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Un article de la revue Études d'histoire religieuse, diffusée par la plateforme Érudit.
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Cet article propose de revisiter un événement historique déjà étudié, l’émeute de Lachine de 1812, en mettant l’accent sur le rôle, sur le profil social et sur les réseaux de relations des principaux acteurs de cette contestation populaire contre la conscription de miliciens dans l’ouest de l’île de Montréal au début de la guerre de 1812. Les études consacrées à cette émeute ont, malgré leurs divergences sur le bien-fondé de l’action des émeutiers, présenté un monde rural coupé de la ville pourtant proche, de ses idées et de ses réseaux d’information. De plus, ces études ont négligé de manière générale la question du mode d’organisation politique et de la direction de ce type de révoltes populaires. L’opposition des paysans à la conscription était assimilée à une réaction spontanée d’habitants plus ou moins conscients de la portée réelle de leur action. Nous proposons de renverser cette perspective en mettant à l’avant-scène l’étude du groupe d’individus, dont certains sont des membres de l’élite locale, qui assurent la coordination de cette émeute. En somme, nous voulons montrer la dimension organisée et surtout hiérarchisée de cette contestation, de même que son insertion dans des horizons plus larges que celui de la communauté locale.
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Standard trade theory, as invoked by political scientists and economists, would anticipate that workers in Belgium, a small Old World country, rich in labour relative to land, were in a good position to benefit from the wave of globalization before 1914. However, wage increases remained modest and ‘labour’ moved slowly towards adopting a free-trade position. Beginning in 1885, the Belgian labour party backed free trade, but its support was conditional on more and better social legislation. Belgian workers' wellbeing improved in the wave of globalization, but the vehicle was labour and social legislation and not rising wages.
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La mobilisation française lors de la «drôle de guerre» (1939-1940) suscite un vif intérêt auprès des analystes de la Deuxième Guerre mondiale et de ses moyens propagandistes sous-jacents. Inscrit dans ce champ de recherches, l'étude que nous proposons traite du niveau d'implication des intellectuels dans l'effort de guerre français de 1939-1940. Plus précisément, nous étudierons l'activité de Jean Giraudoux à la tête du Commissariat général à l'Information (CGI). Diplomate de carrière et écrivain mondialement connu, Jean Giraudoux est pourtant l'exemple représentatif de l'échec de la propagande française en 1939-1940. Si, d'emblée, certains auteurs exaltent son œuvre artistique, d'autres lui imputent toutefois un manque de vision pragmatique à l'égard de la propagande moderne. Cette lacune, combinée au sous-financement du CGI et à la faillibilité de son pouvoir politique, va fortement nuire aux efforts de la guerre psychologique française en 1939-1940.
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This paper brings a historical perspective to debates on worktime differences across OECD countries, exploiting new data sets on hours of work per week, and days and hours of work per year between 1870 and 2000. We contest the popular view that the divergence in worktimes between Europe and North America and Australia is a recent phenomenon. Since 1870 the decline in weekly and annual hours was consistently greater in the Old World; the New World has had fewer days off for the last 130years. Labor power and inequality, held to be important determinants of worktime after 1970, had comparable effects in the period before 1913. We find that given their levels of income in 1870 New World workers supplied relatively too many hours of work.
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Chapitre 1 L’Histoire Des Relations Internationales: Contexte, Cheminement Et Perspectives was published in Penser l'international on page 15.
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Beginning practically from scratch about a quarter century ago, a vast storehouse of knowledge has been collected on the history of electricity in France and elsewhere. Caron described the publications by the AHEF as a sort of database. We know a lot more about production and consumption, about companies and people active in the electrical sector, about economic results and social effects, about the legal framework and the political context, about the cultural and artistic aspects of the novelty that was electricity. A large number of historians and graduate students have worked on many fronts. None can be said to have been neglected. That was the predominant trend. Recent historiography tried to embrace all of the history of electricity. To a large extent, it succeeded. What remains to be done ? Three suggestions can be advanced. First, more attention has to be paid to the very recent history of electrification. As time passes and EDF archives become available, more work based on sources will be done on the immediate past. Second, the international dimension has to be strengthened, in two respects. On the one hand, comparisons between France and other countries need to be encouraged. On the other, connections between national electrical systems remain hazy and require clarification and understanding. Third, greater use has to be made of the interdisciplinary approach, electricity being a subject at the crossroads, at the very least, of science, technology, economics, politics, sociology, literature, art and, of course, history.
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Notre analyse vise à démontrer l'échec de la France de la fin de la Troisième République dans sa tentative de s'adapter à la propagande moderne, plus particulièrement lors de la drôle de guerre (1939-1940). À travers l'étude du Commissariat général à l'Information (CGI), l'organisme de propagande chargé de mener la guerre psychologique de la France au début de la Deuxième Guerre mondiale, nous avons relevé certaines caractéristiques profondes de la faillite de l'effort français dans ce domaine. Nous avons traité notre sujet dans la perspective du renouvellement de l'historiographie concernant la fin de la Troisième République, qui oppose depuis plus de 50 ans l'école de la Décadence à celle des révisionnistes. Afin de bien cerner notre sujet, nous avons effectué un parcours archivistique à Paris, notamment dans les fonds des Archives Nationales et du SHAT. Dans le but de mieux évaluer l'importance de la propagande au vingtième siècle, nous avons procédé à une analyse succincte de la théorie et de l'utilisation de celle-ci. Notre position insiste sur le fait que l'étude de la propagande est une approche pertinente dans une évaluation de l'adaptation de l'État face au monde moderne. Plus particulièrement, nous avons utilisé une approche institutionnelle afin de démontrer, à travers l'étude du CGI, que la France de la fin de la Troisième République a été incapable de s'adapter à la propagande moderne, tout en ne faisant jamais vraiment preuve de « leadership » en la matière. Grâce à notre travail de fond dans les archives, nous avons pu évaluer la perception des dirigeants français face à la propagande, mais aussi l'aspect administratif du CGI. Ainsi, nous avons passé en revue les directives, les lois, les budgets, les nominations, et même les locaux qui abritaient, en 1939-1940, l'organisme de propagande de la France en guerre. De plus, nous avons effectué une évaluation du rôle du chef du CGI, Jean Giraudoux, ainsi que quelques exemples concrets qui nous ont permis de tirer les conclusions qui s'imposent face à l'action de la France en matière de propagande étatique lors de la drôle de guerre. Sans vision d'ensemble, jamais le Commissariat n'a eu une attitude offensive dans la conduite de la guerre psychologique en 1939-1940. Notre analyse ne portait pas sur le travail de base de la propagande française, mais bien sur la conduite administrative, financière et politique du CGI qui nous a permis de bien comprendre pourquoi celui-ci a été un échec. C'était avant tout la faillite de l'élite à accorder à la question de la propagande moderne la place qui lui revenait dans l'arsenal de guerre de la France. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : France, Propagande, Deuxième Guerre mondiale, Commissariat général à l'Information, Jean Giraudoux
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