterminer si l'Afrique du Nord avait cessé d'être rentable, et si les milieux d'affaires et l'Etat métropolitain s'en étaient départis pour des motifs économiques. L'enquête conduit au constat que l'économie nord-africaine demeure attractive et que les intérêts économiques français ne favorisent pas la décolonisation. Ni les milieux d'affaires ni les pouvoirs publics n'obéissent à une logique d'élagage. Les implications de cette conclusion sont de deux ordres : d'abord, le capitalisme n'est pas décolonisateur, nonobstant une tendance récente à croire le contraire ; ensuite, les mouvements nationalistes maghrébins conservent leur centralité comme vecteurs de la décolonisation
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Un article de la revue Relations, diffusée par la plateforme Érudit.
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Un article de la revue Relations, diffusée par la plateforme Érudit.